Daily Notes

Just a moment...

Just a moment... ✍Highlight–2024:11:15:08:31:49

[Paroles de “COMMENT FAIRE UN TUBE”]

[Intro]
Yeah
Eh yo, eh yo, eh yo
Damso
Yeah

[Couplet 1]
Comment faire un tube ? Faut parler d'drogue, de sexe, de 'sky, de maille et de pute
Prendre le flow de Migos, “Versace, Versace”, changer deux-trois trucs
Ensuite, tu parles de la weed que tu n'vends pas, aussi, tu parles de la vie que tu n'vis pas
Et puis, tu parles de gun, Kalash' et cetera, bref, comment faire un tube ?
Il faut qu'tu tapes des flows, tu cliques le beat, débite sur le mic' s'il le faut
Tu dédicaces ton crew mais pour ça, faut bien le faire
Du genre “Damso mothefucker, OPG, gangster”
Là, c'est bon, t'as le flow, t'as les rimes, t'as le thème (Uh)
Tu parles de quoi ? Parle de putes que t'as ken, pas d'truc à l'ancienne en vrai
Il faut que tu rappes sans thème, fais pas comme le Dems
Choisis une prod juste pour les scènes avec des basses (Ouais ouais, ça, c'est bon)
Et puis, tu rajoutes des claps, puis, tu rajoutes des hits dans le vide
Tu kickes, on s'ambiance vite genre
Elle s’excite seule avec mon sexe sensible
Attends, je sais qu'je suis le seul à l'avoir extensible
C'est le sept-cent-soixantième boule que j'kill
J'suis un leader, meneur, winner, joueur, crowner, là, ouh
C'est bon, la foule vient d'valider le son
Il faut juste un peu varier le ton
Enchaîner sur un flow qui fait dévier le fond, du genre
Damso mothefucker, OPG game, igo
Ra ta ta ta ta
Qui m'aime me like me follow
Ra ta ta ta ta
Voilà, c'est bon, c'est bon
Ouais, en fait, non, non, attends, là, maintenant, il faut encore le refrain
Ouais tu rajoutes un vocodeur, tu parles de bitch, tu parles de c'que tu veux, tu vois ?
Là, genre, y a des potes qui vont faire une soirée BSMNT
Donc j'vais faire un refrain sur ça, tu, t’inventes genre
Maintenant, faut que tu mettes le vocodeur
C'est bon, vas-y, teste un peu

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[Refrain]
BSMNT, défoncé, j'crown à la BSMNT
J'rejoins mes yous-v' à la BSMNT
J'fais pleuvoir les loves à la BSMNT
BSMNT, BSMNT, BSMNT
Défoncé, j'crown à la BSMNT
J'rejoins mes yous-v' à la BSMNT
J'fais pleuvoir les loves à la BSMNT
BSMNT, BSMNT, BSMNT
Défoncé, j'crown à la BSMNT
J'rejoins mes yous-v' à la BSMNT
J'fais pleuvoir les loves à la BSMNT
BSMNT, BSMNT, BSMNT

[Pont]
Non, mais là, tu vois, maintenant, il t'faut un beat
Qui va vraiment avec le thème, euh, du son pour le tube, tu vois donc il t'faut
Voilà, ce genre de beat
Donc tu r'prends le même délire où tu racontes n'importe quoi, mais avec, avec un flow
Ouais, tu l'modifies vite fait et tu, tu, tu te laisses un peu dessus, tu t’entraînes, du genre attend-ttends
Yo, yeah, yo, eh yo
BSMNT (BSMNT, BSMNT, BSMNT )
J'défonce et j'crown à la BSMNT
J'rejoins mes yous-v' à la BSMNT (Mes yous-v', mes G)
J'fais pleuvoir les loves à la BSMNT (La moula, la moula, ah oui)
Sky dans le verre, je fly à la BSMNT
Gue-dro dans les veines, je crown à la BSMNT (No no no no)
Sky dans le verre, je fly à la BSMNT
Gue-dro dans les veines, je crown à la BSMNT

