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Nicolas Sarkozy condamné par une juge qui avait manifesté contre lui [ElseNews]

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Nicolas Sarkozy condamné par une juge qui avait manifesté contre lui

Jeudi 25 septembre, à 10 h 30, Nathalie Gavarino annonce la culpabilité de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. Quelques heures plus tard, elle dévoile la lourde sentence : cinq ans de prison avec exécution provisoire et mandat de dépôt à effet différé.
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La présidente du tribunal ne s'est pas intéressée pour la première fois à Nicolas Sarkozy dans le cadre du procès. Quelques années plus tôt, lorsque celui-ci était chef de l’État, elle avait affiché son hostilité à son égard. En 2011, la juge d’instruction, la représentante du syndicat USM, avait manifesté contre lui. La raison ? Le président avait pointé la responsabilité des magistrats dans le meurtre de la jeune Laëtitia Perrais, tuée par un criminel multirécidiviste.
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« Nous avons approuvé à la quasi-unanimité une motion pour protester contre cet amalgame »
« Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s’assurer qu’il sera suivi par un conseiller d’insertion, c’est une faute », avait asséné le chef de l’État. De quoi rendre furieux de nombreux magistrats. « Nous avons approuvé à la quasi-unanimité une motion pour protester contre cet amalgame », s’était insurgée Nathalie Gavarino, citée alors par 20 Minutes.
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Deux jours plus tard, la magistrate et une centaine de ses collègues s’étaient rassemblés devant le palais de justice de Nice pour dénoncer, à nouveau, les propos de Nicolas Sarkozy. « Pratiquement tous les magistrats du tribunal sont présents et il y a également les jurés de la Cour d’assises qui ont tenu spontanément à manifester leur solidarité », s’était-elle réjouie, auprès de l’AFP.
Ce jeudi, devant l’ancien président de la République, Nathalie Gavarino a assuré que les faits reprochés étaient d’une « gravité exceptionnelle » et de « nature à altérer la confiance des citoyens ». Nathalie Gavarino a également condamné Nicolas Sarkozy à une amende de 100 000 euros, une interdiction des droits civiques, civils et de famille pendant cinq ans, ainsi qu’une inéligibilité de cinq ans. L’ancien locataire de l’Élysée a été relaxé des chefs de corruption et de financement illégal de campagne électorale, mais reconnu coupable d’association de malfaiteurs. Un certain nombre de personnalités politiques, parmi lesquelles François-Xavier Bellamy et Marine Le Pen, ont exprimé des réserves sur la peine qui a été prononcée.
https://www.lejdd.fr/politique/nicolas-sarkozy-condamne-par-une-juge-qui-avait-manifeste-contre-lui-162312


Le Monde.fr: Condamnation de Sarkozy : nul n’est au-dessus des lois

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/09/26/condamnation-de-sarkozy-nul-n-est-au-dessus-des-lois_6643009_3232.html

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Condamnation de Nicolas Sarkozy : la juge qui l’a envoyé en prison avait manifesté contre lui lorsqu’il était président

https://www.valeursactuelles.com/politique/condamnation-de-nicolas-sarkozy-la-juge-qui-la-envoye-en-prison-avait-manifeste-contre-lui-lorsquil-etait-president

Nathalie Gavarino, la juge qui a condamné Nicolas Sarkozy, le jeudi 25 septembre, dans l’affaire des soupçons de financement libyen, avait déjà exprimé son hostilité envers lui en manifestant contre ses propos visant les magistrats lorsqu’il était président.
Par valeursactuelles.com
Publié le 25 septembre 2025 à 21h22
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, lors de son procès à Paris. Michel Euler/AP/SIPA
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, lors de son procès à Paris. Michel Euler/AP/SIPA
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Nathalie Gavarino, juge dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, a prononcé, le 25 septembre, la culpabilité de l’ancien président. Il a écopé d’une peine de cinq ans de prison, dont une partie avec exécution provisoire, assortie d’une amende de 100 000 euros et d’une inéligibilité de cinq ans. L’ancien chef de l’Etat a été reconnu coupable d’« association de malfaiteurs ». La magistrate qui a annoncé la peine, présidente de la 32e chambre correctionnelle de Paris, n’en était pas à sa première opposition avec Nicolas Sarkozy, un conflit lié au meurtre de Laëtitia Perrais les avait opposés par le passé, a rappelé le JDD.

