Daily Notes


cest bientot fini des billets de 50 euros ne seront bientot plus valables ce pays va les retirer des avril-9dca47f7ec08e1ba


-

C'est bientôt fini : des billets de 50 euros ne seront bientôt plus valables, ce pays va les retirer dès avril

La Rédaction, Mis à jour le 31 Mars 2025 07:24

Attention si vous partez prochainement dans ce pays voisin, il met fin à la circulation de certains billets de 50 euros.

S'il est de moins en moins utilisé face aux cartes bancaires ou les paiements par smartphone, l'argent liquide a encore ses adeptes au quotidien. Mais attention, la vigilance est de mise face aux pièces et billets que l'on s'échange ! Ce sera encore plus le cas ces prochaines semaines dans un pays voisin où de nombreux Français se rendent chaque été. Les frontaliers sont aussi nombreux à y faire leurs courses ou à se ravitailler en certains produits à moindre coût, comme le tabac.

Pour tous ces Français, comme pour les locaux, une annonce est particulièrement à scruter. La Banque centrale de ce pays vient d'y annoncer le retrait de certains billets de 50 euros dès ce mois d'avril, selon des règles transmises par l'instance et reprises par la presse espagnole. La Banque d'Espagne a ainsi décidé de retirer de la circulation les billets qui présentent des signes de détérioration spécifiques, même s'ils sont authentiques. Seront concernés en premier chef les billets de 50 euros avec une campagne de retrait progressif des billets endommagés.

Une autre règle s'appliquera aux billets qui ont été souillés ou endommagés par les dispositifs de sécurité intégrés aux systèmes de transport de fonds. Ces mécanismes s'activent en cas de tentative de vol ou de falsification, libérant des substances comme des encres ou des adhésifs qui rendent le billet inutilisable. Comme annoncé par le Noticias de Trabajo, Le “Banco de España” a ainsi établi des règles strictes, sachant que les autres coupures de 10, 20 ou 100 euros seront aussi concernées dans ce cas. La Banque d'Espagne insiste : ces billets ne doivent plus être acceptés dans les magasins ni dans les échanges entre particuliers.

Que faire alors si on vous remet un tel billet lors de vos vacances en Espagne ? Si le billet a été altéré par un système antivol, la banque ne remboursera son montant que si la personne qui demande l'échange est la victime directe du vol. Autrement dit, si vous recevez un de ces billets par erreur dans un commerce, vous n'aurez pas automatiquement droit à récupérer votre argent ! Il vous faudra prouver votre bonne foi, ce qui peut être corsé quand on ne se souvient plus où on a récupéré le fameux billet taché…

Et en France, quelles sont les règles dans ce cas ? Elles sont relativement similaires mais un peu plus souples. Si vous avez un billet abîmé, déchiré ou partiellement brûlé, vous pouvez généralement l'échanger contre un billet neuf dans une agence de La Poste aggréé ou à une succursale de la Banque de France (voici la liste des agences où il est possible de faire cet échange). Le billet sera vérifié et plusieurs documents seront à remplir dont une attestation de justificatifs d'origine des fonds.

Si le billet est dit “maculé”, c'est à dire qu'il y a des soupçons qu'il ait été volé et tâché par le fameux système automatique de sécurité, vous pourrez alors là aussi vous rendre dans une succursale de la Banque de France ou à La Poste. La police sera informée et c'est seulement après enquête et vérification de votre bonne foi que vous pourrez obtenir un remboursement. Cela vaut le coup de vérifier vos billets…


la russie s affirme comme premier exportateur mondial de reacteurs nucleaires-b9a235813d5f5a96

https://en-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Nuclear_power_by_country?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=rq#:~:text=The%20United%20States%20is%20the,power%2C%20at%20about%2070%25.

xvmb24f7c70-dfd2-11ee-8797-52ec1c74febd.jpg


-

DÉCRYPTAGE - Le géant Rosatom construit actuellement dix-neuf réacteurs à l’étranger. Le Kremlin veille au financement de ces chantiers stratégiques.

Être le premier installateur de centrales nucléaires de la planète ne suffit pas à la Russie. Iouri Borissov, patron de l’agence spatiale russe Roscosmos, a annoncé la semaine dernière que son pays travaillait sur un programme lunaire. «Aujourd’hui, nous envisageons sérieusement la livraison et l’installation d’une centrale sur la lune, avec nos collègues chinois, à l’horizon 2033-2035», a-t-il affirmé. Le projet s’inscrit dans un accord sino-russe de mars 2021 sur la création d’une «station lunaire scientifique internationale» qui serait alimentée en énergie par un réacteur nucléaire. Lequel serait sans doute de taille modeste.

