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26/12/2025/H00:53:54

l’ambassadeur de France en Algérie convoqué

Quelques semaines après l’arrestation de Boualem Sansal, les tensions entre la France et l’Algérie sont à leur comble. Ce dimanche 15 décembre, rapporte Le Figaro, trois médias algériens parmi lesquels le quotidien gouvernemental, consacrent leur une à la convocation de l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, par les Affaires étrangères algériennes. « Dernière sommation ! », « L’Algérie prévient Paris : la patience a des limites » ou encore « Une sévère mise en garde d’Alger », peut-on lire dans ces organes de presse.
Cette décision des autorités algériennes serait liée à la diffusion la semaine dernière d’un documentaire, sur la chaîne de télévision étatique et sur la chaîne publique d’information en continu AL24, qui affirmait que les services de renseignements algériens avaient « déjoué un complot orchestré par les services de renseignements français visant à déstabiliser l’Algérie ».
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Selon la presse algérienne, l’ambassadeur de France se serait vu informer qu’Alger n’accepterait plus de telles « pratiques et actes de chantage » de la part des autorités françaises, mais aussi de la part des « cercles qui collaborent avec elles, notamment les lobbys et les factions de l’extrême droite ».
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Selon les mêmes médias, les autorités algériennes accusent également les autorités françaises d’autoriser des individus « hostiles aux institutions de l’État » algérien à se réunir dans les locaux diplomatiques français en Algérie et de fournir une protection à des groupes « terroristes », tels que le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et Rachad, mouvement créé en Europe en 2007 qui rassemble des opposants en exil, dont des ex-cadres du Front islamique du salut (FIS).
Cette aggravation des relations franco-algériennes survient dans un contexte marqué par l’arrestation du Franco-algérien Boualem Sansal. Cet écrivain critique du pouvoir algérien a été arrêté à l’aéroport d’Alger mi-novembre, en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui réprime l’ensemble des atteintes à la sûreté de l’État. L’opacité, néanmoins, domine : si l’agence de presse officielle algérienne a qualifié l’écrivain de « pantin du révisionnisme anti-algérien », aucune information n’a filtré sur les motifs précis retenus contre lui.
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Il a reçu le soutien de nombreux responsables politiques et intellectuels français, dénonçant une arrestation arbitraire et une atteinte à la liberté d’expression. Du côté du gouvernement, la ministre de la Culture Rachida Dati a déploré une « détention sans fondement sérieux ».
https://www.lejdd.fr/international/derniere-sommation-severe-mise-en-garde-lambassadeur-de-france-en-algerie-convoque-sur-fond-daccusations-de-destabilisation-du-pays-152899

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International
«Leur civilisation s’effondrera» : la charge féroce du président turc Erdogan contre l’Occident
Pour le dirigeant turc, « le progrès de l’Occident repose sur le sang, les larmes et le génocide » et mènera à l’effondrement de la civilisation occidentale, contrairement à la civilisation orientale, « divine et humaine » qui « s’épanouira ».

Marie Darout
05/12/2024 à 11:21, Mis à jour le 05/12/2024 à 11:40
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors du sommet de l'Organisation des Etats turcs au Kirghizistan, le 6 novembre 2024.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors du sommet de l'Organisation des Etats turcs au Kirghizistan, le 6 novembre 2024. © Vladimir Voronin/AP/SIPA
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré, dans un discours prononcé le 26 novembre dernier à Ankara, que les progrès de l’Occident reposent sur « le sang, les larmes, les massacres, le génocide et l’exploitation », rapporte le média turc Memri TV.

Il avertit que le jour viendra où la civilisation occidentale « s’effondrera », là où la civilisation orientale, qu’il défend, pleine « d’amour divin et humain », s’épanouira et s’élèvera.

Lors de son allocution, Recep Tayyip Erdoğan a également déclaré que le monde numérique, de plus en plus influent, érodait les valeurs morales à grande échelle, jouant notamment un rôle important dans la propagation de l’islamophobie. « Il nous faut reconnaître que les médias numériques ne sont pas simplement un outil de divertissement ou de profit. Le mouvement numérique s’efforce de créer une religion artificielle en sapant toutes les religions et toutes les valeurs du monde » a déploré le leader turc.

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« Étouffer la civilisation orientale »
Il a en outre évoqué une islamophobie croissante en Occident, soulignant notamment la position passive des pays occidentaux à l’égard des actions d’Israël à Gaza. « La marche de l’Occident, motivée par le sang, les larmes, les massacres et l’exploitation, représente une période de domination visant à étouffer la civilisation humaine orientale », a-t-il estimé, avant d’ajouter que « les auteurs des massacres à Gaza et dans d’autres pays islamiques cherchent à exterminer les musulmans ». En octobre dernier, la Turquie avait déjà soumis une lettre aux Nations Unies, signée par 52 pays et deux organisations intergouvernementales, appelant à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël.

Il est à noter que la Turquie est un allié militaire des Occidentaux dans le cadre de l’Otan, tout en entretenant de bonnes relations avec des pays hostiles à Washington et à l’UE, tels que la Russie. Ces dernières années, la Turquie s’est inscrite à rebours de l’Occident sur certains dossiers, requérant des systèmes de défense antiaérienne russe, alimentant des tensions militaires avec la Grèce ou encore menaçant ouvertement Israël.

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