Nicolas Sarkozy face à la colère des magistrats
En 2011, lorsque Nicolas Sarkozy était le président de la France, il avait mis en cause la responsabilité des magistrats dans l’affaire du meurtre de Laëtitia Perrais, une jeune femme de 18 ans, tuée dans la nuit du 18 au 19 janvier par un criminel multirécidiviste. « Quand on laisse sortir de prison un individu comme le présumé coupable sans s’assurer qu’il sera suivi par un conseiller d’insertion, c’est une faute ». En réponse à cette déclaration qui avait rendu furieux de nombreux magistrats, Nathalie Gavarino avait publiquement pris position contre lui : « Nous avons approuvé à la quasi-unanimité une motion pour protester contre cet amalgame ». Elle a participé à un rassemblement devant le palais de justice de Nice aux côtés de ses collègues et de jurés de cour d’assises.

Comment Nathalie Gavarino a été choisie ?
La désignation de Nathalie Gavarino comme présidente du procès Sarkozy n’a pas été un choix anodin ni pris à la légère. L’affaire aurait nécessité un véritable parcours du combattant au sein du palais de justice de Paris, rapporte le média Blast. Le président du tribunal judiciaire, Stéphane Noël, voulait initialement confier cette tâche à un magistrat hors hiérarchie, un gage d’expérience et de neutralité. Pour ses 21 ans de carrière, c’est elle qui a été retenue.

Procès Fillon : le rôle de Penelope toujours difficile à cerner

https://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-fillon-le-role-de-penelope-toujours-difficile-a-cerner-02-03-2020-8271138.php

François et Penelope Fillon, poursuivis pour détournement de fonds publics, complicité et recel, ont fourni nombre de documents pour tenter de justifier la réalité du travail d’assistante parlementaire de l’épouse de l’ancien Premier ministre.

Par Timothée Boutry
Le 2 mars 2020 à 22h41

« M me Fillon, expliquez-nous le lien avec votre travail. » Inlassablement, Nathalie Gavarino, la présidente de la 32 e chambre du tribunal correctionnel, pose la même question.

Au cours de l'instruction, les avocats de Penelope Fillon et de son mari — poursuivis pour détournement de fonds publics, complicité et recel — ont versé une quantité de documents censés, selon eux, justifier de la réalité de son travail d'assistante parlementaire. Une masse de courriers ou d'échanges mails que la présidente reprend consciencieusement un par un. Sans trahir parfois une certaine perplexité.

Ainsi par exemple de ce courrier arrivé au printemps 2012 au domicile des époux Fillon dans la Sarthe au sujet de la demande de mutation d'un policier. « En quoi a consisté votre travail d'assistante parlementaire ? interroge la présidente. Qu'est-ce que vous proposez comme indication sur le traitement ? Que donnez-vous comme instructions très précisément ? Je n'arrive pas vraiment à cerner votre rôle. » Penelope Fillon, qui revendique parmi ses fonctions la gestion d'une partie du courrier de son mari, explique avoir transmis ses consignes à Sylvie Fourmont, la fidèle secrétaire de François Fillon dans la Sarthe. « Madame Fourmont, au regard de son expérience, avait vraiment besoin de vous pour ça ? » relance Nathalie Gavarino, d'un ton égal. « Oui. C'était utile pour elle d'avoir une double vue », explique la prévenue. « Le rôle de Penelope était de superviser les choses. Elle avait un rôle de donneur d'ordre », avait assuré un peu plus tôt son mari.

