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Le Temps (12/20) [ElseNews]

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Le Temps


«Maintenant je peux mourir tranquille»: officiant laïque, ce métier pas comme les autres
04.11.2025

HEIDI.NEWS. Pour débuter notre nouvelle Exploration "Le mort est notre métier", nous plongeons dans le quotidien de deux officiantes laïques, de part et d'autre de la Manche. Une profession en plein essor, mais qui demande de solides qualités

Cour pénale internationale: il faut fréquenter les infréquentables
04.11.2025

OPINION. Non, la proposition du conseiller fédéral Ignazio Cassis d’offrir une immunité temporaire à Vladimir Poutine en cas de visite en Suisse n’est pas dangereuse mais courageuse, écrit Christian-Nils Robert en réponse à une opinion d’Alain Werner

Non, Alain Werner, je ne suis pas d’accord avec vous lorsque vous vous opposez à la proposition du conseiller fédéral Ignazio Cassis d’accorder une immunité temporaire à Vladimir Poutine s’il vient en Suisse pour une éventuelle conférence de paix.

D’abord des réserves existent, à plusieurs niveaux, qui autoriseraient cette immunité (Conseil fédéral, Conseil de sécurité, ONU).

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Les piments ou la dégustation de l’apocalypse en fines tranches
04.11.2025

MÉMOIRE DES SENS. Si le piment réveille les papilles, avec le Carolina Reaper, ce sont les enfers qui s’invitent à table. David Werlen (39 ans, chargé de communication) l’a découvert cet été quand une bouchée l’a fait basculer de la douleur à l’extase. Le Valaisan, installé à Lausanne, raconte comment le piment peut devenir un plaisir

«Autant que je me souvienne, j’ai toujours eu un faible pour les saveurs nouvelles. Loin de chez moi, je m’aventure volontiers vers les plats les plus éloignés de nos codes culinaires. Je dirais même que le «risque» dans l’assiette m’attire un peu, surtout lorsqu’il est accompagné d’une promesse pimentée.

Enfant, chez mes cousins en Angleterre, je me souviens de currys si forts que ma fourchette tremblait sur le chemin de l’assiette à ma bouche. Puis, avec le temps, mon palais s’est aguerri et ma tolérance à la capsaïcine – la molécule qui enflamme nos papilles – s’est renforcée. Mais cette résistance ne me fut d’aucun secours ce soir de juillet 2025 quand je croquai (sans le savoir) dans le deuxième piment le plus fort du monde.

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Joseph Stiglitz, Prix Nobel, à propos des Etats-Unis: «Quand on perd la démocratie, la peur s’installe»
04.11.2025

Prix Nobel d’économie en 2001, Joseph Stiglitz porte un regard critique sur les décisions de Donald Trump et leur impact, que ce soit sur le plan économique ou géopolitique. Il explique ses craintes concernant les fondements de la démocratie

Cet entretien est le fruit de plusieurs rencontres qui ont culminé avec une interview en septembre, à New York. Homme au langage franc et précis, l’économiste Joseph E. Stiglitz, lauréat du Prix Nobel d’économie en 2001, fait partie des personnalités qui disent haut et fort les risques liés à la deuxième présidence de Donald Trump. De manière factuelle, s’appuyant sur l’Histoire, la Constitution américaine et l’Etat de droit.

Anne-Frédérique Widmann, Patrick Chappatte: Comment caractérisez-vous la manière dont Donald Trump aborde l’économie, au niveau national et international?

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Dick Cheney, le plus puissant des vice-présidents des Etats-Unis, est décédé
04.11.2025

Sous les deux mandats du président George W. Bush, ce faucon en politique étrangère, durablement influencé par les idées conservatrices, incarna les dérives de la guerre contre le terrorisme. Il s’est éteint à l’âge de 84 ans, a annoncé le 4 novembre sa famille

Voix sépulcrale, parole rare, Dick Cheney revendiquait avec une fierté provocatrice son surnom de «Dark Vador» et son goût pour le côté obscur du pouvoir. Après trois décennies passées dans ses coulisses, il s’était imposé avec l’assentiment de George W. Bush, pendant deux mandats, comme le vice-président sans doute le plus influent et le plus puissant de l’histoire des Etats-Unis. Le verdict de cette dernière s’était montré impitoyable avec le «père» de l’invasion de l’Irak et des dérives de la guerre contre le terrorisme. Il n’avait jamais exprimé le moindre regret. Il s’est éteint à l’âge de 84 ans, a annoncé le mardi 4 novembre sa famille.