[Couplet 2]
Yo, défoncé, Gordon et bédo, c'est everyday
De la beuh dans les ches-po, je suis def' de flow à l’américaine
Un gros boule vient me check mais je nie cette salope, je l'avais déjà ken
En plus j'ai la flemme, j'suis P2, j'suis à la traîne
J'vois qu'la bitch se déchaîne, ses allures de chienne m'appellent pour une soirée mondaine à la BSMNT
Mais j'suis bourré, j'suis bourré, j'suis def' avec Eddy Ape

[Outro]
Voilà, c'est bon, t'as ton début d'tube, tu peux continuer, tu fais c'que tu veux
Voilà, qui m'aime me like ou me follow, Damso motherfucker Dem's septembre QALF, yo
OPG motherfuck'

Comment la bienveillance peut tuer votre entreprise

Comment la bienveillance peut tuer votre entreprise ✍Highlight–2024:11:11:13:47:40

Comment la bienveillance peut tuer votre entreprise

En management comme dans beaucoup d’autres domaines, l’enfer est pavé de bonnes intentions. La bienveillance, devenue un impératif dans de nombreuses organisations, est de celles-ci. Sous couvert d’indulgence, elle interdit la critique et invisibilise les individus. Elle est une forme de violence qui corrode le collectif.

Dans cette PME d’une cinquantaine de personnes, la bienveillance était de rigueur. Tout le monde se tutoyait, bien-sûr. Quand quelqu’un faisait une bourde, personne ne lui en faisait reproche, chacun prétendait que rien ne s’était passé. Peu à peu, la qualité s’est dégradée. Les critiques de certains clients se sont faites plus nombreuses et l’ambiance s’en est ressentie, mais la bienveillance obligée empêchait toute recherche de responsabilité. Surtout, il ne fallait pas heurter la sensibilité de celui ou celle qui avait mal fait son travail. Respecter, avant tout, le modèle mental « Il faut faire preuve de bienveillance ». Peu à peu, la pression a augmenté sur les collaborateurs qui étaient en contact direct avec la réalité (clients, partenaires et fournisseurs) qu’ils ne pouvaient, eux, pas ignorer. Ceux qui soulignaient les dysfonctionnements se sont fait rapidement stigmatiser comme « pas bienveillants » et ostraciser. Les premiers burn-out ont fait leur apparition. Le choc fut réel pour la direction générale : « Comment un burn-out est-il possible alors que nous sommes bienveillants ? » Ces signaux étaient en somme l’incarnation du conflit créé par deux intentions, celle d’assurer un bon niveau de qualité de prestation pour ses clients, et celle, beaucoup plus inconsciente, de maintenir ce modèle mental identitaire, invisible, mais omniprésent, « être bienveillant ». Quelques années plus tard, l’entreprise n’était plus que l’ombre d’elle-même, avec un chiffre d’affaires divisé par trois et un fonctionnement proche de la subsistance. Elle n’a jamais été capable d’affronter ouvertement son modèle de bienveillance.

La bienveillance est une forme de mépris

La bienveillance est définie comme une disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui. Si l’on comprend aisément pourquoi elle est louable, elle pose cependant de sérieux problèmes aux niveaux individuel et collectif quand elle prend des formes excessives.

Au niveau individuel, l’excès de bienveillance est une forme de paresse. Je ne fais pas l’effort de critiquer le travail d’un autre; je laisse faire et je laisse passer, c’est plus facile pour moi de prétendre que tout va bien. Il est également une forme de mépris; une façon de signifier que la personne ne compte pas pour nous, qu’au fond nous nous fichons de son travail, ou que la médiocrité de celui-ci ne nous affecte pas au point de nécessiter une critique. L’absence de critique au nom de la bienveillance est une violence insidieuse mais profonde lorsque cette personne, tout aveugle qu’elle puisse être, finit par s’en rendre compte. Au contraire, la critique constructive est une marque de respect: faire attention aux choses – comment elles fonctionnent, ce qu’elles font, comment les gens y réagissent – et à ceux qui les font, est une marque de respect, d’abord de la réalité et ensuite des individus concernés, même si parfois vous êtes amené à dire que celles-ci sont imparfaites, voire franchement mauvaises. 

