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-====== Le Monde – Pourquoi la justice a abandonné les poursuites pour viol contre Ary Abittan, et pourquoi des militantes féministes se mobilisent ====== 
- https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/12/11/affaire-abittan-ce-que-dit-l-ordonnance-de-non-lieu-contestee-par-les-militantes-qualifiees-par-brigitte-macron-de-sales-connes_6656908_3224.html 
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-SOCIÉTÉ 
-Pourquoi la justice a abandonné les poursuites pour viol contre Ary Abittan, et pourquoi des militantes féministes se mobilisent 
-La plaignante, qui s’exprime publiquement pour la première fois dans « Le Monde », défend la démarche des membres du collectif #NousToutes qui ont perturbé un spectacle du comédien samedi à Paris, et regrette la réaction de Brigitte Macron, qui les a traitées de « sales connes ». 
-Par Lorraine de Foucher 
-Par Lorraine de Foucher 
-Par Lorraine de Foucher 
-Aujourd’hui à 15h27, modifié à 16h06 
-Lecture 5 min 
-Article réservé aux abonnés 
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-Ary Abittan, à Paris, le 3 juillet 2025. LIONEL GUERICOLAS-MPP/SIPA 
-« Je suis une sale conne » : avec ce slogan, de nombreuses actrices, chanteuses et autrices françaises ont apporté leur soutien aux membres du collectif féministe #NousToutes, qualifiées de « sales connes » par Brigitte Macron, dimanche 7 décembre, dans les coulisses du spectacle d’Ary Abittan aux Folies-Bergère, à Paris. Samedi soir, quatre jeunes femmes du mouvement, portant des masques à l’effigie de l’acteur avec la mention « violeur », avaient interrompu son seul en scène à Paris, scandant « Abittan violeur ». 
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-Les propos de Brigitte Macron, captés par un photographe de l’agence de la figure de la presse people et proche du couple présidentiel Mimi Marchand, puis diffusés par Public et Paris-Match, ont ravivé le débat autour de cette affaire judiciaire, dans laquelle Ary Abittan était accusé de viol. La procédure a été clôturée par un non-lieu, confirmé en appel devant la chambre de l’instruction, le 30 janvier. Cette décision est contestée par des militantes qui soulignent que le récit de la plaignante s’appuyait sur des éléments matériels. 
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-Caroline Toby, l’avocate d’Ary Abittan, qui n’a pas donné suite aux sollicitations du Monde, a rappelé dans une déclaration transmise à l’Agence France-Presse, mardi 9 décembre, que « les sept magistrats qui ont eu à statuer sur ce dossier sont unanimes sur le fait qu’il est innocent ». Elle estime que « l’affaire est close et [qu’]il n’y a aucune raison [qu’Ary Abittan] se retrouve dans une telle situation ». 
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-« Des paroles blessantes » 
-La plaignante, qui ne s’était jamais exprimée publiquement jusqu’ici, défend la démarche de #NousToutes et regrette la réaction de Brigitte Macron. « “Sales connes”, Ces mots violents ravivent des souffrances profondes, qui me rappellent combien cela m’a aidé, dans toute ma reconstruction, de voir les actions menées par des militantes, explique Camille (le prénom a été changé). Entendre aujourd’hui des paroles blessantes prononcées par la première dame, censée œuvrer pour la cause des femmes, me fait me sentir abandonnée et amplifie un traumatisme avec lequel je dois vivre chaque jour. » 
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-Comment comprendre la tension autour de cette affaire ? L’ordonnance de non-lieu, consultée par Le Monde, éclaire les arguments des parties, et le raisonnement suivi par la justice. 
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-L’acteur et Camille se sont rencontrés début septembre 2021, au cours de la soirée privée d’une galerie d’art à l’hôtel Rothschild, à Paris. Ary Abittan a 47 ans, et il est célèbre pour son rôle dans la franchise Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?. A 22 ans, Camille est étudiante en alternance dans un grand groupe. 
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-Ils débutent une relation – il se dit célibataire mais il est en couple. Ils se voient une à deux fois par semaine, toujours chez lui. Camille note un « côté dominateur » lors des rapports sexuels, l’acteur « pouvant la gifler ou l’insulter, ce qui ne la dérangeait pas », écrit la juge d’instruction. Au cours de ces interactions, il semble « obsédé » par la sodomie. Camille dit avoir toujours refusé cette pratique, l’acteur évoque plusieurs rapports consentis au cours de leur relation. 
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-Le 31 octobre 2021, ils se retrouvent pour la huitième fois chez lui, vers 20 heures. Ils ont un premier rapport dans son lit. Selon le récit de Camille, il essaye une pénétration anale. Camille lui dit qu’elle a mal. Il s’interrompt. Ils dînent ensuite, dans le salon, d’un repas livré à domicile. Ensuite, ils entreprennent un deuxième rapport sexuel. « A un moment, il m’a pénétrée fortement dans le vagin et tout de suite après dans l’anus tout aussi fort. J’ai hurlé de douleur, puis il m’a dit instantanément que c’était une erreur. C’est impossible qu’il ait pris ce cri comme un cri de plaisir », a retracé la jeune femme devant les enquêteurs. 