En attendant, Rosatom, géant russe de cette énergie décarbonée, étend son empire. En dépit d’embargos partiels décidés par la Grande-Bretagne puis les États-Unis à la suite de l’invasion de l’Ukraine, les activités nucléaires russes échappent largement aux sanctions. Ce qui laisse à Moscou toute liberté pour accroître sa part de marché dans le reste du monde.


russie 34 nouveaux reacteurs pour doubler sa capacite nucleaire d ici 2042 - sfen-9466a840f1b5c049

tableau-34-reacterus-2024.jpg


-

Tous les pays intensifient leurs efforts pour décarboner leurs systèmes électriques et sécuriser leur approvisionnement en électricité, en s’appuyant notamment sur l’énergie nucléaire. La Russie ne fait pas exception. Le pays a publié un plan directeur de développement des installations électriques jusqu’en 2042. Celui-ci prévoit 34 nouveaux réacteurs, principalement sur des nouveaux sites.  

L’agence gouvernementale russe « Opérateur du système énergétique unifié » ou « SO UES » a déposé, en septembre 2024, auprès du gouvernement russe, un plan très ambitieux de développement de nouvelles centrales nucléaires en Russie d’ici 2042. Ce nouveau programme prévoit l’installation de 34 nouveaux réacteurs et pourrait ainsi doubler la capacité nucléaire installée actuelle du pays, avec environ 23,7 GW supplémentaires.

La Russie souhaite accroître la part de nucléaire dans son mix énergétique en faisant passer la part d’électricité d’origine nucléaire à 23,5 %, contre environ 19% aujourd’hui. Le plan du système énergétique unifié de Russie comprend la prolongation de réacteurs existants, de nouveaux projets, ainsi que des réacteurs déjà en construction. Il est actuellement à l’étude auprès du gouvernement pour approbation.

Un panel varié de réacteurs

Parmi les projets déjà existants, quatre unités VVER-TOI (1200 MW l’unité) devraient être mises en service à la centrale nucléaire de Koursk 2 entre 2025 et 2034 (dont 2 sont en cours de construction), 3 unités VVER-S/600 (600 MW par unité) à la centrale nucléaire de Kola entre 2035 et 2040 et 2 unités VVER (1200 MW par unité) à la centrale nucléaire de Smolensk de 2033 à 2035.

Les régions retenues pour accueillir de nouveaux réacteurs sont : Reftinsk, dans le sud-ouest de la Russie ; Yuzhnouralsk dans l’oblast de Cheliabinsk ; Krasnoyarsk, la deuxième plus grande villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

WikikPedia
de Sibérie ; et Novocherkassk, dans le sud de l’oblast de Rostov-on-Don. Les réacteurs envisagés sont des BN-1200, des surgénérateurs à neutrons rapides refroidis au sodium. Dans les régions de Primorsky et Khabarovsk, il est aussi prévu d’installer deux paires de VVER-S/600 pour un total de 2 400 MW.

On retrouve aussi quelques projets de SMR (entre 10 et 100 MW l’unité) pour les régions reculées de Chukotka, Baïmak, Iakoutsk et Norilsk. Ces SMR ne seront cependant pas connectés au réseau national russe et leur déploiement dépendra d’un accord signé par les industriels locaux concernés.

Le plan intègre aussi un réacteur pilote de démonstration, le Brest-OD-300 (réacteur à neutron rapides refroidi au plomb), dans la région de Seversk. Sa mise en service devrait être effectuée d’ici 2028.

