Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:12:frederic-merlin [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:12:frederic-merlin

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Prochaine révision
Révision précédente
elsenews:spot-2025:12:frederic-merlin [08/12/2025/H09:29:25]
127.0.0.1 modification externe
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
- {{tag>a1}} 
-  
  
- 
----- 
-====== Le Monde – Les drôles de contes de Merlin l’entrepreneur ====== 
- https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/12/06/les-droles-de-contes-de-merlin-l-entrepreneur_6656211_4500055.html 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
-Frédéric Merlin répond à la presse présente au BHV le 5 novembre 2025, jour de l’ouverture de la boutique Shein. 
-KIRAN RIDLEY /GETTY /AFP 
-Les drôles de contes de Merlin l’entrepreneur 
-Par Yann Bouchez 
-Par Yann Bouchez 
-Par Yann Bouchez 
-Article réservé aux abonnés 
-Portrait Depuis qu’il a accueilli une boutique Shein au sein du BHV, à Paris, Frédéric Merlin, le patron de la société des grands magasins, est sous le feu des critiques. A 34 ans, celui qui s’affiche comme un self-made-man issu de la classe moyenne est d’abord un homme d’affaires multipliant opérations immobilières juteuses et impayés. Une stratégie sur laquelle il a dû s’expliquer devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale le 26 novembre. 
-L’avertissement est venu de l’une de ses vieilles connaissances : « Si vous avez des interrogations qui fâchent, ou simplement pertinentes, il va vous blacklister. » L’oiseau de mauvais augure a, semble-t-il, vu juste. 
- 
-Frédéric Merlin a décliné toute rencontre avec « M Le magazine du Monde » – « Il est malheureusement indisponible », a fini par lâcher, après trois semaines de relances, l’un des consultants de Forward Global, l’agence qui gère sa communication et celle de son groupe, la Société des grands magasins (SGM). Notre e-mail de questions n’a pas eu plus de succès. « Au regard de leur tonalité, SGM n’entend pas y répondre », a fait savoir le même communicant. 
- 
-A l’approche de Noël, le patron du BHV se fait presque discret. Au cœur de l’automne, pourtant, le jeune homme, 34 ans, avait multiplié les apparitions médiatiques. Sur les plateaux de télévision, costard impeccable, cheveux gominés, teint hâlé et sourire ultra-brillant, il a défendu son « exclusivité mondiale » : un partenariat avec Shein, la plateforme de l’ultra-fast-fashion, critiquée pour ses dérives environnementales, éthiques et sociales. 
- 
-Frédéric Merlin et Donald Tang, le patron de Shein, s’affichent sur la façade du BHV, pour annoncer l’arrivée de l’enseigne chinoise dans le grand magasin parisien. Le 5 novembre 2025. 
-Frédéric Merlin et Donald Tang, le patron de Shein, s’affichent sur la façade du BHV, pour annoncer l’arrivée de l’enseigne chinoise dans le grand magasin parisien. Le 5 novembre 2025. L.URMAN / STARFACE 
-Sur son compte Instagram, le 1er octobre, posant fièrement à côté de Donald Tang, président exécutif de l’entreprise chinoise, Frédéric Merlin a d’abord annoncé un accord qui « aide à rajeunir notre clientèle en reconnectant le BHV – et nos magasins – à de nouvelles générations ». Buzz assuré, mais désapprobation quasi unanime des élus de tous bords. Alors, dès le 2 octobre, il tente d’assurer le délicat service après-vente. Sur BFM-TV, il défend son coup « révolutionnaire ». « Shein, explique-t-il, a la meilleure plateforme qui soit en termes de fashion. Qui suis-je, en tant que commerçant français, pour mépriser un tiers de la population française ? » 
- 
-Le 4 novembre, à la veille de l’ouverture de la boutique Shein au BHV, il monte encore au front pour dégonfler la polémique liée à la découverte de poupées pédopornographiques un temps vendues sur la plateforme chinoise. « Cela ne pourrait pas arriver dans un commerce physique », se défend-il, chez son « ami » Cyril Hanouna, sur W9. 
- 
-Culot et bagou 
-Même dans la tempête, Frédéric Merlin garde son aplomb ostentatoire et ne souhaite pas se défaire de son costume fétiche, celui de sauveur autoproclamé du commerce physique, qui dynamise les centres-villes. Du culot, saupoudré d’un bagou de représentant de commerce, voilà sa marque de fabrique. Avant les vents contraires de l’automne, il s’était confié au podcast « Legend » sur son ascension express. 
