Daily Notes

Non, la démolition de retenues sur les rivières espagnoles n'a pas provoqué les inondations à Valence

https://factuel.afp.com/doc.afp.com.36MH3A2

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Publié le 20 novembre 2024 à 13:08
Lecture : 14 min
Par : Anna HOLLINGSWORTH, Lucia Diaz, AFP Finlande, AFP Espagne
Traduction et adaptation : Gaëlle GEOFFROY , AFP France

Les inondations historiques du 29 octobre 2024 dans le sud-est de l'Espagne, en particulier dans la région de Valence, ont fait près de 230 morts. Sur les réseaux sociaux, certains affirment, carte à l'appui, que la destruction de barrages par les autorités ces dernières années a provoqué la catastrophe. Mais c'est faux. La carte relayée recense au contraire des retenues d'eau et déversoirs toujours présents sur les rivières. De petites infrastructures ont bien été détruites ces dernières années en raison de leur obsolescence et afin d'améliorer l'état des écosystèmes. Mais cela n'explique pas les inondations : leur taille était modeste, et c'est bien le réchauffement climatique qui a accentué la catastrophe.
Les inondations qui ont frappé le sud-est de l'Espagne, en particulier la région de Valence, le 29 octobre 2024 sont la pire catastrophe naturelle de l'histoire récente de l'Espagne selon l'exécutif espagnol. Elles ont fait près de 230 morts et plusieurs dizaines de disparus selon le bilan disponible à la date de parution de cet article (archive).

Les sinistrés ont accusé les autorités d'avoir tardé à les alerter, puis à envoyer secours et aide matérielle après ces intempéries hors normes (archive).

Face à l'ampleur du sinistre, le gouvernement a dévoilé le 5 novembre un plan d'aide de 10,6 milliards d'euros pour les dizaines de milliers d'habitants et entreprises touchés, puis le 11 novembre 3,8 milliards supplémentaires, tandis que le Premier ministre Pedro Sanchez promettait que “le débat politique” sur les responsabilités viendrait plus tard (archive).

Plusieurs facteurs expliquent le nombre de victimes : énormes quantités de précipitations, présence de sols très secs et très artificialisés, constructions en zones inondables, manque de réactivité des autorités (archive)… Dans certaines localités, il a plu davantage en seulement quelques heures qu'en une année (archive).

C'est aussi la marque du réchauffement climatique. Selon une analyse préliminaire réalisée par l'initiative World Weather Attribution, les très fortes précipitations sur 24 heures comme celles enregistrées lors de cet épisode sont environ 12% plus intenses et près de deux fois plus fréquentes dans le climat actuel, lui-même 1,3 degré Celsius plus chaud que lors de la période pré-industrielle (archive).

Mais des usagers des réseaux sociaux ont relayé des infox dans diverses langues, en particulier en espagnol, sur les causes de la catastrophe.

Publications diverses
Niant l'impact du changement climatique, des internautes assurent que la destruction de “barrages” en Espagne ces dernières années pour rendre aux rivières leurs cours naturels a provoqué les inondations. Une idée devenue virale dans plusieurs langues, notamment en allemand sur Tiktok, et en français, sous plusieurs formes.

Mais nous verrons que le terme “barrage” est impropre pour qualifier les infrastructures effectivement démolies : les ouvrages retirés des rivières sont en réalité de petites retenues d'eau ou des déversoirs, de taille bien plus modeste, qui étaient inutilisés ou posaient des risques en matière de sécurité car ils n'étaient plus entretenus.

Des publications relaient ainsi une carte montrant, selon leurs auteurs, à l'aide de points bleus, “tous les barrages qui ont été supprimés autour de Valence”. Mais comme nous le verrons plus loin, c'est tout le contraire : elle recense les barrières existantes sur les cours d'eau de la région.

D'autres publications relaient une vidéo en espagnol pour affirmer que “l'Espagne a détruit plus de 256 barrages entre 2021 et 2022, 'pour rétablir le cours naturel des rivières', afin de se conformer à l'Agenda 2030 de l'ONU”. On retrouve ces publications sur X et Facebook. Sauf que cette vidéo cite le chiffre de “108” ouvrages démolis en 2021 et à aucun moment celui de 256.

La vidéo émane du compte X de Wide Awake Media, qui a déjà relayé par le passé des contenus trompeurs ou faux comme l'AFP avait alors pu le démontrer.