Dans la PME citée plus haut, l’une des dirigeantes n’était clairement pas au niveau de son poste, mais elle était l’incarnation même du modèle mental: toujours de bonne humeur, très gentille, la bonne copine en bref. La direction était incapable d’agir, enfermée dans sa « bienveillance ». La situation perdurait, les blagues fusaient, les allusions insidieuses se multipliaient, nombreux étaient ceux qui se plaignaient discrètement, tout en continuant à être parfaitement bienveillants, c’est-à-dire hypocrites, avec elle. Un jour, elle a brutalement pris conscience de ce que les gens pensaient d’elle, mais n’avaient jamais osé lui dire, et elle a fait un burn out. Elle a quitté l’entreprise sans que la direction n’ait à la licencier, au grand soulagement de cette dernière, qui a pu ainsi prétendre qu’elle était partie suite à un problème de santé. Le modèle mental « on est bienveillants » a pu être préservé, mais à un coût très élevé pour l’organisation (et naturellement pour la personne en question).

La bienveillance corrode le collectif

Le second problème de cette bienveillance est au niveau du collectif. Nous avons hérité des Grecs l’idée que la critique constructive est le seul moyen pacifique de réguler un collectif pour lui permettre de persévérer dans son être et de progresser. Avec l’absence de critique, les possibilités d’améliorations disparaissent. Peu à peu la médiocrité s’installe, tandis que se développe une culture de l’excuse et du « c’est la faute à pas de chance ». Chacun en est plus ou moins conscient, mais comme la critique est impossible, le collectif s’enfonce dans le mensonge et l’hypocrisie. Par les valeurs qu’il a développées, il pénalise la critique. La forme l’emporte sur le fond. C’est d’ailleurs souvent le cas. Au regard de l’évolution humaine, il a souvent mieux valu mieux avoir tort avec son groupe que raison tout seul, parce que c’est le groupe qui a assuré la survie de l’individu.

L’absence de critique est une forme de mensonge, et le mensonge est un cancer qui ronge un collectif. C’est ce que Vaclav Havel a observé à propos des régimes communistes: lorsqu’il est devenu évident que ces régimes ne fonctionnaient pas, leurs dirigeants ont proposé un pacte tacite aux citoyens: vous faites semblant de ne rien voir des dysfonctionnements en prétendant que tout va bien, et nous vous laissons tranquille. En préservant la forme, et en neutralisant les critiques, ces régimes se sont acheté une vingtaine d’années de tranquillité, mais ont empêché toute réforme; le cœur ainsi dévitalisé a rendu leur effondrement inévitable.

Ces dernières années, avec le développement du politiquement correct et de la pensée « woke », il est devenu encore plus difficile de critiquer quelqu’un, surtout lorsque cette personne fait partie d’une « minorité », du moins de celles qui sont officiellement étiquetées comme telles. A cet égard, le slogan « Les mots sont une violence », omniprésent, est très problématique: les mots sont au contraire le moyen qu’a inventé l’humanité pour régler ses différends sans violence. Sans les mots, il reste la mort lente (les burn-outs dans l’entreprise citée ci-dessus) ou la violence (les affrontements dans la rue).

Eviter ce piège de la bienveillance ne signifie naturellement pas devoir être malveillant. Cela signifie la conscience que la préservation de la forme au dépend du fond a un coût élevé; être bienveillant devrait signifier être capable de critiquer de façon constructive précisément parce qu’on se soucie et du travail qui fait l’objet de notre critique, et de la personne qui l’a accompli, et du collectif dans lequel ce travail prend place. C’est donc une question éthique. Je te critique parce que je te vois et que ton travail compte pour nous.

