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-====== Le Monde.fr: « Non, la politique monétaire n’est pas la cause des maux français » ====== 
- https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/12/21/non-la-politique-monetaire-n-est-pas-la-cause-des-maux-francais_6658997_3232.html 
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-« Non, la politique monétaire n’est pas la cause des maux français » 
-TRIBUNE 
-Olivier Garnier 
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-Chef économiste de la Banque de France 
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-Olivier Garnier, chef économiste de la Banque de France, défend, dans une tribune au « Monde », le bilan récent des banques centrales : elles ont réussi à vaincre l’inflation sans récession ni même remontée significative du chômage, contrairement à ce qui s’était produit lors de chocs antérieurs. 
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-Publié aujourd’hui à 07h00   Temps deLecture 3 min. 
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-Nos problèmes viennent toujours des autres, la rengaine est bien connue. L’économiste Nicolas Goetzmann la fait sienne dans sa tribune au Monde du 16 décembre : la politique monétaire menée à Francfort, au siège de la Banque centrale européenne (BCE), serait la principale cause des maux français, notamment le dérapage des finances publiques, et même la crise politique. 
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-Sa démonstration repose sur deux assertions. D’abord, la BCE se serait trompée de diagnostic et de traitement en remontant son taux d’intérêt directeur de – 0,5 % à 4 % face à une l’inflation venant de l’énergie importée. Ensuite, en dépit d’un taux abaissé en dix-huit mois de 4 % à 2 % à partir de juin 2024, l’économie française serait, selon lui, « soumise à la politique monétaire la plus restrictive du monde occidental », avec une inflation retombée aujourd’hui à un peu moins de 1 %. 
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-L’envolée de l’inflation en zone euro, au-delà de 10 % à l’automne 2022, a certes eu pour origine la flambée des cours du pétrole et du gaz. Mais, dans le contexte post-Covid-19 de tensions sur les chaînes d’approvisionnement à mesure que la demande redémarrait, elle s’est ensuite propagée aux prix des autres biens et services, ainsi qu’aux salaires. La politique monétaire ne peut bien sûr pas combattre la hausse des prix de l’énergie, mais elle peut et doit enrayer les mécanismes de contagion qui, sinon, alimenteraient une spirale autoentretenue. C’est ce qu’ont réalisé avec succès l’ensemble des banques centrales des deux côtés de l’Atlantique. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La BCE critiquée sur le niveau de ses taux, pénalisants pour la France 
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-Grâce à leur indépendance et à leur crédibilité, elles ont ainsi réussi à vaincre l’inflation sans récession ni même remontée significative du taux de chômage, contrairement à ce qui s’était produit lors de chocs pétroliers antérieurs et contrairement aussi aux prédictions de beaucoup d’analystes. C’est d’ailleurs en zone euro que le taux d’inflation est revenu dès à présent proche de l’objectif de 2 %. C’est aussi le taux d’intérêt directeur de la BCE, à 2 %, qui est de loin aujourd’hui le plus bas, comparativement à 3,7 % pour la Réserve fédérale américaine et 3,7 % pour la Banque d’Angleterre. 
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-Politique ouverte et agile 
-Et il est infondé de prétendre que ce que la BCE « relâche par les taux, elle le resserre par le bilan ». En proportion du produit intérieur brut (PIB), son bilan reste nettement plus large que celui de la Fed, alors qu’ils étaient de tailles similaires avant les politiques dites « d’expansion quantitative ». Et le taux d’intérêt sans risque à dix ans en zone euro est demeuré relativement stable cette année autour de 2,5 %, soit entre 100 et 150 points de base au-dessous du taux équivalent aux Etats-Unis. 
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-Ceci étant dit, comme réaffirmé par son conseil des gouverneurs, la politique monétaire de la BCE reste totalement ouverte et agile, en fonction de l’évolution des données, réunion par réunion. 
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-S’agissant plus spécifiquement de la France, il convient au préalable de rappeler que la nette baisse des tarifs réglementés de l’électricité, intervenue en février, accentue transitoirement le creux actuel de l’inflation, à 0,8 % en novembre selon le taux harmonisé, mais 1,2 % hors énergie et alimentation. Pour autant, il n’y a pas de signe que l’économie française souffrirait des conditions monétaires « les plus restrictives du monde occidental ». 