Tableau récapitulatif des 34 nouveaux réacteurs proposé dans le plan énergétique de Russie de septembre 2024

Il est aussi précisé dans le plan que, d’ici 2042, « il est prévu de déclasser, à l’expiration de leur durée de vie, des unités de production d’énergie nucléaire des séries RBMK-1000, VVER-440, VVER-1000, EGP-6, BN-600, pour un total de 10,3 GW ». ■

Par François Terminet (Sfen)


derriere le retour des astronautes bloques de l iss le mensonge d elon musk-4326bcb97f567202

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/03/15/le-retour-des-deux-astronautes-bloques-dans-l-iss-se-precise-apres-le-decollage-reussi-de-la-fusee-de-spacex_6581077_1650684.html

https://www.youtube.com/watch?v=AUk5BCH-epE

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/les-images-du-depart-de-l-iss-des-deux-astronautes-americains-coinces-durant-neuf-mois-dans-l-espace-20250318

https://www.lepoint.fr/science/comment-le-retour-des-astronautes-de-l-iss-a-ete-instrumentalise-par-trump-et-musk-17-03-2025-2584948_25.php#11

suni-williams-butch-wilmore-crew-9-retour-iss.jpg

suni-williams-butch-wilmore-astronautes-iss-boeing.jpg


-

Butch Wilmore et Suni Williams ont quitté la Station spatiale internationale après 277 jours en orbite qui leur aura permis d’effectuer de nombreuses missions pour la NASA, dont une sortie extravéhiculaire. Sur Terre, Elon Musk a préféré qualifier leur prolongement de séjour d’une erreur de Joe Biden. SpaceX a pourtant ses torts.

C’est une aventure qui aura duré un total de 277 jours, et qui, précisons-le dès le départ, n’a aucunement posé problème à ses deux astronautes concernés. Pendant près d’un an, Butch Wilmore et Suni Williams ont orbité à bord de la Station spatiale internationale (ISS), en attendant une capsule de remplacement.

Les deux acolytes décollaient le 5 juin dernier à bord de Starliner, un nouveau vaisseau concurrent de Crew Dragon et développé par Boeing. Malheureusement, celui-ci rencontrait de nombreux dysfonctionnements. En mettant en danger la vie des deux astronautes lors du vol aller, la question se posait quant à risquer un vol retour habité.

Après avoir passé l’été à se demander si la capsule de Boeing serait suffisamment sûre pour renvoyer les astronautes vers la Terre, la NASA tranchait le 24 août pour un retour à vide. Dès le mois de septembre, la capsule Crew-9 de SpaceX décollait avec seulement deux astronautes à bord sur les quatre sièges disponibles.

Tout était donc sous contrôle, et Butch Wilmore et Suni Williams voyaient leur mission évoluer pour qu’ils deviennent de véritables membres de l’équipage de l’ISS, avec les différentes missions qu’on pouvait leur demander. Bref, en aucun cas ils n’auront attendu, « coincés », à se tourner les pouces. En février, les deux réalisaient même une sortie extravéhiculaire.

Les raisons de l’attente prolongée, et le mensonge d’Elon Musk

Une fois arrivée, la capsule Crew-9 devait encore attendre que ses deux astronautes à bord réalisent l’entièreté de leur mission avec l’équipage 72, avant qu’ils ne soient remplacés. Le retour était alors prévu pour le mois de février 2025.

Malheureusement, pour renouveler l’équipage à bord de l’ISS, SpaceX devait envoyer Crew-10 avec une capsule dont la préparation prenait du retard. La société, dont Elon Musk est aux commandes, retardait alors le retour de Butch Wilmore et Suni Williams à la fin du mois de mars.

Entre-temps, Donald Trump gagnait la Maison-Blanche. Sur une demande totalement impromptue, il ordonnait sur son réseau social que les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams puissent rentrer sur Terre au plus vite par le biais d’une capsule SpaceX.

À la volée, le patron de la société américaine soulignait les dires du nouveau président américain, jugeant que le séjour prolongé des astronautes était inadmissible et résultait de l’incompétence de l’ancien président, Joe Biden.

Un énorme mensonge, alors que Butch Wilmore et Suni Williams confirmaient lors d’une interview que de leur point de vue « la politique n’avait joué aucun rôle ». Rappelons d’ailleurs que l’incident initial provenait des soucis de développement de la capsule de Boeing, et que la NASA privilégiait de faire confiance à SpaceX plutôt qu’à son concurrent pour un retour en toute sécurité.

Quant à la période d’attente entre septembre 2024 et mars 2025, l’explication ne tient qu’en l’état de non-urgence du retour des deux astronautes, et de leur implication dans les missions de la NASA en remplacement de deux autres astronautes qui auraient dû embarquer à bord de Crew-9.

