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-====== Le Monde.fr: EN DIRECT, guerre en Ukraine : Donald Trump estime que le scandale de corruption en Ukraine « n’aide pas » les négociations ======
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-Guerre en Ukraine
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-Comment l’Ukraine se protège des drones russes
-Le plan Trump remodelé à Genève
-EN DIRECT, guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky attendu lundi à Paris
-Emmanuel Macron reçoit le président ukrainien, alors que les négociations sur l’« accord de paix » proposé par l’administration Trump se poursuivent. Rustem Umerov, le chef des négociateurs ukrainiens, a fait part de « progrès substantiels » après sa rencontre avec le secrétaire d’Etat et une délégation américaine en Floride dimanche.
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-Le programme de la visite de Volodymyr Zelensky à Paris
-Le président français, Emmanuel Macron, reçoit, lundi, à Paris, à partir de 10 heures, son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Dans la foulée, les deux chefs d’Etat devraient faire une courte déclaration à la presse avant d’entamer des entretiens bilatéraux.
-« Les deux dirigeants échangeront sur la situation et sur les conditions d’une paix juste et durable, dans la continuité des discussions de Genève et du plan américain et d’une concertation étroite avec nos partenaires européens », a expliqué la présidence française, samedi. « Ils feront également le point sur le travail engagé sur les garanties de sécurité dans le cadre de la coalition des volontaires », a-t-elle ajouté. Cette visite survient au moment où une équipe de négociateurs ukrainiens se trouve aux Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à mettre fin au conflit avec la Russie
-Dans un entretien à La Tribune Dimanche, Jean-Noël Barrot, le ministre des affaires étrangères français, a expliqué que « Vladimir Poutine doit accepter le cessez-le-feu ou se résoudre à exposer la Russie à de nouvelles sanctions qui épuiseront son économie, ainsi qu’au soutien redoublé des Européens à l’Ukraine ».
-====== A. Barrot a rappelé que Volodymyr Zelensky « a été élu dans des élections ouvertes, transparentes et démocratiques, ce qui n’est pas le cas de Vladimir Poutine ». Il ajoute que « C’est la guerre que le président russe a choisi de livrer qui empêche l’Ukraine de procéder à des élections. Quant aux affaires de corruption, elles doivent être traitées par les institutions compétentes, sans interférence avec le processus de paix », a-t-il estimé. Volodymyr Zelensky « dispose de toute la légitimité pour conduire l’Ukraine vers la paix », a-t-il poursuivi. ======
-A Paris, le président ukrainien sera accompagné de la première dame, Olena Zelenska, qui participera à un événement autour de l’initiative « Bring Kids Back » (« ramenez les enfants ») qu’elle parraine. Cette initiative « a permis de ramener près de 2 000 enfants ukrainiens arrachés à leur famille par la Russie », a précisé le ministre français.
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-Rustem Umerov évoque des « progrès substantiels » après la rencontre avec les Américains en Floride
-Rustem Umerov, le négociateur en chef ukrainien envoyé en Floride, a annoncé sur Facebook qu’il avait fait part au président Zelensky de « progrès substantiels », après les discussions avec la délégation américaine, dirigée par le secrétaire d’Etat, Marco Rubio.
-Rustem Umerov et Marco Rubio, à Hallandale Beach (Floride), dimanche 30 novembre 2025. TERRY RENNA/AP
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- L’ébauche incertaine d’un « plan de paix » met l’Ukraine face à une équation compliquée
-Par Thomas d’Istria, Claire Gatinois, Piotr Smolar
-CHANDAN KHANNA / AFP
-Même silencieux, Steve Witkoff parle. Son corps, ses gestes, son regard fuyant disaient une forme d’inconfort. L’envoyé spécial de Donald Trump a pris place, dimanche 30 novembre, autour d’une table de travail à Miami (Floride). Il était l’un des représentants des Etats-Unis recevant une délégation ukrainienne pour discuter du nouveau « plan de paix », ébauche encore incertaine, déjà sujette à des corrections profondes après des échanges avec les Européens, en Suisse, une semaine plus tôt.
