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Le Temps


Après son départ précipité du G7, Donald Trump va-t-il engager l’Amérique dans la guerre entre Israël et l’Iran?
17.06.2025

En entrant en guerre aux côtés de l’Etat hébreu, les Etats-Unis participeraient à anéantir les sites nucléaires iraniens. A Washington, les faucons y sont favorables. Le président américain refuse «pour l’instant» de soutenir le premier ministre israélien, qui veut éliminer le guide suprême de la République islamique

Que vont faire les Etats-Unis? En rentrant précipitamment du sommet du G7 de Kananaskis au Canada pour se réunir dans la «Situation Room» de la Maison-Blanche avec le Conseil national de sécurité, le président américain a semblé indiquer une volonté américaine de s’impliquer concrètement dans la guerre qui fait rage depuis vendredi entre Israël et l’Iran.

Mais mardi, rien n’était vraiment clair quant aux intentions de l’Amérique. Donald Trump a snobé la déclaration du sommet du G7, refusant de la signer avant de faire volte-face. Motif: les pays du G7 ont modifié le texte final en conséquence, supprimant un passage exhortant l’Iran et Israël à faire preuve de retenue. La déclaration, qui appelle à un cessez-le-feu, ne peut dès lors plus offusquer le chef de la Maison-Blanche car elle souligne le droit d’Israël à se défendre.

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Gaza, théâtre sanglant de la banalité du mal
17.06.2025

CHRONIQUE. Mois après mois, rien n’est venu enrayer l’entreprise de destruction massive menée par Israël. Le consentement tacite de nos gouvernants stupéfie et interroge. Pour l’élucider, tournons-nous vers Hannah Arendt, qui, en 1961, avait couvert le procès du nazi Adolf Eichmann à Jérusalem

Bombardements indiscriminés, destruction systématique des infrastructures civiles, ciblage des médecins et des journalistes, blocus alimentaire et sanitaire, et la liste pourrait continuer. Il est bien difficile de trouver les instruments d’analyse adéquats pour comprendre ce qui rend possible la violation sans fin à Gaza des principes et des valeurs sur lesquels sont fondés tant l’Etat démocratique que le droit international, et ce, avec l’approbation silencieuse de nos gouvernants.

Certes, l’interdiction du terrain aux journalistes et le black-out sur l’information qui s’ensuit y sont sans doute pour quelque chose. En cela, le témoignage direct sur l’enfer au quotidien des Gazaouis que publie ces jours-ci Jean-Pierre Filiu, spécialiste renommé du Proche-Orient, est infiniment précieux, puisqu’il nous permet de toucher du doigt l’inacceptable (Un Historien à Gaza, Les Arènes). Au bout de pages et de pages de descriptions effarantes, on y trouve cette réflexion désabusée, lourde d’une question qui reste sans réponse: «L’historien sait d’expérience comment les opinions s’accommodent progressivement des conflits qui s’installent dans la durée. Il n’en est pas moins troublant de constater que la guerre de Gaza s’est banalisée encore plus vite que celle de l’Ukraine.»

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«Elio», un plaidoyer des studios Pixar pour faire de la différence une force
17.06.2025

Trente ans après avoir révolutionné le cinéma d’animation avec «Toy Story», les studios Pixar livrent avec «Elio» un film un peu trop sage sur une rencontre du troisième type

En 30 ans, depuis le fondateur Toy Story qui en 1995 inaugurait l’ère d’un cinéma d’animation 100% numérique, les studios Pixar – absorbés en 2006 par l’empire Disney – ont produit près de 30 longs métrages, dont certains sont devenus des classiques. Grâce à un désir constant d’inventer des univers singuliers, ils nous ont enchantés avec des monstres donnant un visage bienveillant à nos cauchemars d’enfant (Monstres & Cie, 2001), un monde peuplé de voitures qui parlent (Cars, 2006), un rat maître des fourneaux (Ratatouille, 2007), un vieil homme vivant enfin sa vie d’explorateur (Là-haut, 2009) ou encore un bouleversant voyage dans le monde des morts mexicain (Coco, 2017).

