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Georg Walter Groddeck, né le 13 octobre 1866 à Bad Kösen (sur la Saale) et mort le 11 juin 1934 à Knonau, près de Zurich, est un médecin et psychothérapeute allemand. Il n'appartenait pas au premier cercle des psychanalystes mais Freud a pu en dire qu'il était un « analyste incomparable ». Au congrès psychanalytique de la Haye en 1920, Groddeck s'est défini lui-même ainsi : « Je suis un analyste sauvage », expression devenue ensuite célèbre dans le mouvement. Il est un fidèle ami de Sándor Ferenczi, et est également le premier psychosomaticien qui ait intégré la psychanalyse à cette discipline.
Biographie
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Groddeck naît en Saxe, fils d'un médecin réputé admirateur de Bismarck. Il a quatre frères et sœurs, qui mourront tous de maladies organiques.
D'abord élève de l’École régionale de Pforta, Groddeck entreprend des études de médecine à Berlin. En 1900 il ouvre, avec sa sœur Lina et sa première femme Else von Goltz-Neumann, un sanatorium de quinze lits à Baden-Baden[3]. Il y soigne ses patients par des régimes alimentaires, hydrothérapie, massages et entretiens psychothérapeutiques. Pendant la Première Guerre mondiale, médecin militaire, il a la charge de blessés de guerre dans un hôpital de la Croix-Rouge. Il utilise avec les soins à prodiguer aux malades organiques l’hydrothérapie, les régimes, les massages, la psychanalyse à laquelle il s'intéresse. Il réalise ainsi des traitements psychanalytiques auprès de soldats souffrant d'affections organiques de guerre[4]. L'un des cas que l'on trouve dans plusieurs écrits est celui d'un patient souffrant de sclérodermie. Ce patient craignait la guerre tout en la désirant, décède au front. La durée du traitement de ce patient implique des changements dans la façon de soigner que l'on peut voir à travers l'étude de ce cas[5]. Groddeck meurt en Suisse[6].
Influence
Influence
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Groddeck entretient une correspondance avec Sigmund Freud. Il n'accepte pas toute la métapsychologie, mais s'intéresse à la résistance, à la sexualité psychique, en vue de guérir des maladies organiques.
Il est un psychothérapeute original pour l'époque, et convaincu de l'importance du rôle de l'inconscient, plus particulièrement de l'instance appelée le « Ça », que Freud appelle le Es, dans la genèse des troubles somatiques courants.
En 1923, il publie le Livre du ça, dans lequel il met en scène sa correspondance avec Freud à travers des lettres fictives adressées à une amie[3]. Il y reprend certains concepts analytiques freudiens et introduit un concept du ça que Freud modifiera par la suite, écrivant, en réponse, Le Moi et le Ça. Pour Groddeck, toute maladie organique est en fait psychosomatique. « Le corps et l'esprit sont une entité qui héberge un Ça, une puissance par laquelle nous sommes vécus alors que nous pensons vivre », explique-t-il.
Vers la fin de sa vie, plusieurs collègues et admirateurs le prient de créer une école pour promouvoir ses idées. Cette requête le fit rire et il dit : « Les disciples aiment que leur maître reste immobile, tandis que je prends pour un imbécile celui qui souhaiterait que je dise demain la même chose qu'hier. Si vous voulez vraiment me succéder, regardez la vie par vous-même et dites honnêtement au monde ce que vous voyez. »
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Réviser en profondeur la politique française de l’énergie en la focalisant sur les objectifs à atteindre et non sur les moyens à développer.
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Tendre, dans une approche technologiquement neutre, vers des exigences règlementaires imposant aux différents moyens de production disponibles des contraintes équivalentes en termes d’impact environnemental, y compris de recyclabilité, d’émissions de gaz à effet de serre, de sécurité, de sûreté, de transparence et d’acceptabilité par les populations avoisinantes.
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Pèlerinage de Chartres : un jeune homme verbalisé par la SNCF pour avoir chanté un hymne catholique
Ce lundi, un pèlerin de retour de Chartres a été verbalisé pour « tapage », après avoir entonné un chant chrétien en gare de Montparnasse, à Paris. Sur les réseaux sociaux, l’affaire relance la polémique sur les excès de zèle de certains contrôleurs de la SNCF.
Les contrôleurs de la SNCF n’étaient pas vraiment d’humeur charitable ce lundi de Pentecôte, en gare de Montparnasse. Alors qu’ils entonnaient un chant chrétien à leur retour de Chartres, plusieurs pèlerins ont été rappelés à l’ordre par des agents. L’un d’eux se serait même vu infliger une amende, selon des informations de Frontières, confirmées par le JDD.