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-Une relation qui s’enfonce dans la violence 
-Sur les draps, il reste des traces. Camille envoie des messages à ses amies : « Un truc vraiment pas cool vient de se passer », « ça fait hypermal », « j’ai hurlé de douleur, je lui ai dit d’arrêter, il a continué », « je me sens archi honteuse ». A 23 h 01, l’une d’elles pose le mot « viol » dans leur conversation WhatsApp. Selon Camille, il l’a aussi giflée et étranglée. Elle quitte le domicile de l’acteur et se rend chez son amie. Celle-ci remarque une trace rouge sur sa joue, ses larmes, et qu’elle est « dévastée et ahurie ». 
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-Camille dépose plainte dans la nuit, à 2 heures du matin, au commissariat du 17e arrondissement de Paris. Neuf heures plus tard, elle se rend à l’unité médico-judiciaire pour faire constater ses blessures. Elle a cinq plaies vaginales de plusieurs centimètres, et deux plaies saignantes au contact de 1,5 cm « compatibles avec une pénétration anale ». Le légiste retient deux jours d’incapacité totale de travail. 
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-Au même moment, les enquêteurs du premier district de police judiciaire saisis de l’affaire interpellent Ary Abittan à son domicile et le placent en garde à vue. Au cours de la perquisition, ils récoltent des éléments matériels – préservatifs, lingettes, drap blanc lavé et serviette souillée. Pendant son audition, l’acteur évoque une partenaire « agressive dans ses propos et ses requêtes ». Il reconnaît les deux rapports successifs et décrit la pénétration anale comme désirée et consentie. 
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-L’acteur n’a pas d’explication quant aux blessures sexuelles de Camille. Les policiers contactent l’ex-petit ami de la plaignante qui la présente comme « prude sur le plan sexuel » et « refusant la sodomie à cause de la douleur ». La compagne d’Ary Abittan explique, elle, qu’il n’est pas amateur de sexe violent. 
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-Le 2 novembre 2021, l’acteur est mis en examen pour viol. Camille retrace une relation qui s’enfonce dans la violence, sans qu’elle n’arrive assez à protester. En interrogatoire, lui raconte que la sodomie est une pratique courante dans leurs rapports. Il nie l’existence d’une gifle lors de leur dernier rapport, qu’il avait admise devant les policiers, et n’a toujours pas d’explication quant aux lésions de Camille. 
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-Partenaire « respectueux » 
-L’expert psychiatre diagnostique un « état de stress post-traumatique sévère en lien direct et certain avec l’agression dénoncée ». Deux femmes témoignent devant les enquêteurs d’agressions sexuelles commises sur elles par l’acteur. L’une chez lui, en 2018, où il est « trop entreprenant, trop vite », l’autre sur un plateau de tournage, à deux reprises. Toutes les amies de Camille convergent : elle est « prude, romantique et n’aime pas la sodomie ». 
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-Deux autres anciens petits amis corroborent aussi : ils n’ont jamais pratiqué de pénétration anale. Les amis d’Ary Abittan racontent un homme qui plaît beaucoup et n’a pas besoin de draguer. Ses anciennes compagnes parlent de ses demandes sexuelles quotidiennes et de son respect pour les femmes. 
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-Le 12 octobre 2022, une nouvelle confrontation est organisée dans le bureau de la juge d’instruction. Pour elle, leur relation est un « flirt », pour lui un « plan cul ». Pour elle « l’intensité et l’agressivité » étaient imposées par Ary Abittan, qui accepte le qualificatif d’intensité mais pas l’agressivité. Le 19 juillet 2023, Ary Abittan est démis en examen. Le 19 février 2024, le procureur requiert un non-lieu. 
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-La plainte était précise, constate la justice, les messages valident l’authenticité du récit, les lésions sont médicalement constatées, il y a du sang sur la serviette, son ex-petit ami décrit une femme « prude » et elle souffre d’un état de stress post-traumatique. Mais Camille déclare avoir essayé une fois la sodomie avec un partenaire rencontré sur Instagram, dont elle a refusé de transmettre le contact. Les anciennes petites amies d’Ary Abittan le décrivent comme un partenaire « respectueux », le soir des faits il a poursuivi la soirée avec des amis et n’a pas eu de comportement particulier, les experts psychiatres n’ont pas révélé de sexualité déviante. 
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-« Il n’est pas possible de conclure que les lésions traumatiques résultent d’un acte non consenti », entérine également la magistrate, qui souligne que la partie civile a fait preuve d’une « équivocité » dans les signaux envoyés, « ne faisant pas part de la gêne croissante ressentie ». « Aussi à ce jour, il ne ressort pas d’indices graves ou concordants » en faveur d’un viol. Le 2 avril 2024, la juge d’instruction ordonne un non-lieu. 
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-Dans la foulée du non-lieu, ordonné par la juge d’instruction le 2 avril 2024, Camille fait une tentative de suicide et est hospitalisée en urgence. Elle fait ensuite appel de l’ordonnance. La chambre de l’instruction confirme la décision. La jeune femme de désormais 27 ans a depuis décroché un CDI dans une grande entreprise, elle se tient très loin des réseaux sociaux, dit mener une vie « monacale, dans une bulle » car « chaque exposition à un article qui parle de lui réactive mon stress post-traumatique ». Ary Abittan, lui, poursuit la tournée de son nouveau spectacle, perturbé dimanche par les militantes de #NousToutes. 
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