Richard Bruce Cheney naît le 30 janvier 1941 au sein d’une famille démocrate, à Lincoln, dans le Nebraska, et grandit à Casper, dans l’Etat voisin du Wyoming, un bastion conservateur. Son père est fonctionnaire au Département de l’agriculture et sa mère une ancienne star locale de softball, une variante du baseball. Grâce à l’entregent d’un homme d’affaires investi dans le pétrole, Tom Stroock, il intègre la prestigieuse Université Yale, fréquentée par les enfants de patriciens de la Nouvelle-Angleterre. L’expérience tourne cependant vite court, il renonce une première fois et il s’en retourne dans le Wyoming, où il travaille comme lignard pour une compagnie d’électricité. Une nouvelle tentative à Yale n’est pas suivie de plus de succès. Revenu dans l’Ouest, il est arrêté à deux reprises pour conduite en état d’ivresse, un double avertissement qui précipite une drastique remise en cause dans laquelle sa petite amie, Lynne Ann Vincent, joue un rôle déterminant.

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Le Prix Goncourt récompense «La Maison vide» de Laurent Mauvignier
04.11.2025

Le prestigieux prix littéraire francophone a été décerné à cette ambitieuse fresque familiale de près de 800 pages

A l’issue du traditionnel repas des jurés au restaurant Drouant, à Paris, le Prix Goncourt a été décerné ce mardi à La Maison vide, de Laurent Mauvignier (Minuit, 744 p.).

Présidé depuis 2024 par l’écrivain Philippe Claudel, le jury (composé de Christine Angot, Pierre Assouline, Tahar Ben Jelloun, Pascal Bruckner, Françoise Chandernagor, Paule Constant, Didier Decoin, Camille Laurens et Eric-Emmanuel Schmitt) a récompensé un livre qui avait également été salué par Le Temps, qui y voyait une fresque d’une «amplitude flaubertienne».

Dans La Maison vide, Laurent Mauvignier redonne vie à ses aïeux «et, dans un même mouvement, donne à voir le roman en train de s’écrire». Surtout, par la fiction qui lui est insufflée, l’histoire familiale, individuelle, devient collective, le «nous» supplante le «je». Devenues personnages de roman, Marie-Ernestine, l’arrière-grand-mère et Marguerite, la grand-mère, portent en elles le drame de générations de femmes violentées. Les deux guerres mondiales passent là-dessus en bourrasques, traversant les générations, laminant les êtres et les familles. Partant de «quelques reliques poussiéreuses, de lettres enrubannées, de photos où les descendants ne connaissent plus personne», l’écrivain dépeint le patriarcat comme source de violence et de domination.

Les trois autres romans en lice, également consacrés à des récits personnels et familiaux, ont eux aussi été chroniqués dans nos colonnes.

Lire aussi: Avec «La Maison vide», Laurent Mauvignier signe une enquête familiale magistrale

«La nuit au cœur», de Nathacha Appanah

Nathacha Appanah le 26 septembre 2025 à Manosque, dans le sud-est de la France. — © JOEL SAGET / AFP
Nathacha Appanah le 26 septembre 2025 à Manosque, dans le sud-est de la France. — © JOEL SAGET / AFP

Puissante enquête sur deux féminicides déjà récompensée ce lundi par le prix Femina, La nuit au cœur (Gallimard, 284 p.) est un livre «dont on sort bouleversé, hanté», écrivions-nous en septembre. «Avec les outils de la littérature, depuis cette place très particulière que permet l’écriture», Nathacha Appanah y explore deux féminicides, ainsi que sa propre expérience d’emprise et de violence vécue entre ses 18 et 25 ans. Dans ce livre de longue haleine, émaillé de phases de découragement et de chagrin, la romancière mauricienne déploie les glaçantes similitudes qui se retrouvent dans les trois cas: mêmes techniques de manipulations, de contrôle, de surveillance, mêmes menaces, mêmes violences. «En face, la honte, la peur, la terreur. Et aussi, dans les trois cas, l’espoir, l’énergie tellurique de s’en sortir, de refaire sa vie.»