François vole à la rescousse de Penelope
Mais la présidente, manifestement dubitative, est tenace. Cette fois, il est question de la lettre envoyée en février 2013 par un médecin manceau préoccupé par la modification du plan de prévention des risques naturels à proximité de sa propriété. « Quelle a été votre indication à Mme Fourmont ? » demande la juge. « Je lui ai dit qu'il fallait en parler aux services du département », répond Penelope Fillon, toujours vêtue de son tailleur-pantalon noir. « Je bute un peu là-dessus. Encore une fois, Mme Fourmont était très expérimentée. Elle ne pouvait pas prendre l'initiative de rédiger un courrier aussi générique ? » A chaque fois que son épouse est mise en difficulté, son mari vole à la rescousse. « Si le courrier était traité de façon automatique par Mme Fourmont, je n'en aurais jamais eu connaissance », assène François Fillon. « Elle ne pouvait pas vous alerter ? » poursuit Nathalie Gavarino. « Je pense que non. Elle a des qualités mais pas celles-là. » La salle pousse des « Oh » d'indignation.

Parmi la litanie des éléments fournis par la défense sur la période 2012-2013 figurent plusieurs mails au contenu plus personnel. Penelope Fillon est ainsi sollicitée sur la présence du couple à un dîner organisé en 2013 au musée d'Art moderne de la Ville de Paris au sujet de la recherche sur le cancer. « Si vous aviez uniquement été l'épouse de François Fillon, vous n'auriez pas également reçu l'invitation ? » questionne la présidente. « Non. Enfin oui, sûrement », bafouille-t-elle. Le parquet national financier (PNF) y voit « des mondanités ». « Ce sont des obligations », réplique du tac au tac François Fillon, qui, à l'époque député de Paris, se met tranquillement en orbite vers la présidentielle. « C'est parfaitement dans son rôle de collaboratrice parlementaire de m'accompagner », insiste-t-il.

Travail d'assistante ou rôle social de l'épouse ?
Entre l'ancien Premier ministre et le parquet, l'opposition est frontale sur le sujet. « Votre épouse était nécessairement impliquée dans la vie politique : cela tombe sous le sens, considère Aurélien Létocart, l'un des deux représentants du PNF à l'audience. Mais la question de ce procès c'est : est-ce que cela mérite une rémunération d'assistante parlementaire ? Vous m'avez opposé la carte joker séparation des pouvoirs mais quelle est la différence entre l'assistante parlementaire rémunérée et le rôle social de l'épouse ? » « Le rôle social de l'épouse d'un parlementaire est une notion qui n'appartient qu'à vous, réplique sèchement François Fillon. Cela mérite qu'on s'interroge sur votre vision très archaïque de la société. »

Bruno Nataf, le second magistrat du parquet, ne s'en laisse pas conter : « Il y a beaucoup de fonctions remplies qui relèvent davantage du rôle social d'un conjoint d'élu, avec un investissement personnel évident. Mais de là à ce qu'il s'agisse d'une activité professionnelle rémunérée, c'est un autre débat… » François Fillon ironise : « Si au moins ce procès permet au procureur de revoir sa vision du rôle social d'une épouse… » Mais au final, c'est bien l'avis du tribunal sur cette question centrale qui va compter.

Audience d'installation du lundi 2 septembre 2024 au tribunal judiciaire de Paris

https://www.linkedin.com/pulse/audience-dinstallation-du-lundi-2-septembre-2024-au-tribunal-anton-ssnje/

Anita Anton
Magistrat - Vice-présidente au Tribunal judiciaire de Paris

9 septembre 2024
Les chefs de juridiction du tribunal judiciaire de Paris ont, à l'occasion de l'audience du lundi 2 septembre 2024, procédé à l'installation des nouveaux magistrats, personnels de greffe et membres de l'équipe autour du juge.
Monsieur Stéphane NOËL, président du tribunal judiciaire de Paris, Madame Laure BECCUAU, procureure de la République de Paris, Monsieur Jean-François BOHNERT, procureur de la République financier ainsi que Monsieur Olivier CHRISTEN, procureur de la République antiterroriste ont, à l'occasion de l'audience solennelle du lundi 2 septembre 2024, procédé à l'installation des nouveaux magistrats, personnels de greffe et membres de l'équipe autour du juge.

