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La Montagne: "Je ne prenais quasiment plus de cachets, là j'en prends toute la journée" : le relogement en souffrance de deux Aurillacois [ElseNews]

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La Montagne: "Je ne prenais quasiment plus de cachets, là j'en prends toute la journée" : le relogement en souffrance de deux Aurillacois

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“Je ne prenais quasiment plus de cachets, là j'en prends toute la journée” : le relogement en souffrance de deux Aurillacois
À la suite d’un arrêté municipal en date du 17 juin 2025, des locataires d’un immeuble du centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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aurillacois sont priés de quitter leur logement. Une situation difficile à vivre. Ils témoignent.
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Par Camille Gagne Chabrol

Publié le 30 juillet 2025 à 13h44
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Un arrêté est posé depuis le 17 juin dernier sur cette porte d'immeuble. © Jérémie FULLERINGER
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“Quand je sors faire un tour, je ne suis pas sûr que l’immeuble sera encore debout…”, soupire Christopher Bos en déverrouillant la porte de son immeuble aurillacois. Sous le carreau brisé, vulgairement rafistolé, un arrêté municipal est placardé.

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Affaire Cantal habitat : de “graves carences” et des “actes répréhensibles” relevés par la chambre régionale des comptes
Daté du 17 juin dernier, celui-ci indique que le bâtiment “est interdit temporairement à l’habitation […] dans un délai de 48 heures ”. Un mois plus tard, lui et l’autre locataire sont pourtant toujours là.

“Il me manque des garants …”
Depuis 2021, l’homme de 34 ans vit ici, au premier étage de cet immeuble du centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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. Un bâtiment en bien mauvais état. Depuis février 2024, à la suite des dégâts causés par une fuite d’eau jamais réparés, les locataires ne paient d’ailleurs plus de loyer.

Un dégât des eaux causé à cause d'une fuite en février 2024.
Mais le vrai couperet tombe le 17 juin dernier. Un devis effectué révèle que l’immeuble “n’est pas relié à la terre” entraînant un “risque de danger de mort pour les occupants”. Mise aux normes de l’électricité, fuite du chauffe-eau, infiltration… La liste des problèmes est longue et la mairie prend alors un arrêté. Mais comment se reloger rapidement ? Christopher Bos explique n’avoir eu aucune solution de la mairie. Alors que cette dernière assure qu’il aurait refusé “d’être temporairement logé à l’hôtel”.

Quant à Sandy, la locataire du deuxième, elle a eu beau chercher, elle n’a pas trouvé un autre endroit pour elle, sa fille et son gendre. “Il me manque des garants, je suis au RSA et les prix sont élevés…”, soupire, lasse et anxieuse, la quadragénaire. “Dans ces dossiers qui sont toujours délicats et sensibles, le propriétaire est tenu de procéder aux travaux et, dans cette attente, d’assurer le relogement temporaire des locataires. En l’occurrence, celui-ci a fait savoir à la commune qu’il n’était pas en capacité”, commente de son côté la mairie d’Aurillac, qui assure faire de son mieux “pour se substituer à la carence du propriétaire”.

Trois, quatre dossiers par logement
Contacté, le bailleur social Cantal Habitat a pris le relais. Sandy sera relogée à Brouzac et rentrera dans les lieux, mais “seulement en août”. Si elle “s’estime heureuse”, elle regrette “la terreur” causée par l’arrêté. Cette situation ? C’est un condensé “de souffrance. Je ne prenais quasiment plus de cachets, là j’en prends toute la journée.”

Christopher Bos, lui, a reçu deux propositions de logement : un 23, puis un 26 m², contre son 70 m² actuel. Il a refusé la première et fera de même pour la deuxième. “C’est impossible !”, assure le locataire, déconfit. Déjà suivi pour dépression, l’homme a besoin d’espace et craint de replonger. C’est simple, “quand j’ai su à quoi ressemblait le premier appart, j’ai appelé mon psy.”

La situation des habitants de l’immeuble est “prioritaire”, assure de son côté Grégory Laffaire, directeur général de Cantal Habitat.

“On regarde toujours le taux d’effort (le loyer ne doit pas dépasser 30 % de ses revenus) que peut faire le locataire par rapport au prix du loyer et son revenu pour qu’il ne soit pas pris à la gorge.”
Grégory Laffaire (directeur général de Cantal Habitat)
À cela, il faut ajouter la réalité du marché locatif. “Pour chacun de nos logements, on a en moyenne trois, quatre dossiers et seulement deux pourcents de vacance sur la totalité de notre parc locatif dans le département.”

Quelle solution ? “Au bout de trois refus, comme la réglementation l’y autorise, la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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d’Aurillac engagera une procédure d’expulsion de ce locataire”, notifie la mairie. Cantal Habitat assure, de son côté, qu’au vu de la situation prioritaire, une solution sera trouvée quoi qu’il arrive. Le dossier de Christopher Bos sera revu en août prochain. En attendant, “il reste”.

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"Créer une dynamique commune" : les commerçants d'Aurillac prêts pour quinze jours un peu spéciaux

marina boutique prêt à porter rue forgerons © Adriano Tiniscopa
« Cet événement est l’occasion de faire rester les Aurillacois en centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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», explique Monique, inspectant quelques vêtements installés sur des portants, rue des Forgerons. Ancienne commerçante de la rue du Salut, désormais retraitée, elle connaît bien la « quinzaine commerciale », ou la « braderie », organisée par l’association des commerçants du centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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(Cœur Aurillacois). Cette année, l’événement a débuté lundi 28 juillet et court jusqu’au jeudi 14 août.
Des prix intéressants
« Après un sondage auprès des commerçants, on s’est mis d’accord pour que la quinzaine soit à cheval sur juillet et août », explique Jean-Daniel Chastel, président de Cœur Aurillacois et assureur. Dans le centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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, tables et étals ont commencé à être installés dans la rue ce lundi 28 juillet. « Il n’y a pas grand-chose d’ouvert en général le lundi », confie une Aurillacoise venue flâner. « Autrement, la braderie est intéressante pour les prix, ça permet de repasser plus tard pour un vêtement qu’on a repéré », poursuit-elle. « L’occasion fait le larron?! », s'exclame-t-elle.
Pendant quinze jours, les commerces vont donc mettre en place des offres promotionnelles ou bien ouvrir pendant la pause méridienne. « Chaque boutique fait comme elle le souhaite. Fin de séries en promo ou remises particulières, ça permet de faire des affaires?! », explique Dominique, commerçante de prêt-à-porter rue des Forgerons et secrétaire de l’association des commerçants du centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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. Pour déballer leurs marchandises à l’extérieur, les boutiques ont une autorisation par arrêté municipal. Certains commerçants ont déjà affiché sur leur devanture le fanion « Cœur Aurillacois ».
Une dynamique commune
Le but de cette manifestation commerciale est de créer une « dynamique commune », raconte Lénaïg, gérante d’un commerce de lingeries. Elle souligne toutefois la « trop grande amplitude de l’événement ». Même son de cloches dans un autre magasin : « Quinze jours, c’est un peu long, il y a plein d’autres choses à gérer. »
La braderie repose surtout sur le bon vouloir des boutiques. « On déballe tout et c’est à nous de jouer le jeu, ça permet aux locaux de profiter de remises intéressantes, c’est comme ça tous les ans, j’ai toujours connu ça depuis mon enfance?! », déclare Marina, gérante d’une boutique de prêt-à-porter.
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