Nous n'avons pas pu retrouver la date exacte de la réalisation de la vidéo, mais grâce aux logos en haut à droite (un taureau) et en bas à gauche (un “g”), une recherche sur internet permet d'établir qu'il s'agit d'un reportage authentique, qui émane d'une chaîne de télévision espagnole, El Toro TV, et plus précisément de son émission“El gato al agua”.

Enfin, dans d'autres publications en français, qui rejettent la “faute” sur “les écologistes”, on retrouve encore ce chiffre de “108” barrages détruits avec cette fois un lien vers un article de l'hebdomadaire Courrier international (archive).

Si nous n'avons pas été en mesure de retrouver l'origine du chiffre de “256” barrages supposément détruits entre 2021 et 2022, celui de 108 émane bien de cet article de Courrier international du 13 juin 2022, qui citait lui-même un article d'El País du 12 juin 2022 (archives 1, 2). Cet article du quotidien espagnol évoquait un chiffre du collectif d'ONG environnementales Dam Removal Europe qui oeuvre au retrait des barrières érigées par l'homme sur les cours d'eau (archive). Selon le bilan annuel de ce collectif, un total de 108 barrières avaient été démolies en Espagne sur la seule année 2021, soit presque la moitié des 239 éliminées en Europe cette année-là.

Retirer les barrières artificielles sur les cours d'eau permet en particulier d'améliorer la santé des écosystèmes, limite les risques de sécheresse en aval, et de rupture pour les ouvrages qui sont les plus anciens et les moins entretenus, nombreux en Europe, soulignent les ONG.

C'est une politique encouragée par l'Union européenne. Sa stratégie pour la biodiversité vise notamment à libérer 25.000 km de cours d'eau d'ici à 2030, notamment via le retrait des barrières obsolètes ou inutilisées (archive).

La directive cadre sur l'eau de l'UE, entrée en vigueur dans les Etats membres en décembre 2003, établit quant à elle qu'il est de leur responsabilité de restaurer les écosystèmes des eaux souterraines, des rivières, des lacs et des zones alentours (archive).

Dans son bilan 2021, le collectif d'ONG Dam Removal Europe soulignait l'urgence à agir alors que les populations de poissons migrateurs, comme par exemple les esturgeons ou les saumons, se sont effondrées de 93% en Europe entre 1970 et 2016 selon l'indice Planète vivante de la World fish migration Foundation (archive).

Au niveau mondial, l'agenda 2030 de l'ONU, cité plus haut dans une des publications, enjoint, lui, à “protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, notamment les montagnes, les forêts, les zones humides, les rivières, les aquifères et les lacs” (archive).

“Barrières” plutôt que grands “barrages”
Si l'on revient à la carte répertoriant soi-disant les “barrages” détruits, elle a circulé en français mais aussi en espagnol, en néerlandais ou encore en suédois.

Cependant, une recherche de la version originale montre que les points bleus représentent non pas les “barrages” détruits, mais ceux existants, et que, plutôt que de “barrages”, mot qui fait référence à des ouvrages de taille imposante, c'est de “barrières” dont il faut parler.

Grâce à une recherche d'image inversée, on peut retrouver un post sur X publié en anglais le 31 octobre 2024. Dessous, une réponse suggère que la carte provient du “Amber Barrier Tracker”, développé dans le cadre du programme AMBER, acronyme de “Adaptive Management of Barriers in European Rivers”.

Ce projet AMBER est un programme financé par l'Union européenne visant à restaurer la fluidité des rivières européennes, aujourd'hui fragmentées du fait de barrières construites par l'homme (archive). Des scientifiques et chercheurs d'universités britanniques, espagnoles ou encore danoises, des associations et ONG, des instituts de recherche et des groupes privés, notamment l'énergéticien français EDF, sont parties prenantes.

On trouve sur le site internet du projet la mention d'un Barrier Tracker, une application qui permet aux citoyens de recenser les barrières jalonnant les cours d'eau européens (archive).

Le programme propose ainsi un atlas des barrières sur les rivières européennes, qui comptabilise à l'heure actuelle “un demi million de barrières” sur un total de “plus d'un million estimé” (archive).

C'est bien cette carte que les posts sur les réseaux sociaux relaient.

Lorsque l'on zoome sur la région autour de Valence, on retrouve bien les points bleus cités dans les publications - des points qui correspondent aux barrières présentes. Il n'y a aucune mention de celles qui auraient été démolies. Les deux cartes ci-dessous, celle du site d'AMBER à gauche et celle d'un post à droite, portent toutes les deux le logo de Mapbox, un service de géolocalisation :

Barrières obsolètes inutiles ou dangereuses
Des experts interrogés par l'AFP soulignent par ailleurs qu'il n'existe aucune preuve que des barrages qui auraient servi de protection contre des inondations auraient été démolis.