L'audience d'installation et de présentation du 2 septembre 2024 s'est tenue en salle d'audience Charlotte Béquignon-Lagarde, en présence de Madame Marie-Noëlle TEILLER, présidente de chambre près la Cour de cassation, Maître Pierre HOFFMAN, Bâtonnier de Paris, de Maître Vanessa BOUSARDO, vice-bâtonnière de Paris.

Félicitations et bienvenue aux collègues nouvellement installé(e)s et mention spéciale pour Mme Anne COTTY et Mme Maïté FAURY que je suis particulièrement heureuse de retrouver au tribunal judiciaire de Paris.

Magistrats du siège nouvellement installés au tribunal judiciaire de Paris:

Madame Stéphanie HEBRARD, première vice-présidente, coordonnatrice du pôle famille et état des personnes
Madame Laure JOSSET-ALDEBERT, première vice-présidente, coordonnatrice du pôle activité économique et commerciale
Madame Rachel LE COTTY , première vice présidente, coordonnatrice du pôle de l’urgence civile
Madame Anne COTTY, première vice-présidente, coordonnatrice du pôle civil de proximité
Madame Frédérique MAREC, première vice-présidente, coordonnatrice du pôle patrimoine et immobilier
Madame Pascale PERARD, première vice-présidente, coordination 16e et 33e chambres
Madame Nathalie GAVARINO, première vice-présidente, présidente “grands procès”
Madame Maïté GEVAERT-FAURY, première vice-présidente adjointe, service des administrateurs provisoires et pôle de l'urgence civile
Madame Bénédicte PEYRAMAURE-DJIKPA, première vice-présidente adjointe, coordonnatrice du pôle de l’exécution
Madame Marie-Charlotte DREUX, première vice-présidente adjointe, pôle patrimoine et immobilier, référente de la 8e chambre civile
Madame Fanny LAINE, première vice-présidente adjointe, arrivée au 30 septembre, pôle de l'urgence civile
Madame Valérie MESSAS, vice-présidente, pôle du contrat, de la responsabilité et de la réparation du préjudice corporel, 1ère chambre
Madame Sophie COUVEZ, vice-présidente, pôle de l'urgence civile
Madame Sarah MASSOUD, vice-présidente, service correctionnel, 16e et 33e chambres
Madame Ariane SEGALEN, vice-présidente, pôle patrimoine et immobilier, 6e chambre, sera installée le 9 septembre 2024
Madame Pascale DEMARTINI, vice-présidente chargée des contentieux de la protection
Madame Marjolène GUIBERT, vice-présidente, pôle du contrat, de la responsabilité et de la réparation du préjudice corporel
Monsieur Bertrand MAZABRAUD, vice-président chargé de l'application des peines
Madame Marine BILLIAERT, vice-présidente chargée de l'instruction, JIRS JUNALCO
Madame Anne-Laure BRUTIN, vice-présidente chargée de l'instruction, JIRS JUNALCO
Madame Marine COTTEREAU, vice-présidente chargée de l'instruction, pôle criminalité financière et cybercriminalité Madame Nadia OTMANI, vice-présidente chargée de l'instruction, service général
Madame Fanny JUNG, vice-présidente chargée de l'instruction, pôle santé publique, accidents collectifs et environnement
Monsieur Olivier ADAM, vice-président chargé des contentieux de la protection
Madame Cassandre AHSSAINI, juge, pôle de l'activité économique et commerciale, 18e chambre
Madame Sylvia BODIN, juge, service correctionnel, 11e et 32e chambres
Madame Laura CONSTANTIN, juge, service correctionnel, 16e et 33e chambres
Madame Sandra MITTERRAND, juge, pôle social, 1ère chambre 4e section
Madame Emeline PETIT, juge, pôle du contrat, de la responsabilité et de la réparation du préjudice corporel, 1ère chambre 1ère section
Madame Charlotte PHELIZON, juge, service correctionnel, 16e et 33e chambres
Madame Mélanie VAUGOIS, juge, service correctionnel, 15e chambre
Monsieur Simon BRUNNQUELL, juge d'instruction, service général
Madame Nathalie PLOFFOIN, juge des libertés et de la détention
Madame Charlène WANPOUILLE, juge des libertés et de la détention
Madame Claire PAUCHER, juge des enfants
Carole-Emilie RAMPELBERG, juge des contentieux de la protection
Monsieur Brice REVENEY, juge des contentieux de la protection
Madame Karine METAYER, juge des contentieux de la protection

