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-====== Le Monde.fr: Paul, 29 ans, chef des développeurs dans une start-up, 8 500 euros par mois : « Tout cet argent, ça ne me sert à rien. Je suis beaucoup trop payé ! » ====== 
- https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/12/08/paul-29-ans-chef-des-developpeurs-dans-une-start-up-8-500-euros-par-mois-tout-cet-argent-ca-ne-me-sert-a-rien-je-suis-beaucoup-trop-paye_6656421_4401467.html 
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-Paul, 29 ans, chef des développeurs dans une start-up, 8 500 euros par mois : « Tout cet argent, ça ne me sert à rien. Je suis beaucoup trop payé ! » 
-« La bonne paye ». Chaque semaine, « Le Monde » parle d’argent avec les jeunes, de leurs factures, leur loyer, leurs loisirs. Que signifie « bien gagner sa vie » ? Comment se projettent-ils dans l’avenir ? Paul (le prénom a été modifié), ingénieur dans une jeune société en IA, est monté très vite en salaire et dans la hiérarchie, mais perçoit toujours son travail comme un moyen de subsistance. 
-Propos recueillis par Léa Iribarnegaray 
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-Publié hier à 05h00  
-Temps deLecture 5 min. 
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-JULIE JUP 
-Je gagne 8 500 euros net par mois. Sans mon variable, qui dépend d’objectifs fixés par la direction, je touche 7 700 euros, mais, en général, je l’ai. Je suis entré dans ma start-up il y a six ans, en tant qu’ingénieur en deep learning, une sous-branche de la data science, à l’époque où l’IA [intelligence artificielle] n’était pas encore à la mode. En 2019, nous n’étions que trois. Aujourd’hui, nous sommes presque 200 salariés. J’ai été embauché à 43 000 euros brut par an, et me voilà désormais à 130 000, propulsé depuis trois ans au poste de CTO [Chief Technology Officer] : je suis le chef de toute la partie des développeurs. 
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-A l’école, je ne travaillais pas beaucoup. J’avais des dispositions, mais j’étais assez seul : mes parents ont divorcé quand j’avais 5 ans et nous avons beaucoup déménagé. Je n’ai jamais passé plus de deux ans dans un établissement scolaire, ni dans un même logement. Cela a été très compliqué pour moi de créer des liens, d’autant que je suis relativement introverti. Ça a forgé aussi certaines de mes perceptions : à présent que je suis adulte, je suis très détaché des choses matérielles. 
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-Ma mère était commerçante ; mon père, pilote de chasse. C’est lui qui a obtenu la garde de mon grand frère et moi. Nous habitions tous les trois dans les Vosges. Il était rattaché à la base aérienne de Luxeuil-les-Bains [Haute-Saône]. Il a ensuite été muté dans le Val-d’Oise, avant de nous annoncer qu’il allait avoir un bébé – et nous, une demi-sœur – avec une femme qui avait déjà une fille ! Mon frère est parti vivre avec ma mère lors de son entrée en 6e. J’ai fait pareil l’année suivante. 
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-Lire aussi | Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle 
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-A cette période, ma mère était agente immobilière aux abords du bassin d’Arcachon. Elle élevait seule deux enfants, avec des revenus modestes. Mon père, lui, a toujours donné le sentiment qu’il était proche de ses sous, alors qu’il gagnait très bien sa vie. 
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-Quand mon frère a commencé à être en échec scolaire, l’attention s’est focalisée sur lui. Moi, je ne faisais pas trop d’efforts, mais j’avais des facilités en maths et en physique. En seconde, ma mère a fini par me prendre un prof particulier en maths. C’est grâce à lui que j’ai pu remonter la pente, avoir une mention bien au bac et être admis en prépa scientifique. 
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-Quand mon père a divorcé de sa seconde épouse, je suis retourné vivre avec lui pour ma terminale et suivre ma prépa dans un cadre idéal. Il s’occupait de tout, et moi, je n’avais qu’à travailler. Contrairement à certains récits traumatiques, je n’ai pas mal vécu la prépa. J’adorais les maths et la physique. J’en faisais quarante heures par semaine. C’était hyperstimulant. 
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-« J’aime ce que je fais, mais ce n’est pas ce qui me définit » 
-J’ai rejoint l’école que j’imaginais en entrant en prépa : Supaéro, à Toulouse. Mes deux premières années y ont été difficiles. On sort de prépa rincé, après plusieurs mois de concours extrêmement intenses. Les cours m’intéressaient moins. Je n’avais plus vraiment d’objectif. 
