Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

--- elsenews:spot-2025:12:taxe-3-euros [26/12/2025/H15:55:21]
216.73.216.167 supprimée
+++ — (Version actuelle)
@@ Ligne 1: / Ligne 1: @@
- {{tag>a1}}
-----
-====== L'Europe va imposer une taxe de 3 euros pour contrer l'avalanche de petits colis chinois ======
-https://www.lesechos.fr/monde/europe/lue-va-imposer-une-taxe-de-3-euros-sur-les-petits-colis-a-partir-du-1er-juillet-2026-2204535
-L'Europe va imposer une taxe de 3 euros pour contrer l'avalanche de petits colis chinois
-Le principe d'un forfait de 3 euros pour chaque catégorie ou sous-catégorie de produits contenus dans les petits colis (en provenance de Chine à 91 %) a été adopté. Cette taxe, qui entrera en vigueur en juillet 2026, pourrait s'ajouter à celle proposée par le gouvernement français dans le budget.
-E-commerce
-Commerce International
-En 2024, quelque 4,6 milliards d'envois de colis d'une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen.
-En 2024, quelque 4,6 milliards d'envois de colis d'une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen. (Photo Hannes P Albert/Dpa/SIPA)
-Par Julien Boitel
-Publié le 12 déc. 2025 à 14:31Mis à jour le 12 déc. 2025 à 16:18
-La réponse de l'Union européenne se faisait attendre. Les ministres de l'Economie ont finalement acté ce vendredi l'instauration d'une taxe sur les petits colis d'une valeur inférieure à 150 euros à partir du 1er juillet 2026. Le principe d'un forfait fixe de 3 euros pour chaque catégorie ou sous-catégorie de produits contenus dans ces colis a été adopté.
-Ces colis bénéficiaient jusqu'ici d'une exemption totale de droits de douane mais face à la fermeture du marché américain et à l'explosion de leur nombre, les ministres des Finances européens avaient acté, il y a un mois, la suppression de l'exonération « dès que possible » en 2026, sans attendre l'échéance initiale fixée à 2028.
-Des taxes qui s'additionneraient
-Cette mesure s'ajouterait au moins temporairement à la taxe française sur les petits colis, précise Bercy, si celle-ci est adoptée dans le cadre du budget 2026. Pour l'instant, les députés ont voté, en première lecture, le principe d'une taxe de 2 euros, proposée par le gouvernement pour renforcer le contrôle de ces colis. Mais les sénateurs l'ont ensuite relevée à 5 euros. L'instauration d'une taxe européenne plus rapidement que prévu pourrait cependant inciter le gouvernement français à revoir les modalités de sa propre mesure.
-Publicité
-Le « système Shein » dans le viseur : Bruxelles menace le géant chinois de lourdes amendes
-Ce que la taxe sur les petits colis pourrait changer pour La Poste
-La France, en plein bras de fer avec le géant de l'e-commerce d'origine chinoise Shein, après le scandale de la vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine et d'armes de catégorie A, a mené cette bataille à Bruxelles pour lever l'exonération des droits de douane sur ces envois de faible valeur. Le ministre français de l'Economie Roland Lescure défendait la solution d'une taxation avec un forfait fixe, plutôt qu'une taxe proportionnelle, comme le préconisait la Commission européenne. Et c'est donc l'option défendue par Paris, beaucoup plus dissuasive pour les colis à faible valeur, qui a été validée. En revanche, la mesure ne s'appliquera qu'en juillet, alors que Paris militait pour une entrée en vigueur dès le premier trimestre.
-Le forfait de 3 euros s'appliquera pour chaque catégorie ou sous-catégorie de produits contenus dans un colis. En clair, tous les paquets seront au minimum taxés 3 euros. Par exemple, si une personne achète dix bougies, la taxe sera de 3 euros. Mais si elle achète une bougie et un jouet, la taxe sera de 6 euros.
-« L'instauration d'un montant forfaitaire sur les petits colis est une victoire majeure pour l'Union européenne », a salué Roland Lescure, qui a porté ce combat à Bruxelles. « Trois euros, ça peut paraître faible, mais il y a plus de la moitié de ces petits colis dont la valeur moyenne est de 3,30 euros, a-t-il ajouté. Ces colis, aujourd'hui, (représentent) une concurrence déloyale par rapport à un commerce de centre-ville qui lui paie des taxes et donc il est essentiel d'agir et d'agir vite, sinon on agira trop tard. »
-% de colis chinois