Si la société californienne s’était déjà aventurée sur le terrain de la science-fiction avec WALL-E (2008), voici qu’elle imagine pour la première fois, avec Elio, une rencontre du troisième type. Le personnage-titre est un jeune orphelin qui n’a qu’un rêve: être enlevé par des extraterrestres. Forcément, puisqu’on est dans un film d’animation, sa pugnacité va payer. Le voici qui se retrouve, quelque part vers l’infini et au-delà, dans une station interplanétaire, le Communiverse, où vivent les émissaires des formes de vie les plus intelligentes du cosmos. Ceux-ci ont entendu les messages contenus dans une des sondes Voyager envoyées dans l’espace en 1977… et croient qu’Elio est le leader de la Terre.

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Le cinéaste Johann Dionnet plonge dans le guêpier du Festival d’Avignon et en extrait une romance délicieuse
17.06.2025

Baptiste Lecaplain, Elisa Erka et Alison Wheeler jouent une drôle de guerre des castes d’acteurs dans «Avignon», film attachant et souvent drôle qui peine à démarrer

Vous n’auriez pas plus résisté que lui, comédien de troisième zone, écrasé par le soleil de Satan qui règne en juillet sur Avignon. Stéphane, alias Baptiste Lecaplain, va jouer Ma sœur s’incruste, la comédie de son ami et metteur en scène, le volcanique Serge (Lyes Salem). Une bataille de tous les matins pour attraper le chaland. Quelque 1600 pièces en concurrence dans le Off du festival et ce méli-mélo de canapé. Providence? Stéphane est happé par l’affiche du Théâtre du Chêne Noir – une adresse qui compte. On y joue Le Cid de Pierre Corneille, qu’il n’a jamais lu. C’est à ce moment-là que sa Chimène surgit au coin de la rue.

C’est aussi à ce point-là d’Avignon, ce film du Français Johann Dionnet qui piétine au démarrage, que ses dialogues parfois poussifs encombrent, que vous n’auriez pas résisté. La Chimène de Stéphane s’appelle Fanny (Elisa Erka). Elle est comédienne, elle est classe et cool à la fois, le haut de l’affiche lui est destiné. Ils ont fait un stage ensemble il y a quelques années. Il était génial, se souvient-elle, en Jacquouille la Fripouille. Elle s’emballe: jouerait-il dans Le Cid? Mais quel est son rôle? Il bafouille. Rodrigue? Il ne sait pas qui c’est et bredouille encore. C’est trop beau, s’enflamme-t-elle. C’est sa pièce préférée.

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«Impératrice des airs», de Pete Fromm: quand Lucy rencontre Rudy dans le Montana
17.06.2025

Pete Fromm retrouve l’une de ses héroïnes phare dans un rôle inattendu. L’adolescente si attachante est devenue mère à son corps défendant. Emotions et frissons garantis

Pete Fromm reste encore trop souvent réduit à son best-seller Indian Creek. Un hiver au cœur des Rocheuses, publié en 1993 aux Etats-Unis et en 2006 en France. Ces mémoires avaient propulsé l’auteur de Missoula, dans l’Etat du Montana, ancien ranger, au rang des écrivains phares du «nature writing». Alors étudiant, il y racontait un hiver passé en solitaire sous une tente pour surveiller la réimplantation d’œufs de saumons dans une rivière en Idaho. Hymne aux grands espaces, cet ouvrage s’était vite inscrit dans la lignée des meilleures livres d’Edward Abbey, Doug Peacock ou Rick Bass. Pete Fromm avait poursuivi dans cette veine avec cinq recueils de nouvelles, dont deux très remarqués et traduits en français, Avant la nuit (2010) et Chinook (2011).

Mais c’est oublier que Pete Fromm a surtout écrit sept romans qui ont révélé un talentueux conteur d’histoires de familles ordinaires et portraitiste subtil des êtres humains, restituant leurs faits et gestes, rituels, pensées et émotions. Malaises familiaux, fratrie dysfonctionnelle, adolescence rebelle, amour fou ou paternité solitaire: le romancier aime explorer les situations d’ambivalence, de manque, de déséquilibre, de conflit, de perte et de deuil.