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-En année de césure, j’ai fait deux stages dans la banque, en trading algorithmique. J’ai adoré la technicité, mais j’ai détesté ce milieu. Mon maître de stage m’a alors dit que je devrais faire de la data science et m’orienter plutôt vers une start-up. Pour ma dernière année à Supaéro, j’ai donc choisi une spécialité en data science et mathématiques. A ma sortie, j’ai effectué un stage de fin d’études dans une jeune société en IA, puis j’ai intégré celle où je travaille encore aujourd’hui. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Souvent déficitaires, les start-up de l’IA sont sous pression 
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-Je n’avais pas tellement de critères en cherchant une boîte : je voulais juste une start-up qui soit dans Paris. Bien sûr qu’il est important pour moi de bien gagner ma vie. Je considère le travail principalement comme un moyen de subsistance, pas comme une passion. 
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-Cela ne veut pas dire que je ne suis pas investi. J’aime ce que je fais, mais ce n’est pas ce qui me définit. Aujourd’hui, en tant que CTO, je travaille entre 8 h 45 et 18 h 30 - 19 heures. Mon rôle est radicalement différent de ce que je faisais avant. Je gère seul, et en direct, une vingtaine de personnes. Mais, quand je sors du travail, il n’y en a plus à faire. 
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-Lorsque j’ai rejoint ma start-up, j’étais le troisième employé. Je ne voulais pas être un rouage dans une grosse machine. J’étais prêt à faire autre chose que de la data science si cela pouvait aider l’entreprise. Au bout d’un an, j’ai commencé le développement logiciel parce que la société en avait besoin. Je me suis formé sur le tas et j’ai obtenu 15 % d’augmentation. 
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-J’étais alors en couple. Avec ma copine, on a pris un appartement à Paris. Elle avait une situation professionnelle un peu instable, donc je dépensais plus qu’elle dans le loyer. On accueillait beaucoup d’amis chez nous pour des soirées, des brunchs, etc. J’adore recevoir, faire plaisir aux autres et me faire plaisir. 
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-« Je pars en week-end un peu partout » 
-En 2021, on a acheté ensemble un appartement dans la capitale. Elle avait de l’apport parce qu’elle avait hérité. Et moi, j’étais la personne qui avait des niveaux de revenus suffisants pour rembourser l’emprunt. Son frère m’a aussi prêté de l’argent pour financer les travaux. Moins d’un an plus tard, on s’est séparés… 
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-J’ai pris mes fonctions de CTO au moment de notre rupture, en 2022. Mon salaire est passé de 60 000 euros à 80 000 euros par an, mais j’avais 3 000 euros qui sortaient chaque mois rien que pour le loyer, les dettes et les intérêts liés à l’ancien appartement. En 2023, je suis passé à 98 000 euros par an, avant une levée de fonds qui m’a permis d’atteindre mon niveau de salaire actuel. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les entreprises d’IA voient dans la robotique une nouvelle frontière 
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-Quand j’ai enfin retrouvé ma liberté financière et que j’ai été débarrassé de mes dettes, je me suis acheté un tas de choses. J’ai commencé à faire de la musique et à mixer. C’est du matériel qui coûte cher. Idem quand je me suis équipé pour une grosse randonnée. Depuis mai, j’ai mis 10 000 euros de côté en ne me privant absolument de rien. Pour moi, l’argent n’est pas un problème. 
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-Je fais beaucoup de sport, je pars en week-end un peu partout avec des copains (même si j’essaie de ne pas trop prendre l’avion), je vais beaucoup au restaurant, je fais la fête le week-end. J’ai un bel appartement au cœur de Paris pour 1 700 euros par mois. Je me suis fait plaisir. 
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-J’aimerais maintenant retrouver un peu de sérieux en ce qui concerne la question de l’argent. Je sais qu’en quittant ma boîte – j’espère en 2026 –, je vais devoir accepter une diminution de salaire de 20 % à 40 %. C’est quasi inévitable. Il faut que je réussisse à mettre de côté pour partir plus serein. Mais tout cet argent, en fait, je n’en ai pas besoin. Ça ne me sert à rien. Je pense que je suis beaucoup trop payé ! 
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-Par ailleurs, je suis très ancré à gauche politiquement. Je ne me suis jamais engagé dans un parti, mais j’ai posé beaucoup de jours pour aller manifester. J’aime bien être à côté de ceux qui jettent des cailloux. Il y a en moi un côté très contestataire et un autre complètement dans le moule. C’est facile quand on ne se pose pas la question de ce que l’on gagne. 
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-Léa Iribarnegaray 
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