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| - | ====== Le Monde – Emmanuel Macron attaqué par la presse Bolloré sur la « labellisation » des médias ====== | ||
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| - | Économie | ||
| - | Emmanuel Macron attaqué par la presse Bolloré sur la « labellisation » des médias | ||
| - | Dans une vidéo postée sur X, le président de la République a répliqué aux critiques de la chaîne CNews et du « Journal du dimanche » sur son plaidoyer pour la « labellisation » des médias. | ||
| - | Par Brice Laemle et Nathalie Segaunes | ||
| - | Par Brice Laemle et Nathalie Segaunes | ||
| - | Par Brice Laemle et Nathalie Segaunes | ||
| - | Article réservé aux abonnés | ||
| - | Pascal Praud, animateur de la chaîne CNews et de la station de radio Europe 1, à La Baule, le 17 août 2023. | ||
| - | Pascal Praud, animateur de la chaîne CNews et de la station de radio Europe 1, à La Baule, le 17 août 2023. LOIC VENANCE / AFP | ||
| - | Le divorce est-il acté entre le chef de l’Etat et les médias de la galaxie Bolloré ? Dans une vidéo postée sur le réseau social X, validée par Emmanuel Macron, l’Elysée a répondu, lundi 1er décembre dans la soirée, à l’offensive des médias de l’industriel breton, du Rassemblement national (RN) et d’une partie de la droite. « Pravda ? Ministère de la vérité ? Quand parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation… », ironise la présidence de la République. | ||
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| - | Le matin même, Pascal Praud, l’animateur phare de la chaîne CNews et de la station de radio Europe 1, avait conspué dans son éditorial « la tentation autoritaire d’un président mécontent du traitement médiatique et qui souhaite imposer un récit ». « Emmanuel Macron : vers un contrôle de l’information », affichait la veille, en une, le Journal du dimanche (JDD), évoquant une prétendue volonté de l’exécutif de « labelliser » l’information et d’instaurer un « ministère de la vérité ». | ||
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| - | « Le gouvernement ne va pas créer tel ou tel label destiné à la presse », a démenti mardi 2 décembre, en conseil des ministres, Emmanuel Macron, et « encore moins de ministère de la vérité ». « Ce n’est pas, ce ne sera jamais son rôle de le faire », a ajouté le chef de l’Etat. | ||
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| - | Longtemps proche de la vedette de CNews Pascal Praud, qui fut informé de la dissolution avant même le premier ministre Gabriel Attal, le 9 juin 2024, le président de la République se voit aujourd’hui attaqué non seulement par les médias Bolloré, mais aussi par une partie de la droite. Le patron du parti Les Républicains (LR) Bruno Retailleau et son prédécesseur Eric Ciotti, qui s’est allié au Rassemblement national (RN), ont tous deux lancé mardi leur propre pétition contre la supposée création d’un « label d’Etat » pour la presse, en dépit des dénégations du chef de l’Etat. | ||
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| - | La polémique s’est invitée mardi dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale, le député (Union des droites pour la République, | ||
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| - | « A la viralité, il faut répondre par la viralité » | ||
| - | Depuis l’infox selon laquelle Emmanuel Macron souhaiterait acquérir une Aston Martin, largement reprise sur les réseaux sociaux en mars, l’Elysée a décidé de répondre par les mêmes moyens, en diffusant à son tour une vidéo tournant en dérision la fausse information. Quitte à alimenter la polémique. « A la viralité, il faut répondre par la viralité, justifie un proche du chef de l’Etat. On aurait procédé de la même façon avec un autre groupe de médias. » | ||
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| - | En août 2023, alors que les députés macronistes avaient reçu pour consigne de leur président, le député de Paris Sylvain Maillard, de ne pas répondre au JDD version Bolloré, l’Elysée refusait de donner aux ministres une telle instruction de boycott à l’égard des médias de l’ex-groupe Vivendi. « Il ne faut pas mettre de côté ce que les Français regardent, lisent et écoutent », expliquait alors un conseiller du chef de l’Etat, tandis que ce dernier alimentait largement les articles du JDD. Deux ans plus tard, alors que de nombreux membres des gouvernements successifs se sont exprimés dans les colonnes du journal dominical, la question « à qui parler ? » embarrasse toujours l’Elysée, | ||
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| - | L’offensive lancée par le JDD entre en résonance avec le « tour de France » du président de la République sur « la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes », organisée par la presse quotidienne régionale, à la demande du chef de l’Etat. « On doit distinguer les réseaux et les sites qui font de l’argent avec de la pub personnalisée et les réseaux et les sites d’information », et donc « on va tout faire pour que soit mis en place un label », déclarait Emmanuel Macron à Arras (Pas-de-Calais), | ||
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| - | Fiabilité, standards éthiques et déontologiques | ||
| - | Le principe d’une « certification » des organes de presse est loin d’être nouveau pour l’Elysée. Lors de ses vœux à la presse, en janvier 2018, Emmanuel Macron l’avait évoquée. Une idée poussée à l’époque par Christophe Deloire, président de Reporters sans frontières (RSF), mort en juin 2024, qui avait été reçu par Emmanuel Macron en décembre 2017. | ||
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| - | L’ONG de défense de la presse travaillait alors – notamment aux côtés de l’Agence France-Presse et l’Union européenne de radio-télévision – au moyen d’apporter des garanties en matière de transparence, | ||
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| - | La Journalism trust initiative – qui ne classe ni n’évalue les contenus – est un système de certification né en 2021 avec des indicateurs évaluant la fiabilité du journalisme, | ||
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| - | SNJ : « Attention aux fausses bonnes idées » | ||
| - | Car si elle a pour but de lutter contre la désinformation galopante, l’initiative ne fait pas l’unanimité pour autant. « Attention aux fausses bonnes idées comme la labellisation des médias », prévenait par exemple le Syndicat national des journalistes (SNJ) en septembre 2024, au moment de la remise des Etats généraux de l’information (EGI), une promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022. | ||
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| - | Quatorze mois après la remise de ce travail collectif ayant nécessité plus de 170 auditions, les EGI, qui avaient proposé « une labellisation volontaire des influenceurs d’information », n’ont toujours pas de traduction législative concrète. S’ils sont conscients du blocage politique dans lequel le Parlement se trouve depuis la dissolution de juin 2024, une partie des membres des groupes de travail des EGI s’agacent de voir leur rapport prendre la poussière. | ||
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| - | Un projet de loi porté par la ministre de la culture, Rachida Dati, doit être présenté en conseil des ministres dans les prochaines semaines. Cela serait programmé pour janvier 2026, selon l’Elysée, | ||
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| - | Brice Laemle et Nathalie Segaunes | ||
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