-Lire la suite de l’article
-Lecture : 6 min.
-LE 01/12 À 00:22
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-Les ventes d’armes au plus haut en 2024 dans le monde, poussées par la guerre en Ukraine
-Les ventes des 100 plus grands fabricants d’armes au monde ont atteint un nouveau record en 2024, malgré des problèmes de production qui entravent les livraisons, selon un rapport publié lundi. Sur l’année, les ventes se sont élevées à 679 milliards de dollars (586 milliards d’euros), en hausse de 5,9 % sur un an, rapporte l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
-Au cours de la dernière décennie, entre 2015 et 2024, les revenus des 100 plus grands fournisseurs ont augmenté de 26 %.
-« L’année dernière, les revenus mondiaux des fournisseurs d’armes ont atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré par le Sipri, les producteurs ayant capitalisé sur une forte demande », a déclaré Lorenzo Scarazzato, du programme dépenses militaires et production d’armes de l’Institut, dans un communiqué.
-Jade Guiberteau Ricard, du même programme, a expliqué à l’Agence France-Presse que cette hausse est « principalement due à l’Europe », bien qu’on constate une augmentation dans « toutes les régions (…), sauf l’Asie et l’Océanie ». Selon elle, la hausse de la demande en Europe est liée à la guerre en Ukraine et « à la perception de la menace de la Russie par les Etats européens ».
-Cette évolution tient d’une part aux besoins de l’Ukraine elle-même et d’autre part à ceux des pays qui lui ont envoyé du matériel et doivent reconstituer leurs stocks.
-LE 30/11 À 23:38
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-Donald Trump estime que le scandale de corruption en Ukraine « n’aide pas » les négociations
-Donald Trump a jugé, dimanche, que le vaste scandale de corruption qui touche actuellement les cercles du pouvoir ukrainien « n’aide pas » les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.
-« L’Ukraine a quelques petits problèmes difficiles », a estimé le président américain à bord d’Air Force One, quelques heures après des négociations en Floride entre une délégation américaine et ukrainienne qui n’ont pas accouché d’annonce majeure. « Il y a une situation de corruption ce qui n’aide pas », a-t-il ajouté.
-Une vaste enquête pour corruption dans le secteur énergétique dévoilée ces dernières semaines a mené au limogeage, vendredi, d’Andriy Yermak, le bras droit du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui menait jusque-là les pourparlers avec les Etats-Unis.
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-LE 30/11 À 22:56
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-Donald Trump estime qu’il y a « de bonnes chances » pour un accord entre l’Ukraine et la Russie
-« Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l’Ukraine, je sais que l’Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré le président américain à bord d’Air Force One, dans la foulée de négociations entre une délégation américaine et ukrainienne en Floride.
-LE 30/11 À 22:46
-URGENT
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-Lundi, Steve Witkoff devrait s’envoler pour Moscou
-Steve Witkoff lors de la réunion entre les délégations ukrainienne et américaine, à Hallandale Beach, en Floride, dimanche 30 novembre. TERRY RENNA / AP
-L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, va partir lundi pour Moscou, afin de poursuivre les négociations avec la Russie autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a annoncé un haut responsable américain à l’Agence France-Presse, confirmant une information du média biélorusse Nexta. Il devrait rencontrer le président russe, Vladimir Poutine, mardi.
-Ce voyage a lieu dans la foulée de négociations entre des délégations américaine et ukrainienne en Floride dimanche, qualifiées de « productives » par le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, qui a toutefois prévenu qu’« il reste encore du travail » pour parvenir à un accord.