Pour accélérer de 10 jours le retour, Elon Musk bouleverse les plans de SpaceX

Au final, Elon Musk a-t-il réussi à répondre à la demande de Donald Trump, et accélérer le retour de Butch Wilmore et Suni Williams ? La réponse est oui, mais de quelques jours seulement. Au lieu d’un retour le 25 mars, SpaceX a pu faire en sorte de lancer Crew-10 le 12 mars et enclencher le retour de Crew-9 le 18 mars.

Seulement une semaine d’avance donc, mais un véritable bouleversement chez SpaceX. En effet, la capsule qui devait être utilisée pour Crew-10 n’était toujours pas prête, et Elon Musk a choisi d’utiliser celle prévue pour une mission future, dédiée au tourisme spatial.

Le vaisseau devait décoller pour une mission baptisée Fram2, embarquant un entrepreneur du nom de Chin Wang ainsi qu’une réalisatrice, un guide et une chercheuse en robotique. Particularité de la mission, une trajectoire polaire, une première dans l’histoire.

En moyenne, des séjours de 6 mois à bord de l’ISS

Malgré un total de neuf mois en orbite, Butch Wilmore et Suni Williams n’ont pas battu le record du temps passé dans l’espace. Des missions se focalisant sur l’étude de l’exposition prolongée à la microgravité conduisaient les astronautes Mark Vande Hei et Scott Kelly à rester de 340 à 355 jours dans l’espace.

En moyenne, les équipages envoyés par l’agence spatiale américaine restent en orbite pour une durée de six mois, avant d’être remplacés par un nouvel équipage. Un moyen de limiter leur perte de masse osseuse et musculaire due à la microgravité, tout comme les changements dans le système cardiovasculaire.

Du côté de l’agence russe Roscosmos, certains astronautes ont fait bien plus. C’est le cas d’Oleg Kononenko, qui restait 374 jours, après une cinquième mission en orbite qui lui permettait de cumuler 1 111 jours au total dans l’espace. Mais au sein de l’ancienne station Mir, le record est toujours détenu par Valery Polyakov avec 438 jours sans pause, de 1994 à 1995.

De l’expérience de Butch Wilmore et Suni Williams, on retiendra surtout l’improbable extension de leur séjour – un schéma que beaucoup de passionnés de l’espace verraient comme un rêve. À l’origine, les deux devaient rester huit jours seulement, pour compléter leur mission de démonstration pour Boeing.

Le 8 janvier 2025, lors d’un appel retransmis avec la NASA, Butch Wilmore riait : « pas de panique, on nous nourrit bien ». Suni Williams d’ajouter : « c’est un bonheur d’être ici. […] Quand nous rentrerons chez nous, nous aurons beaucoup d’histoires à raconter ».

Islam au Royaume-Uni — Wikipédia

Islam au Royaume-Uni — Wikipédia ✍Highlight–2025:03:02:09:25:06

L'islam est la deuxième religion la plus répandue au Royaume-Uni selon les résultats du recensement national publié en janvier 2016, établissant la population musulmane britannique à 3 114 992 individus. 3 046 607 vivent en Angleterre ou au pays de Galles. Plus de 50 % des 3 114 992 de musulmans britanniques sont nés en dehors du Royaume-Uni [1]. En 1991, le nombre de musulmans au Royaume-Uni se situait à un peu moins d'un million - 950 000 - soit 1,9 % de la population britannique.

La présence de musulmans au Royaume-Uni est en grande partie due depuis les années 1980 aux vagues migratoires en provenances d'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, et plus récemment des pays d'Afrique subsaharienne, comme le Nigeria.

Données globales

[modifier | modifier le code]

La majorité des musulmans du Royaume-Uni appartient au courant sunnite[2].

Pourcentage de musulmans dans quelques villes du Royaume-Uni (recensement de 2011)[3] :

Bradford : 24,7 % Birmingham : 21,8 % Manchester : 15,8 % Londres : 12,4 % Sheffield : 7,7 % Cardiff : 6,8 % Leeds : 5,4 % Bristol : 5,1 % Liverpool : 3,3 % Wakefield : 2,0 %

Pourcentage de musulmans dans quelques villes du Royaume-Uni (recensement de 2014)[1] :

Tower Hamlets : 45,6 % Newham : 40,8 % Blackburn : 29,1 % Slough : 26 % Luton : 25,7 %

Musulmans issus de l'Empire britannique

[modifier | modifier le code]

Le plus grand groupe ethnique des musulmans britanniques est pakistano-britannique à 38 %[4],[5].

