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-====== La rectrice de Versailles (qui a reçu la Légion d'Honneur en Juin 2023) rejoint un groupe privé d’enseignement supérieur; Nommée en 2018 grâce à un assouplissement des règles permettant de devenir recteur, Charline Avenel revendique une âme d’entrepreneuse. Elle quitte ses fonctions pour diriger le groupe privé lucratif Ionis, qui compte 35 000 étudiants. ====== 
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-<ifauth @admin> 
-{{Ordre national du mérite : les personnalités de l’ESRI nommées ou promues le 3 juin 2023 
-Claudie Haigneré, ancienne ministre déléguée à la recherche ; Charline Avenel, rectrice de Versailles ; Nicolas Dufourcq, DG de Bpifrance ; Élisabeth Claverie de Saint-Martin, PDG du Cirad ; Éric Saint-Aman directeur du département d’évaluation de la recherche du HCERES ; Odile Gauthier, directrice générale de l’IMT ; Philippe Tchamitchian, ancien 
-https://www.aefinfo.fr/depeche/693234-ordre-national-du-merite-les-personnalites-de-l-esri-nommees-ou-promues-le-3-juin-2023 
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-Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/13/la-rectrice-de-versailles-rejoint-un-groupe-prive-d-enseignement-superieur_6181854_3224.html 
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-{{https://www.ac-versailles.fr/sites/ac_versailles/files/2023-04/inauguration-salle-kolinka-11-04-2023-09b-39932_0.jpg}} 
-https://www.ac-versailles.fr/inauguration-de-la-salle-ginette-kolinka-au-rectorat-126479 
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-https://fr.wikipedia.org/wiki/Charline_Avenel}} 
-</ifauth> 
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-<ifauth @admin> 
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-https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/13/la-rectrice-de-versailles-rejoint-un-groupe-prive-d-enseignement-superieur_6181854_3224.html 
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-La rectrice de Versailles rejoint un groupe privé d’enseignement supérieur 
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-La rectrice de l’académie de Versailles, Charline Avenel, et le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 23 mai 2022. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP 
-Son arrivée avait fait grand bruit, son départ en fait tout autant. A l’issue du conseil des ministres, jeudi 13 juillet, Charline Avenel, rectrice de Versailles, quitte ses fonctions pour rejoindre la direction générale d’un groupe d’enseignement supérieur privé lucratif nommé Ionis. Un transfert d’autant plus remarqué qu’il s’inscrit dans une journée particulière, où la fonction publique fête les 40 ans de la création de son statut, par la loi Le Pors du 13 juillet 1983. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’enseignement supérieur privé, un marché devenu lucratif et illisible 
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-Née en 1978, l’énarque assume sa différence, voire la cultive, depuis sa nomination par Emmanuel Macron – tous deux sont issus de la même promotion de l’ENA – à la tête de la plus grande académie de France, en octobre 2018. « Quand je suis arrivée, je n’étais pas comme la plupart des recteurs : une femme plutôt plus jeune que la moyenne et avec quelques traits d’humour !, relate Charline Avenel. Tout cela en ayant un profil de connaisseur de l’éducation, puisque mon premier poste était au ministère des finances, en charge du budget de l’éducation et de l’enseignement supérieur, avant de rejoindre le cabinet de Valérie Pécresse au ministère de l’enseignement supérieur, puis le secrétariat général de Sciences Po. » 
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-Pour rendre possible cette entrée dans la fonction de recteur, un décret, fort commenté, avait été pris en conseil des ministres trois semaines plus tôt, permettant de porter de 20 % à 40 % les postes de recteur pouvant être occupés par des personnels non titulaires de l’habilitation à diriger des recherches – le plus haut diplôme universitaire. Le décret avait supprimé au passage une autre condition, que ne remplissait pas Charline Avenel : justifier de dix ans d’expérience dans l’éducation, la formation ou la recherche, ou de trois ans d’expérience comme directeur d’administration centrale, ou avoir exercé les fonctions de secrétaire général de ministère. 
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-« Une continuité plus qu’une rupture » 
-Forte d’une expérience de quatre ans et demi passés à Versailles, la haute fonctionnaire aurait naturellement pu embrasser la fonction dans une autre académie, à l’occasion du mouvement de recteurs décidé par le président de la République ce jeudi. Mais telle n’était pas sa volonté. « Ce que j’ai accompli était au plus de ce que je pouvais faire dans l’action publique, explique-t-elle. J’ai eu de jolies propositions du président de la République pour des fonctions territoriales, mais je n’y ai pas souscrit car je ne suis pas mobile en dehors de l’Ile-de-France. On fait des choix, y compris quand on a des carrières à forte visibilité, qui sont motivés par le sens des priorités et il est important de pouvoir le dire publiquement. » 
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-Pour rejoindre Ionis, groupe fondé en 1980 qui compte 35 000 étudiants dans 29 écoles – notamment dans les secteurs de l’ingénierie, de l’informatique et du commerce (Epita, Epitech, ISG) –, l’ex-rectrice a obtenu l’aval de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) qui a rendu un avis favorable le 30 mai, excluant tout conflit d’intérêts. Ce transfert apparaît comme « une continuité plus qu’une rupture », poursuit Mme Avenel, qui se sent « l’âme d’une entrepreneu[s]e » même si « [son] cœur est à l’action publique et à l’intérêt général ». « Je n’exclus pas de faire encore des allers-retours, c’est ça une fonction publique moderne », conclut-elle. 