“Pour que les barrages soient efficaces contre les inondations, ils doivent pouvoir stocker d'importants volumes d'eau”, a expliqué à l'AFP Ignacio Escuder Bueno, professeur d'ingénierie hydraulique à l'Université Polytechnique de Valence, le 5 novembre 2024 (archive).

Or, ce n'est pas le cas des infrastructures détruites en Espagne, soulignent des experts. Celles qui l'ont été sont de petits réservoirs d'eau ou des déversoirs, ces ouvrages en forme de ressauts utilisés pour limiter la hausse du niveau d'eau et qui se matérialisent par de petites chutes d'eau.

“Quelques petites retenues ont été éliminées, ce qui est insignifiant dans le problème dont nous parlons”, celui des inondations historiques de fin octobre, a souligné César Rodríguez, secrétaire général de l'association de conservation des rivières AEMS-Ríos con Vida, auprès de l'AFP le 4 novembre 2024 (archives 1, 2).

Une retenue ou un déversoir, particulièrement lorsqu'ils ne sont plus utilisés et entretenus, “peuvent causer une accumulation de matériaux, une hausse du niveau de l'eau et contribuer à un débordement” ou à une rupture de la structure, a-t-il expliqué.

“De petites retenues d'eau ou de petits barrages qui ne sont plus utilisés (ils sont habituellement de petite hauteur et avec peu de capacité de stockage) peuvent présenter un danger public ou avoir des effets environnementaux adverses”, a confirmé Ignacio Escuder Bueno, à l'Université Polytechnique de Valence.

En 1982, le barrage de Tous, un ouvrage bien plus imposant dans le bassin du Júcar, où se situe la région de Valence, s'était rompu après d'importantes précipitations, ce qui avait provoqué des inondations, rappelle César Rodríguez, de l'association AEMS-Rios con Vida (archive).

La Confédération hydrographique du Júcar, qui gère ce bassin, avait expliqué en mai 2023 sur X que les barrières érigées par l'homme empêchent les poissons et la faune aquatique de circuler et que les eaux stagnantes peuvent favoriser le développement d'espèces exotiques invasives - notamment en contribuant à l'augmentation de la température de ces eaux. Si un ouvrage n'est plus utilisé, “il convient de le démolir pour éviter ces problèmes et restaurer la continuité de la rivière et son caractère de corridor écologique”, soulignait-elle (archives 1, 2).

Dans leur bilan 2021 sur les barrières éliminées des cours d'eau en Europe, les ONG de Dam Removal Europe avaient noté la situation particulière de l'Espagne, où une loi oblige les autorités de gestion des bassins à démolir les ouvrages obsolètes ou qui ne sont plus utilisés (archive).

Vingt-huit barrières démolies dans la région de Valence en 20 ans
Le ministère espagnol de la Transition écologique a confirmé le 4 novembre dans un email à l'AFP que seuls “de petits déversoirs ou retenues de quelques mètres désaffectés” ont été démolis (archive).

Dans la seule région de Valence, une carte disponible sur le site gouvernemental Geoportal montre que relativement peu d'ouvrages y ont été démolis ces vingt dernières années (archive). Entre 2000 et 2021, un total de 28 barrières l'ont été dans le bassin du Jucar, où se situe Valence (archive).

Le sujet du retrait de barrières sur les rivières espagnoles est récurrent sur les réseaux sociaux : l'AFP avait déjà au printemps 2024 vérifié de fausses allégations sur cette question

How to use Multi Control on your Samsung phone or tablet | Samsung UK

How to use Multi Control on your Samsung phone or tablet | Samsung UK ✍Highlight–2024:11:21:13:49:50

Set up and use Multi control

Multi control allows you to use a Bluetooth keyboard and mouse to navigate your Galaxy phone and Galaxy tablet. You can open apps, type messages, send emails and prepare documents as if you were using a PC, or even drag and drop videos, photos and other files from one device to the other. Make sure a Bluetooth keyboard or mouse is connected to your Galaxy tablet before starting.

Step 1. On your tablet, go to Settings > Connected devices > Multi control.

Note: If the feature is not already turned on by default, tap the switch to turn it on.

Step 2. Tap Connect phone.

Step 3. Select your phone in the Nearby phones list.

Step 4. Your phone and tablet will be connected. Tap Phone location to change the display arrangement.

