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Comment l'Occident favorise le rapprochement Chine-Russie : Tarifs sur les véhicules électriques chinois [ElseNews]

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25/12/2025/H23:55:36


Comment l'Occident favorise le rapprochement Chine-Russie : Tarifs sur les véhicules électriques chinois

(Halifax) Il est important pour le Canada de protéger un secteur de l’économie dans lequel il a beaucoup investi, malgré de potentielles représailles de la Chine, a affirmé la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, mardi. Elle réagissait aux menaces formulées par l’ambassadeur chinois dans une entrevue accordée à La Presse. Publié à 9h14
Mis à jour à 10h03
« Premièrement, les véhicules électriques c’est un secteur de notre économie très important et nous avons vu que nous avons fait beaucoup d’investissements dans ce secteur », a-t-elle répondu en point de presse.
Les ministres du Cabinet de Justin Trudeau sont réunis à Halifax, en Nouvelle-Écosse, en prévision de la reprise des travaux parlementaires le 16 septembre.
« C’est important quand nous voulons avoir un pays et un monde où on peut reconnaître que les changements climatiques sont une réalité », a-t-elle ajouté.
Le nouvel ambassadeur chinois au Canada, Wang Di, a affirmé que son pays prendra « des mesures fermes et nécessaires pour protéger les droits et les intérêts des entreprises chinoises » lors d’une entrevue éditoriale accordée à La Presse lundi.
« La Chine prendra évidemment des mesures fermes et nécessaires pour protéger les droits et les intérêts des entreprises chinoises », a tranché l’ambassadeur Wang Di, entré en fonction il y a de cela trois mois.
Le Canada a emboîté le pas hier aux États-Unis lundi en imposant des tarifs douaniers de 100 % sur les véhicules électriques construits en Chine – une taxe à l’importation qui atteindra 106,1 % le 1er octobre puisqu’elle s’ajoutera au tarif de la nation la plus favorisée de 6,1 % qui s’applique actuellement. Autrement dit, le prix du véhicule doublera.
Cela s’accompagne de tarifs de 25 % sur l’aluminium et l’acier chinois à compter du 15 octobre et de taxes potentielles sur des produits comme les puces électroniques et les cellules solaires.
La Chambre de commerce du Canada faisait partie des organismes qui avaient demandé au gouvernement de s’aligner avec les États-Unis sur cette question. Il était « fondamental » de le faire étant donné l’intégration des chaînes de production dans l’industrie automobile, selon la Canadian Vehicles Manufacturers Assocation (CVMA) qui a salué la décision.
Le gouvernement estime que la Chine emploie des pratiques déloyales en subventionnant indûment ses constructeurs automobiles qui vendent ensuite des véhicules électriques moins chers que ceux produits en Amérique du Nord. Des experts s’inquiètent d’ailleurs de voir que les consommateurs auront moins d’options abordables pour prendre le virage électrique.
Or, d’autres secteurs de l’économie, comme celui de l’agriculture, pourraient écoper. La Chine avait déjà imposé des restrictions au canola canadien en 2019 à la suite de l’arrestation de la directrice des finances de Huawei. Elle avait également suspendu les importations de porc canadien.
« C’est certain que nous sommes inquiets de représailles que la Chine pourrait décréter sur nos produits », a reconnu le directeur général de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), Charles-Félix Ross.
Vaut-il la peine d’imposer de sacrifier d’autres pans de l’économie en imposant des tarifs sur les véhicules électriques chinois ?
« À ce moment, nous, nous n’avons pas d’autres choses à dire sur ça, a affirmé Mme Anand. Mais bien sûr, nous continuons d’examiner tous les secteurs de notre économie pour déterminer où nous pouvons accomplir des avantages économiques pour notre pays. »
La ministre des Finances et vice-première ministre, Chrystia Freeland, et la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, ont toutes deux souligné lundi que la décision d’imposer des tarifs avait été prise dans l’intérêt national. Mme Joly a ajouté que le gouvernement voulait « protéger la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques au Canada et, bien sûr, en Amérique du Nord ».
Avec Mélanie Marquis et Julien Arsenault, La Presse

Ottawa veut stimuler la productivité
Barrières au commerce interprovincial, paperasserie, irritants réglementaires à la frontière canado-américaine… Le gouvernement Trudeau veut augmenter la productivité pour faire croître l’économie canadienne. « Malgré des indicateurs économiques très solides, nous avons du travail à faire pour examiner les causes du faible taux de productivité et [évaluer] comment nous pouvons faire croître l’économie », a expliqué la présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, en point de presse lundi. Elle a annoncé la mise sur pied immédiate d’un groupe de travail pour éliminer les obstacles qui nuisent à la productivité à la fois dans les secteurs publics et privés. Elle rencontrera également les ministres provinciaux de l’Économie en compagnie du ministre des Affaires intergouvernementales le mois prochain dans le but d’éliminer les barrières qui nuisent au commerce entre les provinces. Le Québec est la province où ces obstacles sont les plus nombreux, selon l’Institut économique de Montréal. En 2023, le groupe de réflexion de droite a recensé 35 exceptions à l’Accord de libre-échange canadien conclu en 2017. Elle rencontrera également son homologue américaine la semaine prochaine dans le cadre de négociations au Conseil de coopération Canada – États-Unis en matière de réglementation pour éliminer les irritants réglementaires à la frontière.
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