Pour le greffe du siège :

Les Directeurs :

Madame Barbara MAISONNEUVE, coordination des services pénaux

Les greffiers :

Madame Sanna BOUBEKA, greffière, tribunal pour enfants
Madame Stellie JOSEPH, greffière, service du surendettement
Monsieur Joris LABOURAYRE, greffier, conseil de prud'hommes
Madame Lois TRAVET, greffière, maison de justice et du droit du 15ème arrondissement
Marie AUDOUARD, greffière, chambres correctionnelles
Madame Salomé BARROIS, greffière, pôle du contrat de la responsabilité et de la réparation du préjudice corporel
Madame Lénaig BLANCHO, greffière, pôle patrimoine et immobilier
Madame Sirine BOUCHAOUI, greffière, pôle civil de proximité, service civil
Madame Séléna BOUKHELIFA, greffière, pôle de l'exécution
Madame Léna BOURDON, greffière, service du surendettement
Madame Camille CHAUMONT, greffière, pôle activité économique et commerciale
Madame Victoria DAMIENS, greffière, pôle famille, état des personnes
Madame Clarisse DUMONTET, greffière, pôle civil de proximité, service civil
Madame Youssra EL IDRISSI, greffière, service accueil unique du justiciable (SAUJ)
Madame Diane FARIN, greffière, activité économique et commerciale
Madame Théo FAZILLEAU, service de l'application des peines
Madame Anne-Laure GLIERE, greffière, service de l'instruction, pôles spécialisés
Madame Valentine HILAIRE, greffière, service de l'instruction, pôle antiterroriste
Madame Mathilde JOVET, greffière, conseil de prud'hommes
Madame Maissam KHALIL, greffière, pôle patrimoine et immobilier
Madame Gwendoline LECUYER, service de la protection des majeurs
Madame Alice LEFAUCONNIER, greffière, pôle économique et commerciale
Madame Laura LOAGEL, greffière, chambres correctionnelles
Madame Solenne MASSON, greffière, tribunal pour enfants
Monsieur Julien MOREL, greffier, service des scellés
Madame Marine MORICE, greffière, service de l'instruction, pôle général mineurs
Madame Fathma NECHACHE, greffière, pôle du contrat de la responsabilité et de la réparation du préjudice corporel
Madame Laurie ONDELE, greffière, pôle activité économique et commerciale
Madame Paola PASETTO, greffière, juge des libertés et de la détention
Madame Tess POUSSARD, chambres correctionnelles

Les adjoints administratifs :

Madame Mathilde RIVET, adjointe administrative, pôle famille, affaires familiales
Madame Karene MARQUES DE SOUSA, adjointe administrative, service centralisateur des frais de justice
Madame Sylvie IBRAHIM, adjointe administrative, conseil de prud'hommes
Madame Dahbia ZID, MJD 15e arrondissement
Madame Aurélie MARTIAS, chambres correctionnelles
Madame Warda DEBBAH, service de l'instruction, pôles spécialisés
Madame Hélène AUDISIO, minutes pénales

Au procès Fillon, la difficile recherche des preuves

https://www.lexpress.fr/societe/au-proces-fillon-la-difficile-recherche-des-preuves_2119865.html?cmp_redirect=true

Paris. Paris - Le procès à Paris des époux Fillon a disséqué lundi les activités de Penelope Fillon jusque dans leurs détails les plus anecdotiques pour tenter de déterminer si celles-ci méritaient un salaire, mais les “preuves” fournies par la défense n'ont pas eu l'effet escompté.
Par AFP
Publié le 02/03/2020 à 20:57, mis à jour le 22/11/2021 à 04:45
Trois ans après l’affaire Fillon, l’ancienne patronne du Parquet National Financier avait été entendue par la Commission d'enquête de l'Assemblée.
François Fillon et son épouse Penelope, à leur arrivée au palais de justice de Paris, le 27 février 2020

afp.com/STEPHANE DE SAKUTIN

“Le sujet est de savoir quelle était la consistance de l'emploi de Mme Fillon”, a résumé la présidente, Nathalie Gavarino.