Ce chiffre est dû à la considérable vague d'immigration provenant de l'ancien Empire britannique depuis les années 1950 (Pakistan, Bangladesh, Inde)[6].

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Conversions

[modifier | modifier le code]

En 2011, une étude de la Swansea University for the charity Faith Matters estime que le Royaume-Uni pourrait compter environ 100 000 convertis à l'islam, soit 40 000 de plus qu'en 2001[7], dont 66 % de femmes. Il y avait environ 5 200 conversions à l'Islam en 2011[réf. nécessaire][8]. L'islam est la deuxième confession dont la croissance est la plus rapide au Royaume-Uni après l'irréligion, et ses adhérents ont l'âge moyen le plus bas de tous les principaux groupes religieux[9]. Entre 2001 et 2009, la population musulmane a quasiment augmenté dix fois plus rapidement que la population non-musulmane[10]. En 2007, il y aurait plus de 1 500 mosquées dans ce pays[11].

Culture et représentations sociales et politiques

[modifier | modifier le code]

Selon une étude de l'Elliott School of International Affairs de l'université George-Washington, le Royaume-Uni se classe parmi les dix premiers pays du monde retranscrivant le mieux dans leurs lois les valeurs du Coran[12],[13].

Selon le Daily Mail, le prénom « Mohammed » — toutes orthographes confondues — est le plus donné aux enfants nés au Royaume-Uni en 2015[14]. C'est également le cas en 2016 selon le média économique Quartz[15].

Selon un sondage publié en avril 2024, 32 % des musulmans interrogés considèrent comme « souhaitable » l’instauration de la charia au Royaume-Uni d’ici 20 ans. 22 % des musulmans ont une opinion « positive» du djihad. 52 % des musulmans ayant répondu à l’étude souhaitent l’interdiction de toute représentation (image ou dessin) du prophète Mahomet dans le pays. 57 % des musulmans sondés sont favorables à l’obligation pour les écoles et les hôpitaux « d’utiliser » de la nourriture halal. Néanmoins, seuls 3 % des sondés ont une opinion positive de l’État islamique[16]. Par ailleurs, seulement 24 % des sondés admettent que le Hamas a perpétré des meurtres et des viols en Israël lors de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023[17].

Islam radical

[modifier | modifier le code]

Concernant la place de l'islam radical, il est relevé fin 2015 que 30 % des terroristes britanniques impliqués dans des attentats islamistes ont suivi des études supérieures. Certains campus sont pointés du doigt, ayant laissé prospérer des prêcheurs radicaux opérant sous couvert d'associations confessionnelles. La féministe iranienne Maryam Namazie relève alors que ses propres conférences sur l'athéisme et le droit des femmes ont été annulées car jugées discriminantes : « c'est moi qui ai une image controversée tandis que les associations islamistes détiendraient la légitimité par défaut »[18].

La chercheuse Laetitia Strauch-Bonart note que les Britanniques sont moins enclins à parler d'« insécurité culturelle » comme en France, tolérant des quartiers où le séparatisme identiaire est fort (comme à Birmingham[19],[20]). Cependant, le multiculturalisme anglo-saxon perd de son lustre à partir des années 2010, notamment après la découverte de tentatives de mise en œuvre dans des écoles de Birmingham d'une philosophie et de pratiques salafistes, ainsi que de la mise en lumière de gangs de musulmans qui ont exploité sexuellement et violé plusieurs centaines de filles mineures[21],[22].

La philosophe et sociologue algérienne Marieme Helie Lucas rappelle l'existence au Royaume-Uni de tribunaux locaux exerçant la charia, « dont les jugements sont officiellement entérinés bien qu'ils dénient aux femmes des droits reconnus sous la loi britannique »[23].

En 2017, le renseignement britannique identifie 23 000 extrémistes djihadistes vivant en Grande-Bretagne comme étant des terroristes potentiels[24]. Environ 3 000 d'entre eux sont considérés comme menaçants et font l'objet d'une enquête ou d'une surveillance active dans 500 opérations menées par des services de police et de renseignement. Les 20 000 autres personnes ont figuré dans des enquêtes antérieures et sont classées comme présentant un « risque résiduel »[24].

× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address:

ens/daily_notes.txt · Dernière modification: 09/06/2024/H10:36:22 de jeannot