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"Je ne retournerai pas en Ukraine" : elles ont choisi de rester dans le Cantal, elles expliquent pourquoi "Je ne retournerai pas en Ukraine" : elles ont choisi de rester dans le Cantal, [ElseNews]

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25/12/2025/H18:11:07


"Je ne retournerai pas en Ukraine" : elles ont choisi de rester dans le Cantal, elles expliquent pourquoi "Je ne retournerai pas en Ukraine" : elles ont choisi de rester dans le Cantal,

“Je ne retournerai pas en Ukraine” : elles ont choisi de rester dans le Cantal, elles expliquent pourquoi “Je ne retournerai pas en Ukraine” : elles ont choisi de rester dans le Cantal, elles expliquent pourquoi
Arrivées dans le département du Cantal en mars 2022, ces deux Ukrainiennes ne comptent pas vivre ailleurs qu'en France. Toutes les deux mamans, elles ont pris leur décision, et la barrière de la langue n'est (presque) plus un problème.

Daria Grinchuk, 40 ans.
“J’ai hâte d’être utile à la France”, nous confiait-elle il y a un an, alors qu'elle progressait en français. Maman du petit Ilia, 3 ans, Daria Grinchuk est arrivée dans le Cantal avec son fils, qui avait 1 an lorsque la guerre a éclaté, et un sac à dos. Son mari, mobilisé en Ukraine, n'a pas pu les suivre. Tous les deux avaient fait étape à Giou-de-Mamou. La cousine de son mari, Yuliya Zanchi, vit en Suisse. Mariée à Jean-Pierre Zanchi, cousin de Gérard, qui habite dans le Cantal, elle avait établi le lien entre eux. Titulaire d’un bac + 5 en Ukraine, elle était employée de banque depuis quinze ans. La famille y menait une vie paisible, la semaine en appartement, le week-end dans leur maison de campagne avec leurs deux chiens.
« On ne sait pas si on est partis pour quelques jours ou pour toujours » : deux Ukrainiennes arrivées à Aurillac (Cantal) se livrent
Aujourd'hui à Aurillac, Daria savoure le calme et cultive l'espoir. D'un jour, être réunis avec son mari, mobilisé pour la guerre, et son fils, à Aurillac. Elle est allée en Ukraine cet été, le revoir. “Lui, il est triste. Il souhaiterait venir en France. Dans un an, ça fera trois ans, peut-être qu'une démobilisation sera envisageable. Mon mari aimerait poursuivre son métier ici, conducteur de train. Il faut qu'il apprenne la langue, c'est juste ça. Et nous pourrions vivre ici.” Car la famille refuse de continuer à vivre en Ukraine.
C'est trop dangereux, impossible d'élever des enfants en Ukraine. C'est toujours bombardé. Deux ans, c'est long, et on ne sait pas quand ça va s'arrêter… Les Ukrainiens sont éreintés par la guerre, usés, marqués. Les gens sont sombres en Ukraine. Ici, à la télé, on n'en parle plus trop, mais là-bas, c'est toujours la guerre, toujours comme il y a deux ans.
En attendant, elle se fraye un chemin à Aurillac. “Ce qui est impressionnant en France, ce sont tous les outils, toutes les aides et associations qui permettent à des gens comme moi de s'intégrer. Je suis épaulée, depuis le début, par le CIDFF, Pôle Emploi… Si on se donne au maximum, si on fait tous les efforts qu'il nous est possible de faire, on y arrive. L'école de la deuxième chance m'a laissé le temps de progresser à mon rythme.” Et aujourd'hui, elle vient d'y décrocher une embauche, comme assistante administrative.Daria Grinchuk et Olga Shylo, néo-Aurillacoises.
Olga Shylo, 40 ans.
« J’ai choisi la France. Je ne retournerai pas en Ukraine. » Olga Shylo, 40 ans, est arrivée dans le Cantal le 15 mars 2022, avec son fils de 9 ans et sa fille de 17 ans. Psychologue et professeure d’anglais en Ukraine, elle vivait à Poltova (284.942 habitants) quand la guerre a éclaté. « Nous pensions que ça n’allait pas durer. La troisième semaine, j’ai décidé de quitter l’Ukraine. La Russie se rapprochait, les sirènes hurlaient en continu. » En transit dans un centre de réfugiés en Pologne, Olga rencontre l'ambassadeur de France qui assure qu'une voiture d'aide humanitaire repart pour le Cantal. “J'avais quitté l'Ukraine pour n'importe quel pays. La France, je me suis dit, pourquoi pas ?” Direction le Cantal. D’abord à Thiézac où, « pour la première fois, j’entends les oiseaux chanter à 4 heures du matin et les cloches (des vaches !) le soir ». Puis à Vic-sur-Cère, où elle travaille en tant que caissière.
Je prends des cours de français depuis le début. Je vise le niveau C2 [maîtrise, niveau maximal], pour enseigner de nouveau. Je ne trouve pas la langue compliquée.
Enfin, à Aurillac, elle vient d’être embauchée à la réception d’un hôtel prestigieux. “Ma mère vient nous rendre visite six semaines tous les trois ou quatre mois. En Ukraine, nous n'avions pas le temps de se voir ; ici, elle est là, on en profite davantage.” Reconnaissante, Olga l'est aussi de la mentalité française. “L'accueil, ici, est exemplaire. Personne ne s'est montré hostile envers moi. Les gens sont ouverts, chaleureux. Je me sens plus proche de la mentalité française que de celle de mon pays natal.”
Anna Modolo
https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/actualites/je-ne-retournerai-pas-en-ukraine-elles-ont-choisi-de-rester-dans-le-cantal-elles-expliquent-pourquoi_14456784/

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