Un homme a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Lyon à un an de prison ferme pour avoir brûlé en juin dernier un Coran devant une mosquée de Villeurbanne (Rhône).
La justice s'est prononcée. Un homme de 27 ans a été condamné ce mercredi 30 juillet à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir brûlé début juin un Coran devant une mosquée de Villeurbanne (Rhône). Une peine qui a été assortie d'une interdiction de deux ans de paraître dans cette même villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia
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Jugé pour «dégradation commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion», le prévenu s'est défendu «d'être un islamophobe», se disant «victime de sa maladie», une schizophrénie paranoïde qu'il traite depuis ses 18 ans.
Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés
L'auteur, «suivi depuis plusieurs années pour des troubles psychiatriques», avait reconnu sa culpabilité lors de sa garde à vue, avait précisé le parquet au moment de la commission des faits. Il avait tenté de se défendre en écartant tout lien entre son geste et l'Islam : «Je comprends que mon geste a été très grave. Pour moi, c'était juste un livre, c'était pas contre les musulmans eux mêmes».
La procureure, Hannah Tellier, avait quant à elle estimé que le prévenu présentait «un risque de réitération majeur», réclamant en outre 15 mois de prison ferme pour son geste.
Les actes antimusulmans en hausse de 72%
Pour rappel, le condamné s’était introduit dans la nuit du 1er au 2 juin dans la mosquée de Villeurbanne, peu avant la première prière du matin. Sur place, il avait alors volé le livre saint avant de l’incendier à l’extérieur du bâtiment.
Un témoin avait éteint les flammes mais avait attendu le lendemain pour signaler les faits aux responsables des lieux. Ces derniers avaient ensuite porté plainte et transmis des images de vidéosurveillance aux enquêteurs qui ont arrêté le soir-même le suspect.
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L'incendie a été dénoncé comme un acte ouvertement «islamophobe» par plusieurs responsables religieux, ainsi que des élus locaux.
Les trois premiers mois de 2025 ont été marqués par une recrudescence des actes antimusulmans, en hausse de 72% par rapport à la même période en 2024, avec 79 cas recensés, selon un décompte du ministère de l'Intérieur.
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