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-Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « D’où vient la croissance faible, mais réelle, de l’économie française ? » 
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-La croissance du crédit aux entreprises y est soutenue et supérieure à celle du reste de la zone euro, tirée par une hausse de plus de 4 % sur un an des crédits à l’investissement. La production de nouveaux crédits à l’habitat est repartie à la hausse et demeure en proportion du PIB supérieure à celle de nos voisins. La faible inflation actuelle redonne du pouvoir d’achat aux salaires tout en procurant des gains de compétitivité externe. Enfin, d’autres pays qui partagent pourtant la même politique monétaire, dont l’Italie, avec une inflation à 1,1 %, très voisine de la nôtre, ont su, quant à eux, nettement réduire leur déficit public au cours des années récentes. 
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-De fait, le contexte national d’instabilité politique, budgétaire et fiscale est non pas la conséquence – comme le soutient Nicolas Goetzmann –, mais la cause, de la prudence actuelle des consommateurs et des investisseurs français. D’où l’importance d’une trajectoire claire et crédible pour ramener notre déficit public vers 3 % du PIB en 2029 : c’est non seulement l’engagement pris vis-à-vis de nos partenaires européens, mais c’est aussi et surtout la condition nécessaire pour commencer à stabiliser puis à réduire notre ratio d’endettement public en fin de décennie. Il nous faut parallèlement poursuivre et amplifier les réformes économiques de fond, afin de continuer à augmenter notre taux d’emploi tout en regagnant en productivité par l’innovation. 
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-C’est donc non pas à Francfort, mais chez nous, en France, qu’il faut trouver la solution à nos difficultés et au renforcement de notre potentiel de croissance. 
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-Olivier Garnier est chef économiste de la Banque de France. 
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-Olivier Garnier (Chef économiste de la Banque de France) 
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-====== Budget : l'étouffement financier déclasse la France en Europe ====== 
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-Suspension de la réforme des retraites, vote des comptes de la Sécu en grave déficit et report coûteux de l’adoption du budget  préparent « l'étouffement budgétaire » du pays –  l’expression est du gouverneur Villeroy de Galhau. Il n’y a plus que nos dirigeants et élus pour dépeindre cette lente asphyxie organisée en victoire de la stabilité. En Europe, la France ne fait plus illusion. Elle s’isole. S'étiole. S’escamote. Et si elle ne perd pas encore tout à fait l’initiative, si son Président peut encore déclarer à Abu Dhabi qu’il faut « être forts pour être craints », elle irrite par des positions dictées par sa seule aboulie intérieure. Par des mots toujours hauts, et des coups bas.  
-Sur les avoirs russes et le Mercosur, Emmanuel Macron vient ainsi d’infliger deux défaites à son allié essentiel Friedrich Merz – avec l’appui de l’eurosceptique Giorgia Meloni ! – pour mieux dissimuler notre fragilité financière et un pouvoir diminué face à la crise agricole. Un fossé se creuse avec l’Allemagne. Le chancelier fait de cette politique de l’offre que nos députés détruisent avec méthode un pilier « qui prime sur tout le reste ». Et impose malgré tout son agenda européen. Comment dès lors imaginer une nouvelle dynamique entre les deux plus grandes puissances de l’Union européenne ? 
-Ce déséquilibre anéantit tout espoir d’un redémarrage du moteur franco-allemand. Face à l’agression russe et à l’abandon américain, le chef de l’Etat reprochait à Olaf Scholz de compromettre par sa faiblesse la capacité d’action de l’Europe. Ouvert sur le concept d’autonomie stratégique, l’actuel chef de la coalition allemande ne peut que retourner l’accusation à son partenaire. Sur l’aide à l’Ukraine, la cohésion des Vingt-Sept ou la capacité de défense, le « changement radical » (Zeitenwende) sera de plus en plus impulsé par Berlin. Avec ou sans Paris, prisonnier d’un affaissement radical.  
-https://www.lopinion.fr/politique/letouffement-budgetaire-declasse-la-france-en-europe 
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