Devant la faiblesse des preuves matérielles attestant que Mme Fillon, 64 ans, fut l'assistante parlementaire de son mari député, le tribunal a entrepris d'évoquer tous les éléments susceptibles de caractériser ce travail: réel ou fictif ?

Tendue et foisonnante, l'audience a débuté par les témoignages d'acteurs de terrain: préfets, journalistes et anciens collaborateurs du député Fillon.

Ainsi cette assistante chargée de jouer le rôle de “relais” avec les Sarthois à la fin des années 1990. Penelope Fillon était payée pour les mêmes missions: n'y a-t-il pas “un doublon”, s'enquiert la présidente ?

“Non”, répond François Fillon, “car Penelope n'intervenait pas dans la partie urbaine de la circonscription, son travail était concentré sur les cantons ruraux”.

Attribution centrale de Penelope Fillon, la “gestion du courrier” a occupé une large partie des débats. Celle-ci décrit un système alambiqué par lequel elle donnait à la secrétaire de son époux des “directives” concernant les lettres arrivées dans leur manoir, que la secrétaire répercutait aux collaborateurs chargés d'y répondre.

“C'était un rôle de donneur d'ordre”, assure l'ancien Premier ministre. Un peu plus tard, il insiste: “Il faut sans arrêt être sur le dos des collaborateurs pour que le courrier aboutisse”.

Mais les “preuves” promises de longue date par François Fillon, évoquées une à une, n'ont pas semblé convaincre le tribunal. Ces documents avaient déjà examinés pendant l'enquête: les juges d'instruction les avaient balayés.

Ici le courrier d'une femme sur l'IVG, là la lettre d'une autre concernant ses parents déportés…

A chaque pièce, la présidente interroge la “participation concrète” de Penelope Fillon: “Je ne vois pas du tout quelle est votre intervention là-dedans”, “je n'arrive pas à cerner votre rôle”, “un assistant parlementaire n'est pas là pour transmettre du courrier”… Et la secrétaire, “avait-elle vraiment besoin de vous ?”

A la barre, Penelope Fillon s'empêtre, François Fillon tente doctement de préciser ses réponses.

- Eloge funèbre et vernissage -

Les autres documents fournis par la défense tiennent de l'inventaire à la Prévert: un vieil agenda censé démontrer “la densité” des journées, des articles relatant la présence de Penelope Fillon à un vernissage, dans une maison de retraite ou à l'inauguration d'une auberge…

Ou encore ces discours de M. Fillon pour le départ d'un major de gendarmerie ou l'éloge funèbre d'un conseiller général, pour lesquels Penelope Fillon dit avoir rassemblé des “détails”.

“Ce sont des documents très anciens retrouvés par hasard, on ne prétend pas que cela rende compte de manière exhaustive de l'activité”, justifie son conseil, Pierre Cornut-Gentille.

Dans la Sarthe, seuls quelques proches savaient que Mme Fillon était l'assistante de son mari. “C'était plus efficace de la présenter comme épouse”, assure-t-il.

Au fil de l'audience, l'ancien Premier ministre, dont la campagne présidentielle en 2017 avait été pulvérisée par cette affaire, a difficilement caché son agacement.

Il a insisté sur le rôle politique joué par son épouse et sur la spécificité “de la fonction de conjoint-collaborateur” qui était alors répandue.

“Vous ne pouvez pas juger le cas qui vous est soumis sans prendre en compte cet environnement qui était celui de l'Assemblée et du Sénat sur les cinquante dernières années”, a-t-il lancé.

Interrogé sur l'interdiction de ces emplois familiaux, décidée dans la foulée de cette affaire, il a jugé “dommage de priver les parlementaires d'une certaine liberté dans leur organisation”.

