Mort de Brigitte Bardot : ce titre sans équivoque du « New York Times

Culture 29/12/2025 09:28 Actualisé le 29/12/2025 11:44
Le journal américain, comme une grande partie de la presse française, dresse un portrait contrasté de l’actrice, « muse » du cinéma mais aussi de l’extrême droite.

Francois Lenoir via Reuters
Ce titre sans équivoque du « New York Times » donne le ton des Unes de la presse sur la mort de Brigitte Bardot (ici en juin 2006 à Bruxelles).
EN BREF •
La presse internationale, dont le New York Times
, dresse un portrait contrasté de Brigitte Bardot, icône du cinéma et figure controversée de l’extrême droite. •
Les journaux mettent en avant son impact sur le cinéma et son engagement pour la cause animale, tout en soulignant ses positions politiques. •
Les Unes françaises et internationales décrivent Bardot comme une figure médiatique trouble, avec des prises de position controversées et des condamnations pour propos racistes.
Une « icône » loin d’être « consensuelle ». Au lendemain de la mort de Brigitte Bardot le dimanche 28 décembre, la presse française et internationale consacre des articles et parfois sa Une à l’ancienne actrice. Si les journaux mettent en avant l’empreinte laissée par la Française dans le cinéma ou son combat pour la cause animale, ils soulignent aussi ses engagements politiques très controversés.
Dès dimanche, le New York Times avait donné le ton avec un titre sans équivoque que vous pouvez voir ci-dessous. « Du sex-appeal à l’extrême droite, Brigitte Bardot symbolisait une France en pleine mutation », juge le journal américain, qui rappelle à ses lecteurs que « B.B., comme on l’appelait […], n’était pas une figure consensuelle » et qu’elle peut même être considérée comme « la première star problématique de l’ère moderne ».

Capture d’écran du site du « New York Times »
L’article du « New York Times » paru après la mort de Brigitte Bardot.
« Muse de l’extrême droite » pour le journal espagnol El País et star aux positions « controversées » d’après le titre londonien The Guardian, Brigitte Bardot est présentée par la presse internationale et française comme une figure médiatique trouble. L’ancienne actrice s’est illustrée par sa sympathie affichée pour le clan lepéniste et ses saillies islamophobes et racistes – qui lui ont d’ailleurs valu plusieurs condamnations.
« Furie d’extrême droite » et « étoile paradoxale »
C’est cette Brigitte Bardot très contrastée qui ressort en Une de la presse française ce lundi matin. Si Le Figaro et Les Échos saluent une « femme libre » et une « icône du 7e art », La Croix titre sur « Les paradoxes d’une étoile » et évoque des « prises de position qui ont pu brouiller son image ».

Capture d’écran « Le Figaro »
La Une du « Figaro » du 29 décembre 2025, au lendemain de la mort de Brigitte Bardot.

Capture d’écran « La Croix »
La Une de l’édition du 29 décembre 2025 de « La Croix », au lendemain de la mort de Brigitte Bardot.
Pour sa Une que vous pouvez consulter ci-dessous, Libération a choisi de titrer « BB, face A face B ». Un clin d’œil au fonctionnement des disques que l’ex-actrice a vendus en nombre, mais aussi un moyen de souligner l’héritage paradoxal d’une Brigitte Bardot à la fois « idole lumineuse, amie des bêtes » et « furie d’extrême droite ».
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Son « aura singulière a persisté presque à proportion de sa véhémence à ruiner l’impressionnant capital mythologique qu’elle avait emmagasiné », juge le quotidien dans son édito d’ouverture. Même son de cloche du côté de la presse régionale : L’Alsace parle en Une d’« icône contrastée » quand Ouest-France titre sur « les facettes d’un mythe ».

Capture d’écran « L’Alsace »
La Une de « L’Alsace » du 29 décembre 2025, au lendemain de la mort de Brigitte Bardot.

Capture d’écran « Ouest France »
L’article paru dans l’édition du 29 décembre de « Ouest-France », au lendemain de la mort de Brigitte Bardot.
Dans son article, le quotidien régional revient sur « la vie de BB, mélange de libertés, d’engagements et de controverses », rappelant qu’elle était « proche de l’extrême droite et condamnée pour des propos racistes ». Ce portrait en clair-obscur, comme tous les autres, aurait fortement déplu à l’ex-actrice qui a toujours nié les accusations de racisme et ses sympathies frontistes… tout en continuant les sorties condamnables et condamnées.
https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/mort-de-brigitte-bardot-ce-titre-sans-equivoque-du-new-york-times-donne-le-ton-des-unes-de-la-presse_258682.html

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