Critiquer de façon constructive est par ailleurs une marque d’humilité: critiquer, c’est exposer son jugement à l’autre au lieu de le garder pour soi. C’est prendre le risque d’être contredit par la réponse de la personne dont on critique le travail, ou par les autres. C’est donc s’ouvrir soi-même à la critique et à devoir rendre des comptes. Critiquer, c’est aussi une prise de responsabilité; c’est apporter une contribution essentielle au collectif. Encore faut-il que celui-ci l’accepte et le valorise.

Que faire?

Notre époque semble prisonnière entre deux extrêmes: le silence du politiquement correct qui ne veut heurter aucune sensibilité et jette une chape de plomb sur les organisations, et la critique tous-azimuts qui se délecte dans les provocations. Ces deux extrêmes représentent les deux faces d’une même pièce, celle qui refuse d’affronter la réalité et se réfugie dans le verbiage plus rentable socialement. Ils se nourrissent l’un l’autre: plus on interdit d’évoquer des sujets qui peuvent fâcher, moins on se donne les moyens de régler les problèmes, et plus il y a pour certains à gagner à les évoquer. Contre ces deux extrêmes, il faut redécouvrir l’art de la critique argumentée. Il faut y être honnêtement engagé. C’est ça, la vraie bienveillance.

✚ Sur le même sujet on pourra lire mon article précédent: L’enjeu collectif: Devez-vous autoriser votre stagiaire à arriver 30 minutes plus tard?

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Trump accuse Macron de «lécher le cul» du président chinois

Trump accuse Macron de «lécher le cul» du président chinois ✍Highlight–2024:11:06:10:00:07

Taïwan: «Macron est en train de lécher le cul» de la Chine, fustige Donald Trump
Donald Trump a accusé le président français Emmanuel Macron de «lécher le cul» de son homologue chinois Xi Jinping après sa visite à Pékin, lors d'une interview diffusée ce mardi 11 avril.

Mis à jour le 12 avril 2023, publié le 12 avril 2023

Le président français est sous le feu des critiques après ses propos appelant l'Europe à ne pas être «suiviste» de l'Amérique ou de la Chine sur la question de Taïwan.

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/macron-qui-est-un-ami-est-avec-la-chine-en-train-de-lui-lecher-le-cul-fustige-donald-trump/

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Donald Trump a accusé le président français Emmanuel Macron de «lécher le cul» de son homologue chinois Xi Jinping après sa visite à Pékin, lors d'une interview diffusée mardi 11 avril.

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Emmanuel Macron est sous le feu des critiques après ses propos appelant l'Union européenne à ne pas être «suiviste» de l'Amérique ou de la Chine sur la question de Taïwan, prononcés après son séjour en Asie. «Macron, qui est un ami, est avec la Chine en train de lui lécher le cul», a estimé l'ancien président américain lors d'une interview à la chaîne Fox News, en faisant allusion au dirigeant chinois.

Donald Trump a accusé l'administration de son successeur Joe Biden d'avoir considérablement affaibli le leadership des Etats-Unis sur la scène internationale, au point de perdre le soutien de ses alliés traditionnels. «Vous avez ce monde de fou, qui explose de partout, et les Etats-Unis n'ont absolument pas leur mot à dire», a assuré Donald Trump. «Je me suis dit “Ok! La France va en Chine maintenant!”», a confié le milliardaire.

L'administration Biden avait cherché lundi à dédramatiser la polémique, estimant que les Etats-Unis entretenaient une «relation bilatérale formidable» avec la France. Face au tollé, l'Elysée a défendu la posture du président français, estimant que l'Europe «doit pouvoir faire entendre sa voix singulière».

Pourquoi le démantèlement de barrages est-il une bonne nouvelle pour la vie sauvage en Europe ? | Euronews

Pourquoi le démantèlement de barrages est-il une bonne nouvelle pour la vie sauvage en Europe ? | Euronews ✍Highlight–2024:11:05:18:04:28

Les écologistes se réjouissent de la suppression de 200 barrages sur les rivières d'Europe en 2021, un record, mais il reste encore beaucoup à faire.