Notre critique: Avec «La Nuit au cœur», Nathacha Appanah signe une plongée saisissante au cœur de la violence conjugale

«Bel Obscur», de Caroline Lamarche

Caroline Lamarche à Paris, le 12 juin 2025. — © JOEL SAGET / AFP
Caroline Lamarche à Paris, le 12 juin 2025. — © JOEL SAGET / AFP

Roman des ambivalences, des contradictions, des tiraillements, où Caroline Lamarche déploie «un art de la nuance qui a besoin de pénombre pour opérer», Bel Obscur (Seuil, 230 p.) est le récit d’une enquête personnelle. Pour comprendre la longévité et l’excentricité de son couple avec un homme qui aime les garçons, pour éclairer son attachement à «l’amour comme rêve durable», la narratrice «procédera de biais, préférant les rêveries alchimiques à la rigidité des conventions» et s’intéressant à un jeune et lointain ancêtre, Edmond, mis au ban de la famille à cause de sa probable homosexualité et mort dans la solitude en 1865. «Chez l’écrivaine belge, c’est bien la littérature en elle-même qui instaure le clair-obscur sur les méandres de l’existence.»

Lire aussi: Sur les traces du «Bel Obscur», Caroline Lamarche éclaire un chemin possible vers la réinvention de soi

«Kolkhoze» d’Emmanuel Carrère

Emmanuel Carrère à Manosque, dans le sud-est de la France, le 27 septembre 2025. — © JOEL SAGET / AFP
Emmanuel Carrère à Manosque, dans le sud-est de la France, le 27 septembre 2025. — © JOEL SAGET / AFP

Prenant pour point de départ un reportage d’Emmanuel Carrère en Géorgie, pays de son grand-père maternel, Kolkhoze (POL, 548 p.) est une vaste fresque familiale entre Tbilissi et Paris, écrite dans le deuil de ses deux parents: l’historienne et académicienne Hélène Carrère d’Encausse, morte en 2023, et son mari Louis, «cadre dans les assurances relégué au rôle de prince consort, qui décédera quelques mois à peine après son épouse, «de chagrin», et jusqu’ici absent ou quasi absent des livres de son fils». L’exploration de son ascendance géorgienne et russe conduit l’écrivain à peindre près d’un siècle d’histoire «avec l’aisance d’un randonneur dans l’épaisseur du temps et sur tous les terrains (souvenirs, archives, correspondances)».

Lire aussi: Monter à bord de «Kolkhoze» d’Emmanuel Carrère, ce vaisseau aux mille hublots lancé dans l’abîme du temps

Patrick Getreide, l'homme qui valait 600 montres
04.11.2025

Le businessman français possède une collection de garde-temps hors norme, déposées à Genève dans un endroit bien caché. Il a ouvert les portes de son musée personnel pour une visite privée

C’est un musée privé sans gardien mais bien gardé. Un grand salon feutré sans fenêtre qui ne reçoit en principe jamais de visiteurs, exception faite pour Le Temps. On dit qu’il y a là la plus grande collection de Patek Philippe après celle du propre musée de la marque – qui, lui, est ouvert au public, dans le quartier des Bains, à Genève. Ce n’est encore qu’une partie de l’inventaire, qui compte une légion de Rolex et une escadrille d’horlogers indépendants dont les rangs ne cessent de gonfler – 26 acquisitions sur les six derniers mois. L’ensemble se monte à près de 600 montres, d’une valeur établie par le propriétaire à quelque 300 millions de francs. Le prix moyen se situe donc à 500 000 francs, mais certaines pièces valent beaucoup plus.