Mais la question reste celle de l'effectivité du travail de Mme Fillon. Or, a répété l'un des procureurs, celui-ci relève “davantage du rôle social d'un conjoint d'élu”.

- “Si au moins le procès permettait au parquet de réviser sa vision du rôle social de l'épouse…”, a grincé M. Fillon.

- “Ca marche dans les deux sens !”, a répliqué le magistrat.

Le procès reprend mercredi. La défense interrogera les Fillon sur leurs éléments de “preuve” jeudi.

Nominations au Journal officiel de la République française

https://jorfsearch.steinertriples.ch/name/Nathalie%20Gavarino-Terral

De: Nathalie GAVARINO-TERRAL
magistrate du premier grade placée en position de service détaché
Objet:
Cour d'appel de Versailles
Tribunal de grande instance de Nanterre
Vice-présidents
Groupe:
Cour d'appel de Versailles
Tribunal de grande instance de Nanterre
cour_appel=“Versailles”
magistrat=“Vice-président”
tribunal
tribunal_grande_instance=“Nanterre”
JORFTEXT000030944006(source JORF)nomination29 Juillet 2015
De: Nathalie Gavarino-Terral
auditrice de justice
Objet:
Cour d'appel de Besançon
Tribunal de grande instance de Belfort
Juge de l'application des peines
Groupe:
Cour d'appel de Besançon
Tribunal de grande instance de Belfort
cour_appel=“Besançon”
magistrat=“Juge”
tribunal
tribunal_grande_instance=“Belfort”
JORFTEXT000000229723(source JORF)nomination09 Juillet 2003
De: Gavarino-Terral (Nathalie)
Objet:
auditeurs de justice de la promotion 2001

https://lerubicon.org/type-publication/le-collimateur/

Contre le « salaud de droite » Sarko, Nathalie Gavarino, la juge qu’il vous faut !

https://ripostelaique.com/contre-le-salaud-de-droite-sarko-nathalie-gavarino-la-juge-quil-vous-faut.html

On va être prudents dans l’expression, car la dernière fois qu’on a évoqué notre brillante justice et ces juges de gauche impartiaux que le monde entier nous envie, Riposte Laïque s’est pris une enquête diligentée par le parquet, et une campagne de presse nous accusant d’avoir menacé de mort la juge Bénédicte de Perthuis, qui venait d’interdire aux Français qui le voulaient de voter pour Marine Le Pen et de la condamner à 5 ans de prison, rien de moins !

https://www.nouvelobs.com/justice/20250130.OBS99690/proces-du-rn-des-juges-menaces-de-mort-sur-un-site-d-extreme-droite-une-enquete-ouverte.html

La grande cheftaine des juges, Anne-Marie Le Quéau, était même, chose rare, montée au créneau pour défendre ses pauvres magistrats, ce qui lui avait valu cette mise au point de Riposte Laïque.

Mais ce jour, la juge bobo-gaucho Bénédicte de Perthuis a trouvé plus fort qu’elle. Et ils ont assuré le coup, puisqu’ils ont mis à la tête du tribunal qui jugeait Sarkozy exactement la même juge que celle qui avait condamné François Fillon à 5 ans de prison, dont 2 ferme, et 375.000 euros. Elle s’appelle Nathalie Gavarino. Décidément, le pauvre Fillon n’a pas eu de chance avec les femmes juges, puisque c’est la présidente du Parquet National Financier – un truc mis en place par Hollande pour que des juges de gauche harcèlent des politiciens de droite -, Éliane Houlette, qui a été l’exécutante zélée d’ordres venus d’au-dessus pour flinguer Fillon par un coup d’État médiatico-judiciaire, avec Le Canard Enchaîné en mission.