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A Châtel-St-Denis, le siège d’Allseas, qui veut se lancer dans l’extraction minière sous-marine, a été vandalisé
17.06.2025

Dans la nuit de lundi à mardi, les locaux de la société néerlando-suisse Allseas, décriée pour sa volonté de se lancer dans l’extraction minière sous-marin, ont été vandalisés. L’ONG Grondements des Terres revendique l’action

La société basée en Suisse Allseas, décriée par des ONG pour sa volonté de se lancer dans l’extraction minière sous-marine grâce à un décret de Donald Trump, a été vandalisée dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué la police. L’ONG Grondements des Terres a revendiqué l’action ayant visé cette société néerlando-suisse qui a récemment fait parler d’elle en indiquant au journal La Liberté vouloir se lancer dans le forage sous-marin avec son partenaire The Metals Company (TMC), l’entreprise canadienne qui courtise Donald Trump pour exploiter les fonds marins.

Ces «actes de vandalisme» ont entraîné «d’importants dégâts matériels» dans le bâtiment hébergeant plusieurs entreprises dont le siège de Allseas, situé dans une zone industrielle de la petite commune de Châtel-St-Denis, a indiqué la police cantonale de Fribourg dans un communiqué.

A ce sujet: Donald Trump lance la très controversée chasse aux trésors miniers des fonds océaniques

Mise en danger des «conditions d’existence de la vie humaine»

«Des parois ont été marquées par des tags et plusieurs vitrines ont été brisées», précise-t-elle, ajoutant que l’entreprise «était la cible des tags». Allseas, qui emploie quelque 4000 personnes dans le monde, n’a pas immédiatement répondu aux questions de l’AFP sur cette action, que le mouvement Grondements des Terres a revendiquée selon l’agence de presse suisse Keystone-ATS.

Voir aussi: En vidéo – Deep sea mining: les entreprises suisses complices

Selon l’ONG, Allseas «met en danger les conditions d’existence de la vie humaine». «Ce comportement criminel ne doit pas être toléré, alors que nous vivons le réchauffement le plus rapide que la planète ait connu et un effondrement de la biodiversité d’une vitesse inégalée», affirme-t-elle.

Le 24 avril, le président américain Donald Trump a signé un décret destiné à ouvrir l’extraction à grande échelle de minerais dans les grands fonds océaniques, y compris en eaux internationales, une remise en cause de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), théoriquement compétente en haute mer.

A l’encontre de la législation dans les eaux internationales

L’AIFM a juridiction sur les fonds marins des eaux internationales, en vertu d’accords que les Etats-Unis n’ont, néanmoins, jamais ratifiés. Aucune extraction minière commerciale n’a encore eu lieu dans les fonds marins, aux Etats-Unis ou ailleurs. Mais certains Etats ont octroyé des permis d’exploration dans leurs zones économiques exclusives, notamment le Japon et les îles Cook.

Lire aussi: Allseas ne craint ni le gros temps ni les controverses

De nombreuses organisations de défense de l’environnement s’opposent à l’extraction minière qu’elles accusent de menacer gravement l’écosystème marin. L’entreprise canadienne TMC, pionnière dans la prospection minière sous-marine, ne veut plus attendre pour lancer cette industrie décriée.

Espérant être la première à aller aspirer les «nodules polymétalliques», sorte de galets riches en métaux sur les plaines abyssales du Pacifique, l’entreprise veut solliciter au deuxième trimestre le premier contrat d’extraction minière commerciale en haute mer, via l’administration américaine. Lors de tests «historiques» en 2022, sa filiale NORI (Nauru Ocean Resources Inc.) a remonté plus de 3000 tonnes de nodules, grâce à l’ancien navire de forage reconverti «Hidden Gem», de son partenaire Allseas.