Par accord, le nom du lieu doit rester secret. Nous nous contenterons d’indiquer que la collection est conservée dans une forteresse genevoise sortie de terre avec la tour Eiffel. En revanche, le collectionneur n’est pas anonyme. Patrick Getreide est un homme d’affaires parisien, qui a pignon sur rue, mais préfère les eaux claires des Bahamas, où il passe cinq mois par année. Le reste du temps, il fréquente le grand monde, poussant ses voisins de table à l’apoplexie devant sa Patek Philippe 1518 or sur or de 1941, ou son «heure du monde» référence 2523 «double crown» de 1953, deux raretés à plusieurs millions de francs.

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Touche pas à mon découvert bancaire automatique!
04.11.2025

CHRONIQUE. La possibilité universelle d’être dans le rouge est instrumentalisée par Jean-Luc Mélenchon, preuve de la centralité du pouvoir d’achat dans le débat électoraliste français et d’une certaine culture du compte débiteur

Interdire aux citoyens français la possibilité d’être dans le rouge? A l’évocation de cette idée, ils sont nombreux à s’étouffer sur leur baguette. Obsédé par la forge de son profil en vue de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon veut donc faire des découverts bancaires un sujet de polémique politique majeur. Quitte à forcer le trait.

A l’origine de la séquence, le fait qu’une directive européenne visant à encadrer plus strictement les comptes débiteurs a été ratifiée par le gouvernement français. Résultat: à partir de l’automne prochain, pour avoir un découvert en France, il faudra montrer patte blanche.

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Dans «L’Age de frémir», Guillaume Béguin dépeint l’extrême vieillesse sans la juger
04.11.2025

Le metteur en scène romand et ses quatre comédiens plongent le public dans la réalité sensorielle du déclin. Après Lausanne et Genève, à découvrir à La Chaux-de-Fonds, les 6 et 7 novembre prochains

«Les chats n’ont pas de visages, ils ont une âme. J’ai décidé de me mettre du côté des chassés.» Ces phrases, prononcées par une vieille dame vivant dans une roulotte avec une acolyte encore plus âgée qu’elle, résument bien L’Age de frémir, projet essentiellement muet de Guillaume Béguin: poser la question du droit à la différence, voire à l’étrangeté, quand le corps et le cerveau diminués font basculer l’individu dans une autre réalité.

Ce droit à une échappée existentielle rappelle Le Baiser et la Morsure, minutieuse exploration théâtrale des primates par le même metteur en scène, en 2013. Chaque fois, une communauté qui évolue sur le plateau selon ses propres lois, ses propres besoins, au fil d’un parcours organique qui distille à la fois angoisses et drôlerie. Au Théâtre Saint-Gervais, à Genève, il y a quelques jours, après la Grange-Unil, l’an dernier et avant l’ABC, à La Chaux-de-Fonds, les 6 et 7 novembre prochains, le public est invité à une immersion sensorielle en «oldland».

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Une bataille pour un contre-projet à l’initiative UDC «Pas de Suisse à 10 millions» se prépare au Conseil des Etats
04.11.2025

L’initiative de l’UDC vise à restreindre la libre circulation en cas de dépassement de seuil de 10 millions de résidents. Si le Conseil national a fait le pari de ne pas lui opposer de contre-projet, la commission du Conseil des Etats s’est montrée plus partagée, avant de finalement refuser toute proposition

L’initiative de l’UDC «Pas de Suisse à 10 millions» d’habitants a causé une certaine nervosité au sein de la Commission des institutions politiques (CIP) de la Chambre des cantons. Car l’enjeu est grand: en cas d’approbation par le peuple, elle pourrait remettre en question la libre circulation des personnes, clé de voûte des relations entre la Suisse et l’Union européenne. A l’heure où le paquet d’accords sera prochainement examiné par le parlement, un tel dénouement serait synonyme de catastrophe pour les partisans des accords avec l’UE.

Lire encore: Un sondage explore le scénario d'une Suisse à 10 millions
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