Et en plus, la juge Nathalie Gavarino était une leader syndicale, en 2011, à Nice, à la tête de l’Union Syndicale des Magistrats, qui orchestrait avec tous les juges pourris de gauche de grandes manifestations parce que Sarkozy, alors président de la République avait osé protester publiquement – suite à un nouveau meurtre d’un multirécidiviste qui n’avait rien à faire en liberté – contre le laxisme des juges. Comme présidente impartiale, on fait difficilement mieux !

https://www.ladepeche.fr/article/2011/02/10/1010826-en-direct-la-justice-dans-la-rue.html

Quatorze ans plus tard, la juge Nathalie Gavarino, par un verdict qui se veut humiliant pour l’ancien président de la République, l’obligeant, même s’il fait appel, à aller dormir en prison, a pris sa revanche, et quelle vengeance. Un scandale politico-judiciaire de plus, qui s’ajoute à une liste déjà longue…

Coluche, quand il parlait de Force Ouvrière, disait avec humour « FO, le syndicat qu’il vous faut ».

Nous pourrions reprendre en disant que nous avons bien sûr confiance en la justice de notre pays et que, pour envoyer les « salauds » de droite en prison, nous avons « Nathalie Gavarino, la juge qu’il vous faut ! »

Bien sûr, nous demandons à nos lecteurs d’éviter dans les commentaires tout propos qui pourrait être considéré comme une menace, mais ils ont le droit, bien entendu, d’exprimer à leur façon leur admiration pour une justice qui est rendue au nom du peuple français…

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https://ripostelaique.com/contre-le-salaud-de-droite-sarko-nathalie-gavarino-la-juge-quil-vous-faut.html

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https://www.lesbiographies.com/Biographie/GAVARINO-Nathalie,204758

https://www.lesbiographies.com/#/Actualites/

https://ripostelaique.com/contre-le-salaud-de-droite-sarko-nathalie-gavarino-la-juge-quil-vous-faut.html

Nathalie Gavarino, la juge qui a condamnée jeudi Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison dans l'affaire dite des soupçons de financement libyen, a un passé hostile à l'ex-chef de l'État. En 2011, elle avait manifesté contre ce dernier sous la bannière de l'union syndicale des magistrats. Et ce n'est pas la première figure de la droite qu'elle met en prison.

https://www.europe1.fr/Police-Justice/passe-de-syndicaliste-manifestation-contre-nicolas-sarkozy-qui-est-nathalie-gavarino-la-juge-qui-a-condamne-lex-chef-de-letat-774188

Elle est à l'origine d'un véritable séisme politique, médiatique et judiciaire. Nathalie Gavarino est la femme derrière la décision jugée “d'une gravité extrême pour l'État de droit” pour Nicolas Sarkozy. Et pour cause, c'est elle qui a condamné jeudi l'ex-président de la République. 5 ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire, 100.000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité, pour association de malfaiteurs dans la tentaculaire affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. Mais qui est celle dont le jugement laisse à penser qu'elle ne porte pas Nicolas Sarkozy dans son coeur ?

Un appel à manifester contre Nicolas Sarkozy
Si ressenti il y a, il ne date pas d'hier : en 2011, il y a 14 ans, Nathalie Gavarino exprimait son hostilité à l'égard du chef de l'État. Elle était en effet la représentante de l'USM, l'union syndicale des magistrats, qui se dit officiellement apolitique. Et dans son costume de syndicaliste, Nathalie Gavarino avait publiquement appelé à manifester contre Nicolas Sarkozy.

Comme nombre de ses confrères, elle n'avait pas supporté les propos du président qui mettait en cause la responsabilité des magistrats à la suite de l'assassinat de Laëtitia Perrais, une jeune serveuse de la région nantaise, violée puis tuée par un multirécidiviste qui n'aurait jamais dû se trouver dehors.

Après avoir mené ce rassemblement d'une centaine de personnes devant le tribunal de Nice, Nathalie Gavarino a ensuite poursuivi sa carrière. Nice, Belfort,Toulouse… et enfin Paris. C'est là que cette magistrate a aussi croisé le chemin d'un autre ancien candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon, qu'elle a condamné à 5 ans de prison en 2020 dans l'affaire dite des “emplois fictifs”.

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elsenews/spot-2025/09/juge-sarkozy.txt · Dernière modification: 26/09/2025/H15:11:46 de jeannot