-Mardi, Donald Trump avait déclaré que son émissaire, Steve Witkoff, et peut-être son gendre, Jared Kushner, iraient à Moscou la semainedu 1er décembre pour rencontrer Vladimir Poutine au sujet du plan visant à mettre fin à la guerre. Dimanche, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le président russe rencontrerait Steve Witkoff avant jeudi, date à laquelle il partira pour l’Inde.
-LE 30/11 À 22:30
-EN PHOTOS 📷
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-Sur la ligne de front, dans l’oblast de Zaporijia
-Un soldat ukrainien conduit un char O-72, dans l’oblast de Zaporijia, en Ukraine, le 30 septembre 2025. ANDRIY ANDRIYENKO/SERVICE DE PRESSE DES FORCES ARMÉES UKRAINIENNES/AFP
-Un soldat ukrainien, à bord d’un char O-72, dans un lieu tenu secret de l’oblast de Zaporijia, en Ukraine, le 30 novembre 2025. ANDRIY ANDRIYENKO/SERVICE DE PRESSE DES FORCES ARMÉES UKRAINIENNES/AFP
-LE 30/11 À 22:00
-L’ESSENTIEL
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-Ce qu’il faut savoir, dimanche 30 novembre à 22 heures
-Américains et Ukrainiens ont discuté du plan américain visant à mettre fin à la guerre. Ces pourparlers en Floride se tenaient alors que Kiev est sous forte pression militaire et politique, et fait face aux retombées du limogeage du bras droit de Volodymyr Zelensky à la suite d’une vaste enquête anticorruption.
-Pour les chefs des deux délégations, Marco Rubio et Rustem Umerov, les discussions ont été « productives », mais le secrétaire d’Etat américain a ajouté qu’il « reste encore du travail ». « Il y a beaucoup d’éléments en jeu et il est évident qu’une autre partie doit être prise en compte dans l’équation », a-t-il ajouté.
-Les pourparlers se sont appuyés sur des amendements au plan américain négociés il y a une semaine à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens. Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un projet en 28 points, très favorable au Kremlin. Ce plan a été amendé et doit être finalisé avec l’approbation des belligérants et des Européens, même si Kiev craint de devoir faire d’importantes concessions.
-Emmanuel Macron recevra Volodymyr Zelensky lundi à Paris ; Steve Witkoff, lui, doit se rendre cette semaine à Moscou. Par ailleurs, Marco Rubio ne se rendra pas à la réunion des ministres des affaires étrangères des pays de l’OTAN cette semaine, malgré les inquiétudes des alliés concernant le plan américain pour l’Ukraine.
-Dans la nuit de samedi à dimanche près de Kiev, une attaque de drones a fait au moins un mort et 11 blessés, tandis que l’armée russe progresse dans l’est du pays.
-LE 30/11 À 21:07
-URGENT
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-Marco Rubio et Rustem Umerov évoquent des discussions « productives »
-Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Rustem Umerov, et le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, s’adressent à la presse après une réunion bilatérale, à Hallandale Beach, en Floride, aux Etats-Unis, le 30 novembre 2025. EVA MARIE UZCATEGUI / REUTERS
-Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a affirmé que les discussions en Floride avec la délégation ukrainienne avaient été « productives » bien qu’il « reste encore du travail » dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie. Selon The New York Times, qui ajoute que la réunion vient de prendre fin, le secrétaire d’Etat américain a déclaré : « C’est délicat. C’est compliqué. Il y a beaucoup d’éléments en jeu, et il est évident qu’une autre partie est impliquée ici et devra être prise en compte dans l’équation, ce qui se poursuivra plus tard cette semaine » en évoquant la venue de Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump, en Russie. « Notre but va au-delà de mettre fin au conflit : nous voulons aider l’Ukraine à être en sécurité pour toujours et ne plus être confrontée à une invasion (…). C’est de tout cela dont on a discuté aujourd’hui. »
-Le chef de la délégation ukrainienne, Rustem Umerov, a quant à lui salué des négociations « productives et réussies » lors de cette rencontre durant laquelle les deux parties « ont discuté du futur de l’Ukraine, de tous les enjeux importants pour l’Ukraine et son peuple, et les Etats-Unis sont très solidaires ».