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« C’était à quelques pas du quai, devant les escalators. Huit membres de la sûreté ferroviaire nous ont encerclés, et l’un d’eux a verbalisé l’un des plus jeunes pour “tapage” », rapporte l’un des pèlerins à nos confrères. Et de regretter : « Il ne chantait que Jubilate Deo ! »
Un excès de zèle que la SNCF n’a, pour l’heure, pas confirmé ni commenté, mais qui a d’ores et déjà enflammé les réseaux sociaux. « La honte intégrale, s’insurge un internaute. Tellement plus facile que d’aligner les délinquants qui sautent les barrières ou qui fument du shit. » D’autres, à l’inverse, soutiennent cette amende : « Ils ont eu deux jours pour chanter non-stop, c’est bon. Qu’ils ne gênent pas les autres. Tout le monde n’est pas fan des chants catho tradi, loin s’en faut. Mêmes règles pour tous. »
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Mais c’est bien là que le bât blesse. Les usagers sont-ils vraiment tous logés à la même enseigne ? « Ils [les contrôleurs, NDLR] savent qu’ils ne vont pas devenir agressifs et qu’ils sont solvables », accuse un internaute. « Il y a un article sur ça : ils verbalisent en priorité les jeunes bien éduqués. Ils sont sûrs du paiement de l’amende et de leur commission », abonde un autre.
Derrière la lutte contre la fraude ou les incivilités, la RATP et la SNCF laissent en effet parfois place à des dérives qui ciblent en priorité ceux qui peuvent payer, comme l’a révélé il y a quelques semaines le JDD. Quitte à fermer les yeux sur les autres resquilleurs…
Des contrôles ciblés
« Le nerf de la guerre, c’est l’argent, nous expliquait mi-mai un ancien agent de la régie parisienne. Les contrôleurs ont des objectifs de verbalisation. Et certains ne font preuve d’aucun état d’âme pour les atteindre. » Pire : certains ciblent « ceux qui sont susceptibles de payer tout de suite ». « Une personne bien habillée, qui a probablement une carte bleue sur elle », de l’aveu d’un agent sous couvert d’anonymat.
Et ceux qui refusent catégoriquement ou se montrent agressifs ? « Malheureusement, quand vous avez beau essayer et qu’il n’y a rien, la plupart du temps, c’est “merci et au revoir” », regrettait notre source. Autrement dit, ils se rabattent sur un « meilleur client ». Même aveu d’échec chez la SNCF : « Si quelqu’un refuse de payer, on ne va pas à l’agression », nous confiait encore une cheffe de bord sur la ligne à grande vitesse entre Lyon et Paris.
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À la suite de ces révélations, l’Institut pour la justice a réclamé une enquête sur les amendes fondées sur des motifs lunaires ou ciblant des personnes au faciès, auprès de la Défenseure des droits, Claire Hédon. Une procédure similaire pourrait-elle bientôt être lancée contre la SNCF ? À ce stade, le groupe ferroviaire n’a pas répondu aux sollicitations du JDD.
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Une amende pour avoir chanté trop fort? Un jeune catholique de retour d'un pèlerinage conservateur entre Paris et Chartres et qui descendait du train en gare de Paris-Montparnasse, a été verbalisé après avoir entonné un Jubilate Deo un chant religieux en latin. Il s'est vu remettre une amende de 60 euros par des agents de la SNCF.
“Cinq agents sont venus droit sur nous et ont pris à partie le plus jeune, nous ont demandé d'arrêter de chanter parce que c'était du tapage”, assure au Figaro Emile, un membre du petit groupe et témoin de la scène.
Tous revenaient de Chartres après un pèlerinage de la jeunesse catholique conservatrice qui a rassemblé 19.000 personnes à l'occasion du week-end de Pentecôte. Et à l'occasion du retour en gare de Paris-Montparnasse, ils étaient des milliers à chanter en brandissant des croix et des drapeaux selon plusieurs images captées par des témoins.
“C'était plus facile de s'en prendre à des petits catholiques”
Mais cette verbalisation interroge les Grandes Gueules qui y voient un écho à l'affaire de la plante à la RATP, quand une journaliste avait été verbalisée pour avoir pris le métro avec une plante trop imposante: “Il y a un deux poids deux mesures”, juge l'agriculteur Didier Giraud. “Il y a des gens qui hurlent, qui ont des enceintes et je pense que c'était plus facile de s'en prendre à des petits catholiques”, juge l'éleveur de bovins.
“On ne verbalise pas pour un chant”, abonde Mourad Boudjellal. “J'ai connu des descentes de train avec des milliers de supporters marseillais qui chantaient des chants insultants envers le PSG et personne n'était verbalisé”, assure l'éditeur de bandes dessinées sur RMC et RMC Story.
Tapage diurne
“C'est l'illustration du faible avec les forts, fort avec les faibles”, estime la prof Fatima Aït Bounoua. “C'est comme la plante à la RATP ou l'homme verbalisé pour son instrument de musique”, ajoute-t-elle avant d'énumérer différentes expériences personnelles à la gare Montparnasse avec des incivilités plus graves et sans conséquences.
Les démonstrations de foi comme les prières dans des lieux publics ou les chants ne sont pas interdites par la loi, sauf si elles obstruent la circulation. En revanche, le chant ici incriminé peut constituer un “tapage diurne” s'il est répété, intensif et/ou qu’il dure dans le temps entre 7h et 22h, selon l'article R.1336-5 du Code de la santé publique. Il est passible d'une amende forfaitaire de 68 euros.
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