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OpenAI : petite contradiction gentille [ElseNews]

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OpenAI : petite contradiction gentille

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https://www.letemps.ch/economie/san-francisco-openai-bureaux-fantomes
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/26/a-san-francisco-le-teletravail-lie-au-covid-19-a-vide-la-ville-de-ses-salaries-et-des-milliers-de-metres-carres-de-bureaux_6071240_3234.html

Sources

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Économie
Une fois la pandémie passée, beaucoup d’entre elles veulent garder la flexibilité imposée par la pandémie, quitte à vider leurs bureaux en villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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L’entrée de la tour Salesforce, à San Francisco, le 23 février.

C’était le symbole de la puissance de la tech – ou de l’hubris, selon certains : 61 étages, 326 mètres de haut, le deuxième gratte-ciel le plus élevé à l’ouest du Mississippi, ouvert en fanfare en janvier 2018, à San Francisco. Depuis près d’un an, la tour Salesforce est vide. Le quartier est désert, les restaurants en berne (Salesforce s’était fait un devoir « civique » de ne pas avoir de cafétéria pour obliger les employés à sortir dépenser leur argent dans le quartier).

Le 9 février, le géant du cloud (l’informatique dématérialisée) – et premier employeur de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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californienne – a annoncé qu’il n’obligerait pas ses 10 000 employés à revenir travailler sur place. San Francisco a compris qu’une page était tournée. L’avant-pandémie de Covid-19 ne reviendra pas.

Le président de Salesforce, Brent Hyder, l’a expliqué : le travail de 9 heures à 17 heures est *« mort *» ; les employés sont en quête d’autre chose que « des tables de ping-pong et des snacks ». Moins de temps dans les transports, par exemple. Des logements moins chers. Un jardin. L’une après l’autre, de Twitter à Pinterest, en passant par Square et Facebook, les entreprises technologiques ont annoncé un même futur de flexibilité. Les employés viendront au bureau une, deux ou trois fois par semaine – et encore, s’ils le souhaitent (plusieurs, dont Twitter, ont autorisé le travail à distance pour une durée indéfinie).

Après s’être dotés de sièges sociaux pharaoniques, du Googleplex de Mountain View à la « navette spatiale » d’Apple, à Cupertino, les titans de la tech semblent prêts à les délaisser au profit du nouveau paradigme : le travail « distribué », la main-d’œuvre « répartie ». Le nouveau quartier général se situera surtout dans le cloud. Les contacts humains seront occasionnels et organisés dans des hubs décentralisés.

Personne n’est physiquement indispensable
Jusqu’au 15 mars 2020 – date de début du confinement en Californie –, San Francisco occupait les rêves des « techies ». Il fallait en être. Participer à l’exubérance technologique, à la certitude que, du hasard des rencontres, naîtrait une idée fabuleuse ou, mieux, un financement et cela, quoi qu’il en coûte : burritos à 15 dollars pièce (12,30 euros), ou « coloc » à 2 000 dollars la chambre. Désormais, personne n’est physiquement indispensable. Plus besoin de Silicon Valley.

« Les opportunités sont découplées des lieux », résume la journaliste Lauren Razavi, qui prépare un livre sur les « nomades » du numérique. « Le hasard se produit maintenant en ligne », ajoute-t-elle dans sa newsletter publiée sur Substack. Et les « VC », les capital-risqueurs, sont plus enclins qu’avant à rencontrer les start-upers en mal de financement : avec Zoom, il n’est plus nécessaire de se déplacer.

Des dizaines de milliers d’informaticiens de la baie se sont égaillés en Californie, dans le reste des Etats-Unis, à Hawaï, à Singapour. Selon les données de changement d’adresse postale analysées par le San Francisco Chronicle, 80 371 foyers ont quitté la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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en 2020, soit une augmentation de 77 % par rapport à 2019 (45 263 partants). Les entreprises se sont aperçues qu’elles n’y perdaient pas en productivité, au contraire.