-Les deux hommes n’ont pas répondu aux questions de la presse.
-LE 30/11 À 20:00
-SUR LE TERRAIN
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-A Izioum, « la situation est bien meilleure qu’en 2022, à part lorsqu’un drone s’abat sur la ville »
-En bordure du cimetière d’Izioum, à l'entrée nord de la ville, gisent toujours les croix au milieu des centaines de tombes découvertes le 15 septembre 2022 lors de la contre-offensive victorieuse de l’Ukraine face à la Russie pour la reprise de ses territoires. Le 11 novembre 2025 à Izioum, dans l’oblast de Kharkiv. SAMUEL GRATACAP POUR «LE MONDE»
-Les traces des affrontements et des bombardements datant de 2022 sont encore visibles sur certains édifices situés dans le centre-ville d’Izioum, le 11 novembre 2025. SAMUEL GRATACAP POUR «LE MONDE»
-Lena, 20 ans, a fui Borova après le bombardement d’un immeuble voisin du magasin où elle travaillait, une enseigne spécialisée dans la vente d’articles militaires aujourd'hui délocalisé à Izioum. « C’était la nuit, la moitié du bâtiment ont été détruits. J’ai pris la décision de partir après ça, c’était il y a un an. » « C’est difficile de se loger ici, dit-elle, mais la vie quotidienne est bonne, je m’y sens comme à la maison. » Le 9 novembre 2025 à Izioum, dans l’oblast de Kharkiv. SAMUEL GRATACAP POUR «LE MONDE»
-Un soldat de la 3ᵉ brigade d’assaut de l’armée ukrainienne à l’arrière d’un véhicule transportant des armes antidrones, dans l’oblast de Kharkiv, le 4 novembre 2025. ALEX BABENKO POUR «LE MONDE»
-Le reportage photo d’Alex Babenko et Samuel Gratacap.
-LE 30/11 À 19:50
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-Les négociations américano-ukrainiennes en cours en Floride ne sont pas « faciles », selon une source ukrainienne à l’AFP
-« Le processus n’est pas facile, car la recherche de formulation et de solutions se poursuit », a fait part une source proche de la délégation ukrainienne à l’Agence France-Presse (AFP), précisant toutefois que la discussion est « constructive » et que « tout le monde souhaite un résultat concret afin d’avoir un sujet de négociations ultérieures entre les Etats-Unis et la Russie ».
-Une autre source haut placée, informée des négociations en cours, a déclaré à l’AFP que les Américains, lors de ces discussions, voulaient que « les points finaux [du plan] soient convenus et qu’ils puissent aller à Moscou ». « Leur formulation est compliquée, principalement concernant les territoires, car [les Américains] se voient exclusivement comme des médiateurs et pas comme une partie » soutenant Kiev, a ajouté cette seconde source. « Dès lors, trouver une formulation acceptable pose problème », a-t-elle poursuivi, tout en soulignant également que « tout le monde essayait d’être constructif et de trouver une solution ».