Step 5. Select arrangement option.

Step 6. Now you can use a Bluetooth mouse and keyboard to copy and paste text as well as drag and drop images from one device to another.

PLU bioclimatique :  la carte des immeubles pastillés - Robine & Associés ( 89 rue de Monceau )

PLU bioclimatique :  la carte des immeubles pastillés - Robine & Associés ✍Highlight–2024:11:21:09:43:25

PLU bioclimatique :  la carte des immeubles pastillés

PLU Bioclimatique, cartographie interactive des immeubles « pastillés » 

Outre ses aspirations écologiques, le futur Plan Local d'Urbanisme bioclimatique de Paris nourrit de grandes ambitions en matière de logement social à l'horizon 2035. La villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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a pour objectif d'atteindre 40% de logements sociaux (30% de logements sociaux et 10% de logements abordables).   

Pour concrétiser cette transformation urbaine majeure, l'identification d'emplacements réservés dans le PLU constitue un élément clé. 

Ces emplacements définis dans l'annexe V du Tome 2 du Règlement constituent ceux où la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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souhaite voir éclore des logements sociaux. C’est le fameux « pastillage » bien connu des opérateurs.   

Afin d'identifier précisément les parcelles concernées, nous avons recensé et cartographié le millier d’emplacements concerné dans la carte ci-après :  

En cliquant sur une pastille vous pourrez connaître la nature de la classification LS (Logement social)

Le PLU bioclimatique n’est pas encore adopté à ce jour mais ses orientations ont été arrêtées. Il devrait être définitivement entériné à l’horizon début 2025.

L’impact est néanmoins déjà réel sur les projets en cours. La mairie pouvant surseoir à statuer sur les demandes d’urbanisme en attendant la mise en application effective. 

Ces nouvelles règles d'urbanisme impliquent d'étudier spécifiquement les règles applicables et les effets induits sur la valorisation des immeubles, problématiques auxquelles le cabinet ROBINE et Associés répond : https://www.robine-associes.com/notre-activite/

La liste en PDF des emplacements réservés pour la création de logements sociaux:

Votre immeuble est-il « pastillé » dans le nouveau PLU ? – Association Marais-Louvre

Votre immeuble est-il « pastillé » dans le nouveau PLU ? – Association Marais-Louvre ✍Highlight–2024:11:21:09:48:19

Au cas où vous ne le sauriez pas, dans la cadre du nouveau PLU (Plan Local d’Urbanisme), votre immeuble est peut être « pastillé « .  Quelle opération, concoctée par la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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de Paris, dont l’adjoint au logement communiste, se cache sous ce vocable ? Il s’agit plus ou moins d’une préemption immobilière déguisée, voire à retardement, en ce sens que la mairie, de son propre chef, a listé un certain nombre d’immeubles et de terrains ne lui appartenant pas où elle souhaite cependant à terme voir éclore des logements sociaux (*).

Le tour de passe passe est simple, la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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pastille un bien puis, sous prétexte d’urgence climatique, de manque de logements et du leitmotiv de mixité sociale, elle applique une règle contraignante qui oblige le ou les propriétaires, en cas de gros travaux, d’extension, dans leur immeuble, à affecter une partie des surfaces en logements sociaux. C’est un peu à l’instar de l’ancienne ministre « vert » de l’égalité des territoires et du logement, Cécile Duflot, qui s’était mis en tête en 2012, dans le cadre de l’hébergement d’urgence, de réquisitionner les biens immobiliers appartenant à des entreprises (banques et assurances de préférence), des sociétés civiles immobilières et des congrégations religieuses ! Soit 223 ans après un retour ou presque aux pratiques de 1789. Heureusement que cela n’a pas eu lieu, sauf que désormais la Maire de Paris, pieds et poings liés aux Verts, n’a d’autre choix que de reprendre cette idée par le biais que nous venons de décrire. Le fil est gros. Et bien entendu tous ceux qui sont concernés, particuliers, entreprises et curieusement nombre d’écoles privées (7 sont en lice, une pétition a recueilli près de 6 000 signatures ) et … de congrégations religieuses, ont réagi et certains pastillages ont été enlevés.