Les visioconférences, jugées éreintantes en milieu scolaire, sont appréciées dans la Silicon Valley, du moins par les patrons. « C’est beaucoup plus inclusif », assure Aaron Levie, le PDG de Box, une compagnie de logiciels qui a vu son chiffre d’affaires augmenter, comme tout le secteur du cloud. « On entend des gens qu’on n’aurait pas consultés avant parce qu’ils travaillent dans différents secteurs de l’organisation. Cela aplatit le côté hiérarchique. »

Le taux de vacance des bureaux est estimé à environ 16 %, soit plus que pendant la récession de 2009

Le provisoire s’est installé. Certaines entreprises, telles que Facebook ou VMware, envisagent de réduire les salaires pour les employés allant s’installer dans des régions où le coût de la vie est moins élevé. D’autres comptent maintenir les mêmes rémunérations, indépendamment de la localisation, comme Spotify, la plate-forme de musique, qui a annoncé, le 12 février, qu’elle passait au système work from anywhere (« travailler de n’importe où »). « Le temps est venu de devenir en priorité une entreprise de travail flexible et distribué », a expliqué la directrice des relations humaines pour l’Amérique, Anna Lundström.

Dans le centre de San Francisco, les immeubles de bureau se sont vidés. Yelp a mis sur le marché son siège entier, 12 des 26 étages de l’un des gratte-ciel historiques de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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, le Pacific Telephone & Telegraph Building, construit en 1924. Pinterest, dont le nouveau siège n’était pas encore terminé, a payé 90 millions de dollars pour mettre fin au projet. Twitter a offert 9 000 mètres carrés (878 postes de travail) en sous-location. Le taux de vacance des bureaux est estimé à environ 16 %, soit plus que pendant la récession de 2009. L’équivalent de dix tours Salesforce, a calculé en janvier le spécialiste de l’immobilier SocketSite.

Influence délétère sur les prix de l’immobilier
Un an après le début du confinement, le centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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reste fantomatique. La foule qui se pressait sur les trottoirs, un lunchbowl à la main, s’est évanouie. Les bars à jus de fruit ont fermé, de même que les salles de fitness ou le magasin Gap, l’un des premiers de la marque née en 1969 à San Francisco. Les cable cars n’ont pas vu un touriste depuis près d’un an. Les vitrines sont barrées de panneaux de bois parfois décorés de fresques revigorantes, œuvres d’artistes de l’association Paint the Void (« peindre le vide ») payés par la municipalité pour « encourager la résilience » des San-Franciscains.

Les restaurants de Chinatown ont cessé d’attendre le client. Le Nouvel An a été privé de parade et de dragons. Le Moscone Center, l’immense centre de conférences où Salesforce réunissait chaque année 140 000 personnes, a été transformé en centre de vaccination.

Après avoir beaucoup maugréé contre l’influence délétère des « techies » sur la culture locale et les prix de l’immobilier, San Francisco va devoir s’adapter. Les économistes de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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espèrent que 75 % des salariés reviendront à des rythmes divers après la pandémie. Ils mettent en avant le fait que les six principales destinations des partants, selon les statistiques postales, sont les six comtés voisins.

Mais, même selon une hypothèse optimiste, les conséquences sur les finances municipales risquent d’être dévastatrices. Au deuxième trimestre de 2020, la taxe sur les ventes a baissé de 43 %. Pour le seul centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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, le manque à gagner est de 70 %. Grâce aux performances des valeurs technologiques en Bourse, le budget de la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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est en excédent de 125 millions de dollars pour l’année fiscale en cours. Mais l’économiste en chef Ted Egan prévoit un déficit de 653 millions de dollars pour l’exercice 2021.

Pour autant, tout le monde n’est pas catastrophé à San Francisco. Certains experts, telle Molly Turner, de l’université de Berkeley, estiment que la pandémie représente une occasion unique de repenser l’urbanisme ; ils rêvent de voir les immeubles vacants utilisés pour atténuer la crise du logement. Et San Francisco, rappellent les natifs, a connu bien d’autres « exodes ». Depuis la ruée vers l’or, en 1849, l’histoire locale est faite d’épisodes de surchauffe et de récession, le cycle bien connu du « boom and bust » : de l’après-tremblement de terre de 1906 ou l’éclatement de la bulle Internet de 2000.

Les nostalgiques du San Francisco des artistes et des petites gens se réjouissent même du départ d’une population insouciante et gâtée, qui traitait la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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comme un vaste campus universitaire. « Dieu merci, le boom de la tech à San Francisco semble toucher à sa fin !, a écrit la chroniqueuse Therese Poletti, le 20 février, sur le site MarketWatch. La villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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avait besoin de respirer. »

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Corine Lesnes(San Francisco, correspondante)

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elsenews/vivont_heureux_vivont_cache_openai.txt · Dernière modification: 17/06/2023/H20:28:04 de jeannot