Le prochain sommet du G7 aura lieu à Evian en 2026, annonce Emmanuel Macron
17.06.2025

La France prendra la présidence du G7 en janvier prochain à la suite du Canada. La dernière fois que l’Hexagone a accueilli un tel sommet, c’était en 2019, à Biarritz, sur la côte basque

Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi depuis le Canada que le prochain sommet des dirigeants du G7 aurait lieu en juin 2026 à Evian, sur les bords du lac Léman, en Haute-Savoie.

La France prendra la présidence de ce club des grandes démocraties industrialisées en janvier prochain à la suite du Canada. La dernière fois que l’Hexagone a accueilli cette réunion en 2019, c’était à Biarritz, sur la côte basque.

Lire aussi: Emmanuel Macron entravé dans sa reconnaissance de l’Etat palestinien. Pourquoi est-ce si compliqué?

«Dans la continuité de l’esprit de Biarritz»

Emmanuel Macron a promis d’œuvrer pour «garder l’unité» du G7 et la «consolider» en 2026, en y associant des «partenaires de confiance qui nous permettront de peser encore davantage». «C’est ce que je vais tâcher de faire, dans la continuité de l’esprit de Biarritz», a-t-il dit lors du sommet du G7 de Kananaskis (Canada).

Les dirigeants du G7 avaient affiché une rare unité au sommet de Biarritz après l’élection de Donald Trump, qui s’était montré conciliant sur tous les contentieux, du commerce à l’Iran.

Emmanuel Macron avait réussi à faire venir le ministre des Affaires étrangères iranien d’alors, Mohammad Javad Zarif, au sommet alors que l’Iran était déjà au cœur de l’attention internationale en raison de son programme nucléaire et de ses visées expansionnistes.

Lire aussi: Après son départ précipité du G7, Donald Trump va-t-il engager l’Amérique dans la guerre entre Israël et l’Iran?

Dans la foulée, M. Trump avait évoqué la possibilité d’une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani, perspective qui ne s’est finalement jamais concrétisée malgré les efforts du président français quelques semaines plus tard lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

Donald Trump va reporter à nouveau la date butoir pour la vente de TikTok, cette fois de 90 jours
18.06.2025

Le président américain va prendre un décret pour un troisième report pour la vente de l'app chinoise, la porte-parole de la Maison-Blanche défendant qu'il «ne veut pas voir TikTok disparaître»

La vente de TikTok, imposée par le Congrès américain, tarde à se matérialiser. Résultat: Donald Trump va, une nouvelle fois, renvoyer la date butoir, fixée jeudi, faute de feu vert de la Chine. Après avoir déjàreporté l'échéance à deux reprises de 75 jours, le président américain va prendre un nouveau décret pour surseoir de 90 jours, cette fois, a annoncé mardi la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.

Le président américain «ne veut pas voir TikTok disparaître», a-t-elle déclaré, en référence à une loi votée au Congrès qui prévoit l'interdiction de la plateforme aux Etats-Unis faute de cession.

Le réseau social reste, en effet, sous le coup d'une interdiction aux Etats-Unis, en vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, si sa maison mère ByteDance n'en abandonne pas le contrôle.

Une transaction bloquée côté chinois

Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital. Les parts détenues par des investisseurs non chinois passaient de 60 à 80%, ByteDance conservant les 20% qu'elle possède actuellement.

Le groupe informatique Oracle, qui héberge déjà les données de TikTok US sur ses serveurs américains, devait être à la manoeuvre, accompagné, notamment, par le gestionnaire d'actifs Blackstone ou l'entrepreneur Michael Dell.

Lire aussi: Le sauvetage temporaire de TikTok, un bricolage signé Donald Trump

Mais l'annonce de droits de douane imposés par Donald Trump à ses partenaires commerciaux, avec une note particulièrement salée pour la Chine, à 54% (plus tard relevés jusqu'à 145%), a bloqué la transaction côté chinois. «Il nous faudra probablement l'accord de la Chine» d'ici mi-septembre, nouvelle date limite, a reconnu, mardi, Donald Trump. «Je pense que le président Xi finira par donner son feu vert.»