-LE 30/11 À 19:45
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-En octobre, la Russie a proposé aux Américains « une stratégie de paix par le commerce », selon « The Wall Street Journal »
-Dans un article titré « Faites de l’argent, pas la guerre : le vrai plan de Trump pour la paix en Ukraine », The Wall Street Journal révèle que lors de la rencontre entre Kirill Dmitriev, Steve Witkoff et Jared Kushner en octobre en Floride, les trois hommes ont réfléchi « en secret [à] une stratégie pour sortir la Russie de l’isolement économique, avec des entreprises américaines prioritaires pour devancer leurs concurrentes européennes et ainsi bénéficier des dividendes », outre le fait de dessiner un plan de sortie de guerre. En somme, « le Kremlin a présenté à la Maison Blanche une stratégie de paix par le commerce. A la grande consternation de l’Europe, le président et son envoyé y adhèrent. »
-« [Kirill] Dmitriev défendait un plan permettant aux entreprises américaines d’accéder aux quelque 300 milliards de dollars d’actifs de la Banque centrale russe, gelés en Europe, pour des projets d’investissement russo-américains et une reconstruction de l’Ukraine menée par les Etats-Unis. Les entreprises américaines et russes pourraient s’associer pour exploiter les vastes richesses minières de l’Arctique », poursuit le quotidien économique américain, qui écrit que MM. Dmitriev et Witkoff « partage[nt] la vision géopolitique de longue date du président Trump (…) : les frontières importaient moins que les affaires ».
-LIRE AUSSI :
- Kirill Dmitriev, l’homme lige de Vladimir Poutine, au cœur du plan de Trump pour l’Ukraine
-Temps deLecture 5 min.
-Selon le Wall Street Journal, citant des responsables occidentaux, la Russie considérait les pourparlers de Miami comme « l’aboutissement d’une stratégie, élaborée avant l’investiture de Trump, visant à contourner l’appareil de sécurité nationale américain traditionnel et à convaincre l’administration de considérer la Russie non comme une menace militaire, mais comme une terre d’opportunités abondantes ».
-Aussi, des discussions entre oligarques russes proches de Vladimir Poutine – Guennadi Timtchenko, Iouri Kovaltchouk, Boris et Arkadi Rotenberg – et des entreprises américaines pour d’éventuels projets miniers et énergétiques ont eu lieu, ajoute The Wall Street Journal. « Par ailleurs, un groupe d’hommes d’affaires proches de l’administration Trump ont cherché à se positionner comme de nouveaux intermédiaires économiques entre les Etats-Unis et la Russie. »
-Et de conclure : « Le tableau qui se dessine est celui d’une histoire remarquable de chefs d’entreprise œuvrant en dehors des circuits diplomatiques traditionnels pour consolider un accord de paix par le biais d’opérations commerciales. »
-LIRE AUSSI :
- Steve Witkoff, un envoyé spécial de Donald Trump très proche de ses contacts russes : « J’ai le plus profond respect pour le président Poutine »
-Temps deLecture 5 min.
-LE 30/11 À 18:11
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-Le président polonais annule une réunion avec le premier ministre hongrois qui devait avoir lieu mercredi
-Le président nationaliste polonais, Karol Nawrocki, ne verra pas mercredi le premier ministre hongrois, Viktor Orban, après la visite de ce dernier à Moscou, une annulation annoncée dimanche par le secrétaire d’Etat polonais, Marcin Przydacz, sur X. M. Nawrocki « n’a jamais cessé de chercher des voies efficaces pour mettre fin à la guerre en Ukraine provoquée par la Russie », a-t-il souligné.
-Rare dirigeant européen proche à la fois du président américain et du président russe, Viktor Orban s’est rendu vendredi à Moscou. Après une rencontre de plusieurs heures avec le président russe, Vladimir Poutine, au Kremlin, il a annoncé son intention de continuer les importations d’hydrocarbures russes, dont dépend la Hongrie, défiant à nouveau l’Union européenne sur ce sujet. Le déplacement de M. Nawrocki, qui doit débuter mercredi, se limitera « exclusivement au sommet des présidents du groupe de Visegrad à Esztergom », a ajouté M. Przydacz.
-La Pologne est divisée entre un gouvernement proeuropéen et une présidence conservatrice nationaliste, mais les deux camps s’efforcent de coopérer sur les questions de sécurité. A Kiev, le changement de programme du président polonais a été salué comme « une très bonne décision » par le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha. Il a applaudi « un fort sens de la solidarité » et un « engagement en faveur de l’unité et de la sécurité de l’Europe à un moment critique », dans un post dimanche soir sur X.