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Plus de 200 barrages ont été retirés des rivières d'Europe l'année dernière - mais quelque 150 000 obstacles encombrent encore les voies navigables du continent.

En 2021, 239 digues, barrages et déversoirs ont été supprimés dans 17 pays d'Europe, ce qui constitue un record.

Dam Removal Europe - une coalition de sept organisations environnementales - a salué ces efforts comme étant “essentiels” à la restauration des espèces menacées sur le continent.

ourquoi les barrages sont-ils mauvais pour les milieux d'eau douce ?

À l'heure actuelle, on compte plus d'un million de barrages sur les cours d'eau européens, soit environ 0,7 barrage par kilomètre de rivière. Au moins 150 000 d'entre eux sont obsolètes, selon la coalition.

Les rivières à écoulement libre sont vitales pour la biodiversité. Les barrières bloquent les voies de migration des poissons, dévastant les zones de reproduction et les écosystèmes fluviaux.

Les poissons migrateurs d'eau douce ont diminué de 93 % en Europe au cours des 50 dernières années.

Fondation mondiale pour la migration des poissons

Cela crée un effet boule de neige sur l'ensemble de l'écosystème. Les poissons transportent les nutriments plus loin que les autres animaux aquatiques et servent de nourriture à d'autres espèces comme les loutres et les oiseaux. Ils excrètent également des nutriments qui servent d'engrais aux algues.

Donnée inquiétante, les poissons migrateurs d'eau douce ont diminué de 93 % en Europe au cours des 50 dernières années.

Le démantèlement des barrières fluviales obsolètes est le meilleur moyen d'aider les stocks à se reconstituer, a déclaré Herman Wanningen, directeur de la World Fish Migration Foundation, l'une des organisations de Dam Removal Europe.

“La suppression des barrages est l'outil le plus efficace pour rétablir des rivières à écoulement libre remplies de poissons”, a-t-il déclaré.

“Les initiatives de démantèlement devraient être mis en œuvre partout en Europe, en commençant par les barrages anciens et obsolètes qui ne sont plus utilisés ou qui n'ont plus de fonction économique.”

La restauration d'au moins 25 000 km de rivières à l'état d'écoulement libre est l'un des objectifs de la Stratégie de l'Union européenne en matière de biodiversité pour 2030.

“La suppression de ces obstacles [est] non seulement nécessaire pour la faune et la flore, mais aussi pour un avenir plus sain de nos sociétés”, a déclaré un porte-parole de Dam Removal Europe.

Suppression des barrières fluviales en Europe - Rapport 2021. 239 barrages supprimés dans 17 pays européens 

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Le rapport 2021 de Dam Removal Europe dresse un tableau prometteur, avec 239 barrages supprimés dans 17 pays.

L'Espagne a supprimé le plus grand nombre de barrages, avec 108 structures démolies en 2021 - dont un barrage de 13 mètres de haut.

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Trois pays - le Portugal, le Monténégro et la Slovaquie - ont enregistré leur toute première suppression de barrage en 2021.

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À l'échelle européenne, 87 % des barrages supprimés étaient des déversoirs, mais un peu moins d'un quart des suppressions (24 %) étaient supérieures à deux mètres.

En Finlande, un barrage hydroélectrique fonctionnel a également été démantelé, le premier de trois sur la rivière Hiitolanjoki. Lorsque les deux restants seront supprimés - d'ici quelques années - les ouananiches (saumons d'eau douce, ndlr) pourront, espérons-le, retourner dans leurs frayères.

“Les résultats de la suppression des barrages sont déjà visibles puisque des nids de frai de poissons ont été observés à l'automne 2021”, indique le rapport.

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La suppression des barrages a fait les gros titres en février, mais pas pour des raisons écologiques. Les forces ukrainiennes ont en effet repoussé les forces russes, en ouvrant un barrage de l'ère soviétique sur la rivière Irpin, près de Kyiv. 