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-Au titre de son bilan, outre le fait d’avoir « appliqué les priorités ministérielles », l’ex-rectrice revendique d’avoir « incubé le logiciel présidentiel » et passé outre les silos qui caractérisent l’administration de l’Etat. « J’ai occupé les interstices des politiques publiques en ouvrant l’école à autre chose qu’elle-même », résume-t-elle en citant l’exemple du campus « patrimoine et artisanat d’excellence » de Versailles, où enseignent côte à côte des artisans et des professeurs de lycée professionnel, de centre de formation des apprentis et d’université. « Etre un facilitateur, dans une conception managériale, n’est peut-être pas très répandu dans l’administration française, mais c’était ma logique », ajoute Mme Avenel. 
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-Au sein du groupe Ionis, on se félicite d’accueillir une nouvelle recrue de ce rang qui était apparue « en quête d’un nouveau souffle ». « Le passage d’une rectrice du public au privé est une bonne chose », affirme Fabrice Bardèche, vice-président exécutif du groupe dont l’actionnariat est quasi entièrement familial, 80 % des titres étant détenus par le fondateur, Marc Sellam, le reste par ses proches, dont M. Bardèche. « Cela permet de mieux se connaître, mais aussi de mieux se respecter, poursuit-il. Le monde des fonctionnaires a beaucoup évolué, il n’y a plus de statut de fonctionnaire à vie, mais en CDI, en CDD, à mission… Ce qui va porter les carrières à se faire d’un côté, à se poursuivre de l’autre, à revenir de l’un à l’autre. On aboutit à quelque chose qui est sans doute plus sain qu’une confrontation de type clanique. » 
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-« Tout un symbole » 
-A l’heure où l’enseignement supérieur public pâtit d’un manque de moyens face à un accroissement de 20 % du nombre d’étudiants en dix ans, le fait qu’un grand commis de l’Etat quitte le navire ne doit pas être perçu tel un abandon, selon M. Bardèche. « Je n’ai pas le sentiment de faire un hold-up car ce n’est pas les hauts fonctionnaires qui manquent ! Si l’enseignement public en a besoin, il saura où les trouver », estime le vice-président de Ionis. 
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-Recteur de Versailles entre 2004 et 2012, Alain Boissinot voit dans ce transfert « tout un symbole ». « Autrefois, devenir recteur était le couronnement d’une carrière, une consécration universitaire, rappelle-t-il. Un recteur s’inscrivait dans une tradition de haute fonction publique et restait recteur jusqu’à la retraite ou bien jusqu’à rejoindre un grand corps de la fonction publique comme le Conseil d’Etat ou la Cour des comptes. » 
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-S’il ne conteste pas l’élargissement du vivier, engagé par paliers depuis 2015, il constate qu’être rectrice « n’a pas été pour Charline Avenel la consécration d’une carrière, mais simplement un job qu’on peut quitter pour un autre plus lucratif ». Son expérience antérieure, au sein de ministères et à Sciences Po, était « purement administrative », ce qui pourrait, selon lui, expliquer un « moindre attachement » à la fonction de recteur, qui est éminemment pédagogique. 
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-Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’appétit de l’enseignement supérieur privé pour les grands commis de l’Etat 
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-Après les récents recrutements par un autre groupe privé lucratif, Galileo, de l’ancienne ministre Muriel Pénicaud, de l’ancien directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris Martin Hirsch, mais aussi de l’ancien président de la SNCF Guillaume Pepy et de l’ex-directeur de cabinet du premier ministre Edouard Philippe, Benoît Ribadeau-Dumas, l’appétit des groupes privés d’enseignement supérieur pour les hauts fonctionnaires se confirme. Pour Aurélien Casta, docteur en sociologie et chercheur associé à l’université de Lille, spécialiste de ce secteur, « on peut y voir, pour ces groupes, une façon de se légitimer ». 
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-Un recteur, compte tenu de son niveau de connaissances personnelles et institutionnelles, constitue « un niveau pertinent de recrutement » qui suscite néanmoins des questions, ajoute-t-il, « du fait de la mobilisation à des fins privées de ressources capitalisées dans le public, au premier titre, le réseau de connaissances » : « Si ce type de transferts venait à se renouveler, conclut-il, il faudrait peut-être interroger plus finement les critères utilisés par la HATVP. » 
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