-LE 30/11 À 17:58
-VOS QUESTIONS
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-Bonjour,
-A la table des négociations, qui est l'homme aux bras croisés et visage fermé à la gauche de M. Umerov ?
-Adeline
-La discussion entre les délégations américaine, à gauche, et ukrainienne, à droite, à Hallandale Beach, en Floride, le 30 novembre 2025. EVA MARIE UZCATEGUI / REUTERS
-Bonsoir Adeline,
-L’homme à la gauche du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Rustem Umerov, est le premier vice-ministre des affaires étrangères, Sergiy Kyslytsya. A sa gauche, Olga Stefanishyna, ambassadrice d’Ukraine aux Etats-Unis.
-A la droite de M. Umerov, le chef adjoint du service de renseignement de la défense, Vadym Skibitsky, puis Andri Hnatov, chef d’état-major général de l’Ukraine, et enfin Oleh Ivashchenko, chef des services de renseignement extérieur.
-Côté américain se trouvent Marco Rubio, secrétaire d’Etat, Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, et Jared Kushner, gendre du président américain impliqué dans les affaires diplomatiques.
-LE 30/11 À 17:06
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-A Vychhorod, près de Kiev, au lendemain d’une attaque russe qui a fait un mort et 19 blessés
-Après l’attaque nocturne de missiles russes sur un quartier résidentiel de Vychhorod, près de Kiev, le 30 novembre 2025. EFREM LUKATSKY/AP
-Des habitants font la queue pour obtenir des bâches en plastique afin de recouvrir les fenêtres brisées de leur immeuble, à Vychhorod, près de Kiev, le 30 novembre 2025. GLEB GARANICH/REUTERS
-Un immeuble d’habitation touché par une frappe de drone russe, à Vychhorod, près de Kiev, le 30 novembre 2025. GLEB GARANICH/REUTERS
-Une habitante, assise près de son immeuble touché par une frappe de drone russe, dans le contexte de l’offensive russe contre l’Ukraine, à Vychhorod, près de Kiev, le 30 novembre 2025. GLEB GARANICH/REUTERS
-LE 30/11 À 16:44
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-Pour Marco Rubio, l’objectif est de « mettre fin à une guerre d’une manière qui crée un mécanisme et une voie à suivre qui permettra à l’Ukraine d’être indépendante et souveraine »
-Rustem Umerov, chef du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, a déclaré aux journalistes en Floride qu’il attendait une réunion « productive » avec la délégation américaine composée du secrétaire d’Etat, Marco Rubio, de l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et du gendre du président américain, Jared Kushner, rapporte The New York Times.
-Auparavant, M. Umerov, dans un post sur X, disait être « en contact permanent » avec Volodymyr Zelensky. « Nous avons des directives et des priorités claires : préserver les intérêts ukrainiens, garantir un dialogue constructif et progresser sur la base des avancées réalisées à Genève », a-t-il poursuivi. « Les Etats-Unis nous entendent. Les Etats-Unis nous soutiennent. Les Etats-Unis travaillent à nos côtés », a-t-il déclaré au Shell Bay Club, un club de golf et de sports de raquettes créé par M. Witkoff à Hallandale Beach, en Floride, où les discussions ont lieu.
-Toujours selon le quotidien américain, le chef de la diplomatie américaine a déclaré que ces discussions bilatérales avaient pour objectif « de mettre fin à une guerre d’une manière qui crée un mécanisme et une voie à suivre qui leur permettront d’être indépendants et souverains, de ne plus jamais connaître la guerre et de créer une prospérité extraordinaire pour leur peuple ».
-Les pourparlers devraient reprendre dimanche sur la base d’amendements du plan américain négociés il y a une semaine à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens, a fait savoir M. Zelensky. Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un projet en 28 points censé mettre fin au conflit. Accusé d’être très favorable à Moscou, ce plan a été amendé à Genève et doit être finalisé avec l’approbation des belligérants et des Européens, même si Kiev craint de devoir faire d’importantes concessions.