«TikTok n'est plus simplement un réseau social», estime Shweta Singh, professeure à l'université britannique de Warwick. «C'est devenu un symbole de la rivalité technologique entre les Etats-Unis et la Chine.» Si les deux pays se sont entendus, début juin, sur un «cadre général» pour normaliser leurs relations commerciales, le dossier TikTok reste en souffrance.

Pas de sentiment d'urgence

Mais loin de pâtir de cette crise géopolitique, le réseau revendique toujours 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis, dont 7,5 millions de comptes d'entreprises, des grands groupes aux PME. Selon le site spécialisé Appfigures, le réseau social est la deuxième application la plus téléchargée aux Etats-Unis derrière ChatGPT sur les téléphones Android.

«A moins de prendre Trump à rebrousse-poil, ils vont probablement continuer à bien se porter», anticipe Rob Enderle, analyste du cabinet Enderle Group. «Je ne vois pas de raison pour (le président) de s'en prendre à TikTok maintenant.»

Lire encore: Trump veut un fonds souverain pour investir dans TikTok

La mansuétude affichée par le milliardaire, qui a redit à la chaîne NBC avoir «un petit faible pour TikTok», a sensiblement dilué l'urgence de la situation. Sur la plateforme, seuls quelques messages évoquent, sans passion, la date du 19 juin, leurs auteurs convaincus d'un nouveau délai à venir. Le contraste est marqué avec le début d'année, qui avait vu beaucoup d'influenceurs préparer leur migration vers d'autres cieux, en particulier Instagram ou YouTube.

Pour l'instant, ByteDance n'a encore jamais accepté le principe d'une cession de ce bijou technologique, réclamée par le Congrès, qui s'inquiète de l'utilisation de données par la Chine ou d'une tentative d'influence de l'opinion américaine. Mais à l'approche de la limite de jeudi, les élus du Congrès, pourtant très remontés il y a quelques mois, ont semblé se désintéresser désormais du dossier.

En direct, Moyen-Orient – Les Gardiens de la Révolution affirment que l'Iran a tiré des missiles hypersoniques vers Israël
18.06.2025

Sixième nuit de la confrontation militaire entre Israël et l'Iran. L'armée iranienne a mené «la onzième vague de la fière opération Promesse Honnête 3 en utilisant des missiles Fattah-1», ont déclaré les Gardiens, affirmant que Téhéran avait acquis «un contrôle total du ciel des territoires occupés». Notre suivi

Pour approfondir

Répercussions. Le régime iranien peut-il résister aux assauts israéliens? Quels sont les risques de conflit généralisé au Moyen-Orient? Notre analyse

Impasse iranienne. A Téhéran, les choix politiques sont particulièrement difficiles après les attaques massives d’Israël. Riposter contre des bases militaires américaines pourrait être une ligne rouge susceptible de coûter très cher à la République islamique. Analyse

Panique dans les rues de Téhéran. Au lendemain de bombardements israéliens sur la capitale, l’Iran s’est réveillé en guerre. Dans les rues, des milliers de gens font des provisions. Les jeunes notamment sont effondrés: «La seule chose que notre génération n’avait pas encore connue, c’était ça». Notre reportage

Sous la Coupole. L’entretien d’Ignazio Cassis à la RTS a poussé les parlementaires à déposer 15 questions au ministre des Affaires étrangères. Notre article

Fact-checking. Les déclarations d’Ignazio Cassis au 19h30 de la RTS sur les responsabilités et l’aide humanitaire sont contredites par les observations des acteurs sur le terrain. Notre article

Manœuvres. Pour contrecarrer le Hamas, Israël protège et arme une milice dirigée par Yasser Abou Shebab, un jeune trafiquant criminel. Ces pillards font main basse sur une partie de l’aide humanitaire depuis des mois. Décryptage

Isolement. Le durcissement de ton des diplomaties européennes à l’encontre de l’Etat hébreu rend la population fébrile. Notre article

Cryptomonnaie: le Sénat américain adopte la loi GENIUS Act sur les stablecoins
18.06.2025

La loi GENIUS Ac oblige les émetteurs de cryptomonnaies à conserver des réserves au moins équivalentes à la valeur du stock de stablecoins. Une législation destinée à asseoir la confiance de particuliers et institutions dans cette monnaie numérique

Les stablecoins en voie de démocratisation. Le Sénat américain a adopté, mardi, un texte instaurant un cadre législatif pour ces cryptomonnaies adossées à une devise ordinaire, un vote considéré comme une étape importante pour le développement de cet actif.

