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-~~NOCACHE~~ 
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-#ip# 
-~~NOTOC~~  
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-====== Les Vieux ====== 
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-Attali CheckNews Libération : 
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-https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/12/non-jacques-attali-ne-promeut-pas-l-euthanasie-des-plus-de-65-ans_1684599/ 
- 
-<hidden Extrait CheckNews Libération Clip> 
-{{http://78.203.220.143/web_images/ENS/ABS/ShareX_UX-DUO/Liberation-Attali-Les-Vieux.jpg}} 
-</hidden> 
- 
-<hidden Extrait CheckNews de Libération> 
-Cette affirmation trouve son origine dans un recueil d'entretiens mené par Michel Salomon sorti il y a près de 30 ans, en 1981, et intitulé «l'avenir de la vie» ( coll. Les Visages de l'avenir ed. Seghers) auquel l'essayiste avait participé. Les extraits cités (accolés entre eux et souvent transformés, presque toujours décontextualisés) proviennent de cet ouvrage que CheckNews s'est procuré. À aucun moment Jacques Attali ne propose d'euthanasier les plus de 65 ans. Mais il aborde bien, en revanche, les questions de l'allongement de la vie, du suicide et de l'euthanasie. 
- 
-Allonger la durée de vie «sans maladie» 
-On retrouve bien une phrase concernant les personnes de plus de 65 ans. Jacques Attali est alors interrogé par Michel Salomon sur l'allongement de la durée de la vie (et non l'euthanasie à ce moment-là). «Est-il possible et souhaitable de vire 120 ans … ?», demande-t-il. 
- 
-Voici la partie de sa réponse dans laquelle on retrouve la fameuse citation : 
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-[…] dès qu'on dépasse 60/65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte alors cher à la société. D'où je crois que dans la logique même de la société industrielle, l'objectif ne va plus être d'allonger l'espérance de vie, mais de faire en sorte qu'à l'intérieur même d'une durée de vie déterminée, l'homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en termes de coûts pour la collectivité». 
- 
-Quelques lignes plus loin, il écrit : «en effet du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement». Et d'ajouter : «je suis pour ma part, en tant que socialiste, objectivement contre l'allongement de la vie parce que c'est un leurre, un faux problème». 
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-«La liberté fondamentale, c’est le suicide» 
-À ce moment-là, la question de l'euthanasie n'est pas encore abordée. C'est le journaliste qui lance le sujet, dans la question suivante : «Le monde à venir, "libéral" ou "socialiste", aura besoin d'une morale "biologique", de se créer une éthique du clonage ou de l'euthanasie par exemple», relance-t-il. 
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-«L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c'est la liberté et la liberté fondamentale, c'est le suicide ; en conséquence le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. 
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-Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d'éliminer la vie lorsqu'elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l'euthanasie, qu'elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera un des règles de la société future», imagine Jacques Attali, en 1981. 
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-Contacté par CheckNews, l'essayiste dément formellement «avoir promu et promouvoir l'euthanasie pour les personnes de plus de 65 ans», et assure avoir gagné tous les procès en diffamation contre ceux qui l'accusaient de faire l'apologie de l'euthanasie. Son avocat, Maître Georges Kiejman, confirme que «Jacques Attali a gagné le procès qui lui attribuait une opinion favorable à l'euthanasie des vieillards» et indique avoir «plaidé et gagné» plusieurs procès en diffamation pour son client (sans se souvenir s'ils concernaient tous l'euthanasie, les procès remontant à une trentaine d'année). 
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-En résumé, Jacques Attali n'a jamais proposé d'euthanasier les plus de 65 ans ni même déclaré qu'il était favorable à une telle mesure. Les phrases qui lui sont prêtées sont des raccourcis à partir de déclarations dans un ouvrage de 1981 où il abordait les questions de l'allongement de la durée de vie, du suicide ou de l'euthanasie. 
-</hidden> 
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-Plus ou moins crédible : 
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-https://www.genethique.org/leuthanasie-sera-un-instrument-essentiel-de-nos-societes-futures-jacques-attali-1981/ 
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-Le Monde : Théoriquement crédible : 
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-https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/03/25/a-propos-de-m-attali-et-de-l-euthanasie-les-chemins-du-deshonneur_3105287_1819218.html 
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-<hidden Article Complet pour utilisateur connecté> 
-<ifauth @admin> 
-CEUX qui ont eu le privilège de travailler auprès de Robert Debré ont appris la rigueur de la pensée : peser les faits auxquels on se heurte, combattre dans la clarté les idées qui ne sont pas les vôtres ; au soir de la vie, il peut écrire l'Honneur de vivre. 
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-" L'affaire " qui entoure les déclarations de Jacques Attali sur l'euthanasie (le Monde du 13 mars) nous entraîne, hélas ! sur les chemins du déshonneur. 
