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La squatteuse a fait le mauvais choix en occupant la résidence secondaire d’un magistrat [ElseNews]

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La squatteuse a fait le mauvais choix en occupant la résidence secondaire d’un magistrat

Marion a écopé de six mois de prison avec sursis probatoire pour avoir squatté la résidence secondaire d’un magistrat nîmois.

Mis à jour le 12/08/25 06:00

Le juge dont la résidence secondaire a été squattée connaît bien la marche à suivre et a lancé une procédure judiciaire à l’encontre de la squatteuse.
Le juge dont la résidence secondaire a été squattée connaît bien la marche à suivre et a lancé une procédure judiciaire à l’encontre de la squatteuse. Crédit Photo : de Art - stock.adobe.com
Marion, 39 ans, a forcé le volet d’une maison le 3 août dernier. Pensant que la maison était vide, elle est rentrée illégalement dans les lieux pour les occuper. Elle n’a pas pensé à s’informer de l’identité du propriétaire : un magistrat nîmois. Ce dernier n’est pas resté les bras croisés face au squat de sa résidence secondaire. Il connaît bien la marche à suivre et a lancé une procédure judiciaire à l’encontre de la squatteuse.

Cette dernière a été condamnée à six mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans, avec obligation de soins, par le tribunal judiciaire de Montpellier. Cela signifie que la peine est suspendue si Marion respecte les obligations énoncées par le juge. Elle est sous conditions. Si Marion ne la respecte pas, elle sera incarcérée et sa fille de 17 ans sera placée.« Madame est une toxicomane », pointe le ministère public. Effectivement, elle consomme du cannabis et a une addiction à l’héroïne. Elle a également fait une tentative de suicide en avril.

Des cohabitations chaotiques
Marion n’en est pas à son coup essai. Elle a déjà été expulsée par les forces de l’ordre après avoir occupé le logement d’un homme souffrant de troubles bipolaires. Elle ne s’est pas introduite illégalement dans les lieux chez cet homme, prénommé, Christophe, puisque ce dernier a accepté de son plein gré d’héberger Marion et sa fille, alors à la rue, en novembre 2023, à Saint-André-de-Sangonis, dans l’Hérault, de manière informelle. Le compagnon de Marion les a rejoints avec son chien, huit chats et un furet. Christophe ne s’est plus senti chez lui et a quitté son propre domicile pour vivre chez ses parents tout en continuant à payer son loyer. La mère de Christophe a porté plainte en indiquant ne plus pouvoir rentrer dans le domicile de son fils. Marion a été expulsée par les forces de l’ordre quelques mois plus tard mais Christophe a récupéré un logement saccagé avec des excréments sur le sol et les murs et de l’urine dans la baignoire. « J’ai déconné, je traversais une mauvaise passe », tente de justifier Marion. Avant de proclamer : « Je ne suis pas une criminelle ! »

Le tribunal a relaxé Marion pour les faits commis chez Christophe, l’occupation du logement ne pouvant pas être apparentée à un squat, Marion n’étant pas entrée illégalement dans les lieux. Elle a toutefois interdiction de paraître chez lui, tout comme chez le magistrat et chez Clément, qui hébergeait son compagnon puis la famille entière. « Il a insisté pour que je vienne ! », se défend Marion, selon Midi Libre . Clément est parvenu à la mettre dehors en avril 2025. Marion a également été relaxée pour son maintien chez Clément. Elle ne peut toutefois plus entrer en contact avec lui.

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Les squatteurs de sa maison partent en vacances, la propriétaire la récupère et change les serrures... elle risque aujourd'hui la prison

À Carcassonne, une propriétaire se retrouve face à la justice pour avoir profité du départ en vacances de ses squatteurs afin de récupérer sa maison en changeant les clés.
Face à la loi, les propriétaires sont bien souvent démunis dans leur lutte contre les squatteurs. La preuve avec cette nouvelle histoire, relatée par Cnews, dans laquelle Maria, propriétaire d’une maison à Carcassonne, dans l’Aude, a employé les grands moyens pour se débarrasser des squatteurs.
En effet, sa petite maison de banlieue était squattée par une famille, qui a refusé de quitter les lieux à la fin du bail, en mai 2022, et qui ne paye même plus les loyers depuis plusieurs mois.
Crédit photo : X / Gossip Room
À l’été 2022, la famille de squatteurs est partie en vacances. L’occasion était trop belle pour Maria qui a profité de l’absence des squatteurs pour remettre la main sur son bien immobilier. Elle a alors vidé la maison de leurs effets personnels, organisant même un vide-grenier, et a changé les serrures.
“J’ai vidé la maison entièrement. Et quand ils sont rentrés de congés, ils ont appelé la police. Ils ont fait un constat d’huissier, j’ai été convoquée et on est en pleine procédure”
Elle risque 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende
Maria expliquait avoir agi ainsi par calcul car les impayés, qui pesaient trop lourd dans le remboursement du crédit de cette maison, risquaient de s’éterniser sur plus d’un an avant qu’une décision de justice ne soit prononcée.
« J'ai pensé à la trêve hivernale, j'ai pensé à ce qui allait se passer derrière, à l'argent que j'allais perdre surtout. Parce que ça fait déjà 5 mois qui c'est moi qui comble le crédit et eux ne me payent pas. Je me suis dit, je vais me retrouver à plus de 20 000 euros. Je n'étais pas prête à les perdre »
Crédit photo : Midi Libre
Le problème, c’est qu’en vidant la maison ainsi, elle se retrouve accusée de vol avec effraction. Elle risque 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende pour avoir expulsé ces gens elle-même.
https://www.demotivateur.fr/lifestyle/les-squatteurs-de-sa-maison-partent-en-vacances-une-proprietaire-risque-la-prison-pour-l-avoir-recuperee-45038

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