De son côté la mairie tend à banaliser l’opération… qui est tout sauf banale. Elle traduit en effet un interventionnisme malsain contraignant les mécanismes de marché, dévaluant la valeur des immeubles retenus malgré les expressions rassurantes employées à l’encontre des détracteurs, « zone d’accélération de la solidarité »,… » rééquilibrage Est-Ouest en termes de logements sociaux »… »une villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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plus verte et plus social » « 70 % de Parisiens sont éligibles au logement social« . La mairie ne cache pas ses ambitions, elle se verrait bien racheter les immeubles pastillés (« droit de délaissement ») au prix du marché de sorte que les propriétaires ne soient pas perdants affirme t’elle. Mais alors avce quel argent la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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particulièrement endettée achèterait ces biens ? Celle des contribuables déjà sérieusement lestés et échaudés par la dernière et spectaculaire augmentation de l’impôt foncier ?

Lorsque l’on constate que des immeubles sont « pastillés » rue de la Paix (donc dans notre arrondissement), on ne peut s’empêcher d’y voir une poussée de fièvre idéologique. Rappelons nous, il fallait, il n’y a pas si longtemps, que Paris compte 30 % de logements sociaux, nous sommes passés désormais à un objectif de 40 %. Peut-être nos élus fantasment-ils  sur un taux ultérieur proche de 100 % pensant qu’ainsi leur avenir aux manettes de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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serait assuré à long terme ?

Si vous êtres contre le « pastillage », n’hésiter pas à vous prononcer dans le cadre de l’enquête publique qui prendra fin le 29 février prochain. Certains propriétaires (tous hélas ne sont pas au courant de cette manœuvre) n’hésitent pas à parler déjà d’expropriation rampante. Mais la principale conséquence sera de contraindre les propriétaires à retarder voire d’annuler des gros travaux ou la rénovation énergétique, un effet indirect bien regrettable qui risque aussi de précipiter encore plus de Parisiens hors de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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Les propriétaires obligés de garder leur logement s’ils ont reçu des aides pour la rénovation? - Figaro Immobilier

Les propriétaires obligés de garder leur logement s’ils ont reçu des aides pour la rénovation? - Figaro Immobilier ✍Highlight–2024:11:17:09:30:07

C’est un amendement au projet de loi de finances pour 2025, adopté à l’Assemblée Nationale le 5 novembre, qui risque d’hérisser le poil de certains propriétaires. Ce texte, passé inaperçu et déposé par François Jolivet, rapporteur du groupe Horizons & Indépendants, impose une obligation aux propriétaires qui reçoivent des aides de l’Agence nationale de l’habitat, l’Anah, et des collectivités territoriales pour rénover leur logement. Laquelle? Rester dans leur logement au moins 10 ans.

S’ils vendent le bien avant ce délai imparti, ils devront rembourser la part des subventions non amorties. «L’agence peut demander le remboursement de tout ou partie de la prime lorsque le logement, pour lequel une aide a été accordée, est revendu avant un délai déterminé», stipule l’amendement. «Si vous recevez 100.000 euros de subventions pour vos travaux par l’Anah ou par les collectivités territoriales, et que vous revendez votre bien au bout de 8 ans, vous devrez rembourser 20.000 euros à l’État. Chaque année, vous amortissez 10.000 euros», précise le député Jolivet au Figaro.

Ainsi, ce texte crée «une servitude d’intérêt général pour les logements ayant bénéficié d’un financement de l’ANAH pour opérer un juste partage de la valeur entre le propriétaire et la puissance publique», est-il précisé. L’objectif? Inciter à une détention longue du logement y compris pour les propriétaires bailleurs.

Améliorer la qualité de vie dans le logement
«Il n’est pas normal que la plus-value apportée au logement par des subventions publiques, donc par nos impôts, enrichisse le vendeur. Cet amendement n’est pas fait pour sanctionner le propriétaire mais pour procurer des recettes à l’État ou pour atténuer des attitudes ou des comportements déplacés», explique au Figaro François Jolivet. Les aides ont pour objectif «d’améliorer la qualité de vie dans le logement et de diminuer l’empreinte carbone. Elles ne sont pas destinées à augmenter la valeur du bien», pour le député. Le fichier des logements ayant bénéficié de financements de l’Anah serait transmis aux maires pour information.

Cette mesure n’est pas sans évoquer la contrepartie de la TVA réduite à 5,5% pour les acquéreurs d’un logement neuf à titre de résidence principale dans une zone faisant l’objet d’une rénovation urbaine. Les propriétaires qui bénéficient de cette TVA réduite doivent rester 10 ans dans leur logement, sous peine de devoir rembourser le différentiel entre une TVA à 5,5% et une TVA à 20%. Ce complément d’impôt est diminué d’un dixième par année de détention.

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ens/daily_notes.txt · Dernière modification: 09/06/2024/H10:36:22 de jeannot