-LE 30/11 À 16:26
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-La rencontre entre Ukrainiens et Américains a commencé
-Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio (à gauche), s’exprime lors d’une réunion avec des responsables ukrainiens dirigée par Rustem Umerov à Hallandale Beach, en Floride, le 30 novembre 2025. CHANDAN KHANNA / AFP
-Les négociateurs ukrainiens dirigés par Rustem Umerov et le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, accompagné par l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ainsi que le gendre du président américain, Jared Kushner, ont commencé la réunion portant sur le plan américain visant à trouver une issue à la guerre avec la Russie, aux environs de 16 h 10 (heure de Paris).
-LE 30/11 À 14:16
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-Le Kazakhstan accuse l’Ukraine après une attaque contre un terminal pétrolier crucial en Russie
-Les autorités du Kazakhstan ont appelé l’Ukraine, dimanche, à cesser ses frappes contre un terminal pétrolier majeur situé en Russie, endommagé samedi par une attaque de drones navals et crucial pour le transport de pétrole entre l’Asie centrale et l’Europe.
-Dans un communiqué, la diplomatie kazakhe « proteste contre une nouvelle attaque ciblée contre une infrastructure critique appartenant au Consortium international oléoduc caspien (CPC) Novorossiïsk » en Russie. « Nous considérons cet incident comme un acte préjudiciable aux relations bilatérales entre le Kazakhstan et l’Ukraine, et attendons de la partie ukrainienne qu’elle prenne des mesures efficaces pour éviter de tels incidents à l’avenir », a déclaré Aïbek Smadiyarov, porte-parole du ministère des affaires étrangères, cité dans ce communiqué.
-L’Ukraine n’a pas officiellement commenté cette attaque, qui a, selon le CPC, mis hors d’usage l’une des trois bouées d’amarrage du terminal permettant le chargement en mer des pétroliers. Il s’agit de la quatrième attaque en 2025 touchant le CPC, l’un des oléoducs les plus importants au monde.
-Le Kazakhstan est allié de la Russie mais maintient une position neutre sur la guerre en Ukraine, dont il appelle régulièrement à respecter la souveraineté.
-LE 30/11 À 13:57
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-Le président polonais, Karol Nawrocki, annule une réunion avec le premier ministre hongrois, Viktor Orban, à la suite de sa rencontre avec Vladimir Poutine
-Alors que le président polonais, Karol Nawrocki, doit effectuer un déplacement de deux jours en Hongrie mercredi et jeudi, il a décidé de revoir son agenda suite à une visite du premier ministre hongrois, Viktor Orban, vendredi à Moscou, où il a rencontré Vladimir Poutine.
-« Compte tenu de la visite du premier ministre Viktor Orban à Moscou et de son contexte, le président Karol Nawrocki a décidé de limiter le programme de sa visite en Hongrie au seul sommet des présidents du groupe de Visegrad à Esztergom », a écrit, dimanche sur X, Marcin Przydacz, chef du bureau de la politique internationale au cabinet du président polonais.
-Le groupe de Visegrad, qui réunit la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie dans le cadre d’une coopération régionale, doit se réunir mercredi à Esztergom, dans le nord de la Hongrie. Selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza, Karol Nawrocki et son épouse doivent également effectuer une visite officielle jeudi à Budapest, qui devait inclure une rencontre avec Viktor Orban.
-« Le président Karol Nawrocki se prononce systématiquement en faveur de la recherche de moyens concrets pour mettre fin à la guerre en Ukraine déclenchée par la Fédération de Russie », a ajouté Marcin Przydacz, qui précise que M. Nawrocki discutera de « la sécurité et de la coopération dans la région d’Europe centrale » avec « les présidents tchèque, slovaque et hongrois ».
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