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-Qu'en est-il ? Dans une interview donnée il y a plus d'un an pour le livre de Michel Salomon. L'Avenir de la vie (1) aux côtés de dix-neuf autres interviews (dont ceux de Jean Bernard, d'Ilya Prigogine, de René Dubos, de Jonas Salk...), Jacques Attali répond d'abord à une question, puis à une affirmation qui touchent l'espérance de vie et l'euthanasie - " Est-il possible et souhaitable de vivre cent vingt ans ? " : " Le monde à venir, libéral ou socialiste, aura besoin d'une morale biologique, de se créer une éthique du clonage ou de l'euthanasie, par exemple. " 
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-En réponse, Attali explique qu'à son avis la logique du système marchand condamne les vieillards soit à rester solvables, soit à subir l'euthanasie de fait ; il souligne ensuite que les deux tiers des dépenses de santé étant concentrées dans les derniers mois de la vie, la nature même de la société capitaliste la pousse à ne plus rechercher l'espérance de vie, mais la seule durée de vie sans maladie ; il souligne enfin que l'acharnement gérontologique (qu'il assimile à l'acharnement thérapeutique) masque les vrais problèmes de santé publique, qui, dans l'état actuel des choses conduisent à une véritable euthanasie pour les classes les plus laborieuses. 
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-À l'affirmation de l'interviewer, Attali répond que, la liberté fondamentale, c'est le droit au suicide ; il Indique que, en régime socialiste de complète liberté, l'euthanasie sera reconnue ; il ajoute que l'évolution actuelle de la société marchande conduira inévitablement, elle aussi, à éliminer la vie par des procédés techniques lorsque cette vie s'avérera trop insupportable ou économiquement trop coûteuse. 
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-On peut contester de telles déclarations, regretter un style trop dense qui contraint le lecteur à une grande attention ; c'est cela, la liberté d'expression. 
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-Mais que voyons-nous ? Des journaux orchestrer une campagne de dénonciation contre Jacques Attali, un an après la parution de ce livre ! Des titres fallacieux apparaissent dans la presse : " Attali veut sa solution finale. " (Minute). " Va-t-on supprimer les vieux ? " (UNAS, [Union nationale des assurés sociaux].) Cette dernière officine conseille de plus aux médecins de placarder un tract dans leur salle d'attente, dans lequel Attali est dénoncé comme un fossoyeur de vieillards. 
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-Certes, certains groupes extrémistes de droite nous ont déjà appris qu'ils égaient en fourberie les pires traditions staliniennes. Mais, lorsque des amalgames savants, des truquages, des coupures, apparaissent dans les journaux, comme ceux du groupe du Figaro, on est pris de nausée et de vertige. Jugeons-en : le Figaro Magazine associe les projets de retraite anticipée proposés par le gouvernement avec l'interview d'Attali pour démontrer que le pouvoir socialiste entend organiser ainsi la mort sociale de " centaines de milliers " de Français âgés ! 
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-Le Figaro, sous la plume de Pierre Gaxotte, affirme, en bas d'article, que Jacques Attali propose de supprimer les vieillards de soixante-soixante-cinq ans ! Devant cette outrance, un nouvel article est conçu, qui titre : " Attali, prophète de l'euthanasie " et mélange avec perfidie le marxisme, le droit de mort, Staline et Attali. 
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-On ne peut accepter non plus que le Quotidien du médecin ose, sous prétexte de rendre ses lecteurs bons juges, reproduire dans son intégralité le tract honteux de l'UNAS et de couper les textes de base incriminés, en oubliant la réponse sur la morale biologique, qui éclaire tout lecteur attentif sur le contenu de la pensée d'Attali. 
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-Quelle glissade ! Faut-il donc que cette frange de l'opposition (qui se désigne, ô ironie du sort, sous le vocable de " libérale ") soit aveuglée par l'idéologie anti-socialiste pour en arriver à de tels excès ! 
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-Nous aurions dû craindre cette déviation il y a quelque temps, en constatant les ambiguïtés de la campagne sur la suppression du secteur hospitalier privé. Alors avait affleuré l'image du recours à la mémoire de Robert Debré pour défendre ce secteur privé. Or cela est faux, il a suffi de confronter nos notes et nos souvenirs à ceux de personnages incorruptibles comme Jean Dausset et Poignand pour affirmer que Robert Debré avait montré une hostilité totale à la mise en place d'un secteur privé à l'hôpital : nous lui avions arraché cette " concession ", en arguant que l'exemple du confort déteindrait peu à peu sur le reste du service et, surtout, en plaidant la nécessité de compenser la situation des médecins déjà installés qui rejoindraient le plein temps à l'hôpital. 
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-Ainsi la fraction réactionnaire du corps médical avait déjà tenté de " tricher " en se réfugiant derrière l'ombre du père de la réforme hospitalière. 
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-Avec l'" affaire " Attali, il n'existe plus de retenue. Les vieux démons de la calomnie, du racisme, de l'antisémitisme caché, se donnent libre cours. 
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-Le déshonneur est encore plus grave, lorsqu'on prend connaissance des enquêtes qui montrent l'agonie froide et lente de tant de vieillards abandonnés par leurs familles dans des mouroirs qui ne disent pas leur nom. Avons-nous donc tant de honte de cette mort lente que nous faisons subir aux personnes âgées pour rechercher un bouc émissaire qui puisse donner bonne conscience à ces comportements des plus équivoques ? 
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-(*) Médecin, ancien membre du Comité interministériel Robert-Debré. 
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-(1) Éditions Seghers. 
- 
-Jacques ROBIN (*) 
-</ifauth> 
-</hidden> 
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