Trois jours après les actes de sabotage coordonnés ayant visé plusieurs lignes à grande vitesse, un militant d’ultragauche a été arrêté ce dimanche 28 juillet sur un site SNCF de Seine-Maritime.
Après l’attaque survenu tôt ce vendredi 26 juillet, à quelques heures du début des Jeux olympiques, via des actes de sabotage coordonnés qui ont visé plusieurs lignes à grande vitesse, une première interpellation a eu lieu ce dimanche. Un militant d’ultragauche a été arrêté sur un site SNCF de Seine-Maritime, à Oissel, selon des sources policières. L’homme avait dans son véhicule «des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF», des «pinces coupantes», un «jeu de clés universelles» notamment, ainsi que de la littérature en lien avec l’ultragauche, a-t-on ajouté de même source.
Samedi, un message de soutien à la série d’actes de sabotage commis vendredi 26 juillet contre le réseau des lignes à grande vitesse de la SNCF avait déjà été reçu par plusieurs médias, a-t-on appris de sources proches du dossier. Le message avait été adressé par mail à plusieurs médias, dont la Provence, qui l’a divulgué, ainsi qu’à des titres de la presse étrangère.
Signé «une délégation inattendue», il justifiait les actions et critique les Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août) en ayant recours à une dialectique utilisée par les militants de l’ultragauche anarchiste. «Ils appellent cela une fête ? Nous y voyons une célébration du nationalisme, une gigantesque mise en scène de l’assujettissement des populations par les Etats» était-il écrit.
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