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Après l’expulsion d’un chercheur français des États-Unis, Paris tient tête à Washington [ElseNews]

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Après l’expulsion d’un chercheur français des États-Unis, Paris tient tête à Washington

Paris reste ferme sur ses positions après l'expulsion d'un chercheur français des États-Unis et la découverte par Washington, selon le ministère de l'Enseignement supérieur français, de « prises de position personnelles » sur son téléphone portable concernant la politique de l'administration Trump.
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Une version contestée de l'autre côté de l'Atlantique. Vendredi, Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère américain de la Sécurité intérieure, expliquait que « toute affirmation selon laquelle son refoulement a été fondé sur des convictions politiques est totalement fausse ». Elle affirmait également que « le chercheur français en question était en possession d'informations confidentielles contenues sur un appareil électronique et issues du laboratoire national de Los Alamos (berceau de la bombe atomique au Nouveau-Mexique), en violation d'un accord de confidentialité ».
��Chercheur français refoulé des USA ➡️ “Des conversations personnelles entre ce chercheur et d’autres de ses proches ont été au cœur des discussions qu’il a eues avec le service d’immigration”, rapporte Philippe Baptiste, ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur. pic.twitter.com/grQn46wjyw — franceinfo (@franceinfo) March 23, 2025
Ce dimanche, au micro de France Info, Philippe Baptiste, ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, maintenait la position française sur le sujet : « Je crois qu'il n'y a pas de polémique. Des prises de position politiques dans des conversations personnelles entre ce chercheur et ses proches ont été visiblement au cœur des discussions qu'il a eues avec le service d'immigration aux États-Unis, ce qui a généré l'ensemble de cette histoire. »
« Liberté d'opinion »
Une version également défendue par le CNRS, qui estimait dans Le Monde que « le chercheur a scrupuleusement respecté les accords existants entre la Nasa (Agence spatiale américaine) et le Cnes (Centre national d'études spatiales) sur les données des missions auxquelles il participe ». L'échange au centre des débats, toujours selon le quotidien, évoquait en réalité les « capacités réciproques des chercheurs américains et français à organiser des manifestations dénonçant les attaques de l'administration Trump contre la science ».
En mission pour le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le chercheur français devait se rendre à une conférence près de Houston, au Texas. Arrivé le 9 mars, il aurait vu son matériel personnel confisqué et aurait été renvoyé en Europe dès le lendemain. On lui aurait signifié qu'une enquête du FBI allait être ouverte, mais les charges ont depuis été abandonnées. D'après une source diplomatique à l'AFP vendredi, il lui aurait été reproché des messages « qui traduisent une haine envers Trump et peuvent être qualifiés de terrorisme ».À LIRE AUSSI « Venez respirer chez nous » : l'appel du président de l'université PSL aux chercheurs américains À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre
Le chercheur, dont les appareils électroniques ont été fouillés par la douane américaine, n'a pas souhaité s'exprimer et tient à rester anonyme, précise France Info. Philippe Baptiste dit, lui, défendre la « liberté d'opinion ». « La recherche libre et les libertés académiques sont des valeurs que nous continuerons à revendiquer fièrement. Je défendrai la possibilité pour tous les chercheurs français d'y être fidèles, dans le respect de la loi », a-t-il notamment ajouté.
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