L’Espagne démolit des barrages pour libérer ses cours d’eau

L’Espagne démolit des barrages pour libérer ses cours d’eau ✍Highlight–2024:11:05:17:53:37

En 2021, l’Espagne a supprimé 108 barrages hydrauliques à travers son territoire, plus que n’importe quel autre pays en Europe. Malgré leur utilité pour l’irrigation ou encore la production d’énergie, beaucoup d’entre eux sont obsolètes, explique le journal “El País”.

L’Espagne a battu un record en 2021, celui d’avoir démoli 108 infrastructures faisant obstacle à ses cours d’eau, selon le Dam Removal Europe, un collectif de sept ONG environnementales. Nul autre pays n’a fait plus en Europe. Selon le quotidien espagnol El País, ces obstacles sont majoritairement des barrages et des digues. Il y en aurait quelque 171 000 à travers le pays – selon une estimation du projet Amber (un atlas européen qui recense les barrages à travers le Vieux Continent), citée par le journal madrilène – au fil des 187 800 kilomètres de cours d’eau qui s’écoulent en Espagne. Certains d’entre eux sont “intermittents” et “ont cessé de couler librement depuis quelque temps”, ajoute le journal de centre gauche.

Lire aussi : Italie. Avec la sécheresse du fleuve Pô, le spectre du rationnement de l’eau potable

“Bien que l’utilité des ouvrages hydrauliques soit évidente [pour, par exemple, irriguer les terres ou contribuer à la production d’énergie dans les centrales hydrauliques], de nombreuses constructions sont devenues obsolètes au fil des ans”, développe le quotidien madrilène. Avant d’ajouter :

“De nos jours, on considère que libérer ces cours d’eau, leur permettre de réinvestir leurs berges, présente non seulement de grands avantages environnementaux, mais constitue également le meilleur moyen de prévenir les dommages causés par les inondations.”

Cet argument suscite “un vif débat”, nuance El País. Dans certaines zones d’Espagne, les barrages sont indispensables pour empêcher les cours d’eau de s’écouler vers des habitations en cas de crue.

L’importance des sédiments des “tapis roulants”

Au contraire, dans d’autres cas, ils peuvent bloquer le transport de sédiments. “Lorsqu’un obstacle se dresse sur [le cours d’eau, qu’El País compare à “un tapis roulant”], les sédiments s’y accumulent, tandis que le tapis roulant continue d’avancer. Cela a de nombreuses répercussions sur le débit de l’eau, l’érosion qu’elle provoque et le recul des estuaires et des plages, où le tapis roulant arrive avec beaucoup moins d’apports qu’auparavant.”

Autre argument de poids avancé par le journal, la suppression des barrages permet de fluidifier la circulation des poissons dans les cours d’eau.

Lire aussi : Réglementation. Espagne : la fronde des pêcheurs de Galice contre l’UE

La destruction de plusieurs barrages hydrauliques s’inscrit dans une stratégie de l’Union européenne en faveur de la biodiversité. D’ici à 2030, l’UE souhaite rétablir l’écoulement libre d’au moins 25 000 kilomètres de cours d’eau dans les pays européens. Dans un rapport publié en 2021, la branche espagnole de l’ONG WWF a identifié 5 400 barrages comme prioritaires à la démolition en Espagne, “ce qui, selon elle, pourrait libérer plus de 17 000 kilomètres de cours d’eau”, conclut El País.

Fondé en 1976, six mois après la mort de Franco, “Le Pays” est le journal le plus lu en Espagne. Quotidien de centre gauche, il appartient au groupe éditorial espagnol Prisa. 

À la fin de 2013, elpais.com a lancé deux nouvelles éditions pour ses lecteurs d’Amérique latine, dotées de leurs propres rédactions. La première, El País Brasil, a été développée en portugais pour son lectorat brésilien et disposait d’un site à part entière, avant sa disparition pour des raisons financières en 2021. La seconde, El País América, offre un contenu différencié pour ses lecteurs du continent américain. Depuis 2020, El País México a également son propre site et sa propre rédaction. 

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