-Si ces taxes doivent s'appliquer aux colis en provenance de tous les pays extérieurs à l'UE, elles visent surtout à lutter contre le déferlement sur le Vieux Continent de produits chinois à bas prix et ne respectant souvent pas les normes européennes. En 2024, quelque 4,6 milliards d'envois d'une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen, soit plus de 145 chaque seconde ! Et sur ce total, 91 % provenaient de Chine.
-Les plateformes asiatiques comme Shein, Temu ou AliExpress sont particulièrement visées. La taxe devra d'ailleurs être payée par ces plateformes, même si celles-ci peuvent répercuter cette nouvelle charge sur le prix facturé aux clients.
-L'UE n'a pas encore évalué ce que pourrait rapporter cette taxe. En France, Bercy avait estimé à 500 millions d'euros le rendement d'une taxe à 2 euros dans l'Hexagone. Mais attention, le bénéficiaire des recettes ne sera pas le même : la taxe européenne doit constituer une nouvelle ressource propre de l'UE, quand la taxe prévue dans le budget français doit renflouer les caisses de l'Etat (et permettre de financer un renforcement des contrôles douaniers).
-Lire aussi :
-EN CHIFFRES - Droits de douane : pour la première fois, la Chine dégage un excédent commercial plus important vis-à-vis de l'Europe que des Etats-Unis
-AliExpress, Joom, Temu… Bercy élargit son offensive contre les plateformes d'e-commerce
-La taxation des petits colis n'est qu'une première étape d'une offensive de l'UE contre l'avalanche de produits chinois qui entrent sur son territoire : elle devrait s'accompagner de l'instauration à partir de novembre 2026 de frais de traitement sur ces mêmes colis valant moins de 150 euros. Bruxelles a proposé en mai de les fixer à deux euros par paquet.
-Cette somme aidera là encore à financer le développement des contrôles, et contribuera selon l'UE, avec la perception des droits de douane, à rééquilibrer les règles du jeu entre les produits européens et la concurrence « made in China ».
-Julien Boitel
-Thématiques associées
-E-commerce
-Commerce International
-Roland Lescure
-LesEchos-offrePremiumEntreprises.png
-Testez l'offre Premium Entreprises !
-Profitez d’un essai gratuit pour découvrir l’offre Premium Entreprises avec vos équipes et accéder à toutes les informations de votre secteur. Analyses exclusives, outils de veille sectorielle, invitations VIP à des évènements de networking… Tous les avantages abonnés vous attendent gratuitement.
-Je profite de l'essai gratuit
-Les plus lus
-Emmanuel Macron à l'université du Sichuan, en Chine, le 5 décembre.
-Exclusif
-« La Chine vient percuter le coeur du modèle industriel européen », prévient Emmanuel Macron
-Ukraine : Macron rencontrera Zelensky, Starmer et Merz pour « faire le point sur les négociations en cours »
-Interview
-« Les excès réglementaires européens découragent massivement l'investissement »
-Publicité
-À la Une
-En 2024, quelque 4,6 milliards d'envois de colis d'une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen.
-L’Europe va imposer une taxe de 3 euros pour contrer l’avalanche de petits colis chinois
-Tuto YouTube, « french touch » et chanson lyrique : l'histoire rocambolesque du jeu vidéo « Clair Obscur »
-Premium
-Zoom
-Mobilize, Duo, autopartage… Chez Renault, le tri sévère de François Provost dans l'héritage de Luca de Meo
-Premium
-Publicité
-Europe
-En 2024, quelque 4,6 milliards d'envois de colis d'une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen.
-L'Europe va imposer une taxe de 3 euros pour contrer l'avalanche de petits colis chinois
-Le gouvernement de Pedro Sánchez, fragilisé par des scandales de corruption et le départ des indépendantistes catalans de la coalition au pouvoir depuis 2022, a échoué à faire adopter son projet de loi de finances pour 2026.
-L'Espagne privée de budget pour la troisième année consécutive
-Membre du Parti populaire européen, Kyriakos Pierrakakis (à gauche, son homologue belge) a mené sa campagne sur le ton de la résilience grecque.
-Décryptage
-Une revanche et un symbole : dix ans après la crise grecque, Athènes prend la présidence de l'Eurogroupe
-Publicité
-Les Echos
-Monde
-Europe
-AppStore
-GooglePlay
-Pratique
-Services
-Le Groupe
-Tous droits réservés - Les Echos 2025
-En continu
-Le journal
-Mes articles
-Mes secteurs
-Géopolitique
-Se connecter

× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested

ElseNews

Différences

Input

ElseNews

Outils pour utilisateurs

Outils du site

Différences

Input

Outils de la page