Les stablecoins sont considérés comme les plus sûres et les moins volatiles des monnaies numériques car ils conservent, au fil du temps, leur parité avec une devise classique, souvent le dollar.

Lire aussi: Les stablecoins ne sont pas stables, démontre la BRI

Cette loi, baptisée GENIUS Act et soutenue par 68 sénateurs (30 contre), oblige les émetteurs de cryptomonnaies à conserver des réserves au moins équivalentes à la valeur du stock de stablecoins. Elles sont détenues sous forme d'actifs très liquides, c'est-à-dire qui peuvent être rapidement vendus ou convertis. La liste fixée par le Sénat comprend notamment les dépôts bancaires, les bons du Trésor à court terme, ainsi que pièces et billets.

Le précédent Terra

Cette disposition est considérée comme essentielle pour asseoir la confiance de particuliers et institutions dans les stablecoins, qui a été entamée par le scandale Terra en 2022.

Lire encore: Chute du TerraUSD: l’Icare numérique

La start-up Terraform Labs avait créé un stablecoin baptisé TerraUSD, dont le cours était censé être garanti par un algorithme et non par des réserves équivalentes.

En mai 2022, une brutale vague de retraits a déstabilisé le TerraUSD et a fait descendre son cours sous un dollar, mouvement qui a provoqué l'effondrement de ce stablecoin.

«Les Etats-Unis se rapprochent du statut de leader mondial des cryptomonnaies»

Autre disposition du texte du Sénat, les émetteurs de stablecoins aux Etats-Unis vont désormais être placés sous le contrôle de régulateurs bancaires. Les stablecoins émis par des acteurs non-bancaires dépendront notamment de l'OCC (Office of the Comptroller of the Currency), l'une des agences de régulation bancaire américaines.

Cette nouvelle législation doit pérenniser, voire étendre, aux yeux de ses promoteurs, l'influence du dollar dans l'univers des cryptomonnaies.

Les stablecoins en dollars pourraient ainsi être préférés, hors des Etats-Unis, par des particuliers ou des entreprises cherchant à se protéger contre les variations de leur monnaie nationale.

«Avec cette loi, les Etats-Unis se rapprochent du statut de leader mondial des cryptomonnaies», a déclaré le porteur du GENIUS Act, le sénateur républicain Bill Hagerty. «Il va renforcer la domination du dollar, protéger les consommateurs et accroître la demande de bons du Trésor américains.»

La Chambre des représentants doit trancher

Si les républicains sont parvenus à rallier plusieurs sénateurs démocrates, certains sont restés inflexibles, pointant l'absence de mesures pour limiter la spéculation, le blanchiment et les conflits d'intérêt. Les opposants au texte ont notamment mentionné l'émission, par la société World Liberty Financial, associée à la famille Trump, d'un stablecoin, l'USD1, qui a déjà servi à une énorme transaction du fonds souverain émirati MGX.

Lire également: Réseaux sociaux, immobilier, cryptos: comment les conflits d’intérêts de Donald Trump compromettent l’Amérique

Le deuxième acte du processus législatif va maintenant se jouer à la Chambre des représentants. Cette dernière à la possibilité de poursuivre l'examen de sa propre proposition de loi, le STABLE Act, ou d'y renoncer pour se prononcer sur le GENIUS Act.

Dans le premier cas, en cas d'adoption, il faudrait réconcilier les deux textes pour aboutir à une version commune.

Avant même le vote de ce texte, les stablecoins avaient le vent en poupe. L'émetteur du deuxième stablecoin le plus échangé au monde (USDC), Circle, est entré en fanfare à la Bourse de New York début juin.

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