- 
-En mai 2025, face à l’animateur Guillaume Pley, star de YouTube aux 3 millions d’abonnés, il déroule, deux heures durant, un itinéraire de self-made-man aux allures de conte de fées. Une enfance de classe moyenne dans la banlieue de Lyon, un père « entrepreneur » dans la tuyauterie industrielle, mort en 2018, et une mère au foyer. Un BTS, un prêt étudiant de 15 000 euros pour se lancer et des débuts tonitruants dans l’immobilier. Avant de racheter, à partir de 2018, avec sa sœur aînée, Maryline, des centres commerciaux sur le déclin, puis de reprendre à la famille Moulin-Houzé sept magasins Galeries Lafayette un peu partout en France et enfin l’emblématique BHV, fin 2023. 
- 
-« C’est génial de voir des gens réussir comme toi », s’enthousiasme Guillaume Pley. L’animateur vedette n’avait aucune raison d’être trop critique : l’interview était en partie financée par le patron du BHV, adepte des réseaux sociaux. Sollicités, ni ce dernier ni « Legend Media » n’ont indiqué à quelle hauteur. 
- 
-« Dans le commerce à fond » 
-Chez ceux qui connaissent Frédéric Merlin depuis longtemps, la fable du gamin parti de rien pour devenir multimillionnaire a fait rire, jaune, parfois. Pur storytelling, raillent les plus critiques, en off. A Sciences U Lyon, où il a suivi, en alternance, un BTS professions immobilières, le jeune homme aux vêtements très chics détonnait parmi les étudiants de cette école privée. Outre un côté jovial et son éloquence, ses copains de classe voient bien qu’il dispose, déjà, de moyens financiers bien au-dessus de la moyenne. 
- 
-« Il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche, mais nous, ses copains, il ne nous a jamais pris de haut. Au contraire, il était curieux de savoir comment, à notre niveau, nous vivions », se souvient une ancienne camarade. « Il était dans le commerce à fond, il avait déjà le sens du business, se remémore, admiratif, Clément Sarrat, un ex-étudiant à Science U. A tel point que l’un de nos profs voulait l’embaucher à sa sortie de l’école. » 
- 
-Frédéric Merlin vient en cours avec sa propre Austin Mini, puis en Audi A1. Il lui arrive parfois d’inviter des copains de classe dans l’une des brasseries de Bocuse, grand chef lyonnais. Avec son père, Pascal, un chef d’entreprise qui a réussi, il est d’ailleurs un habitué des meilleures tables de la ville. Père et fils ont noué des liens avec certains grands chefs locaux, comme Pierre Orsi et sa femme, qui possèdent Cazenove, une adresse très prisée des promoteurs immobiliers lyonnais. 
- 
-« Frédéric, c’est un ami personnel », résume au Monde Christophe Marguin, le président de l’association des Toques blanches lyonnaises. Qui ne souhaite pas en dire plus : « Je ne raconte pas ma vie dans la presse. » 
- 
-Train de vie 
-Frédéric Merlin, après sa formation en alternance, préfère créer, avec sa sœur, sa propre entreprise, Iméa Conseil. Mais comment et avec quels fonds s’est-il lancé, au milieu des années 2010, dans l’immobilier commercial ? Sur le sujet, le trentenaire, attaché au « secret des affaires », est toujours resté très flou. Son père l’a-t-il mis en contact avec Jean-Paul Dufour ? C’est en tout cas avec ce discret homme d’affaires lorrain, résidant en Belgique, que le néoentrepreneur va monter plusieurs de ses premières sociétés, dès 2015. 
- 
-A Lyon, la rapidité de son ascension interpelle le petit milieu de l’immobilier. « Ses affaires, c’est hyper-opaque, je trouve ça curieux », résume un professionnel du secteur, qui le connaît bien depuis des années et loue un jeune homme « drôle, avec de l’autodérision ». Avant d’ajouter, sous couvert d’anonymat : « Dans les affaires, c’est un animal à sang froid, sans foi ni loi. Et je n’arrive pas à m’expliquer sa réussite. » 
- 
-Entre Rhône et Saône, on s’étonne de son train de vie digne d’un patron du CAC 40, alors qu’il multiplie les vacances dans des hôtels de luxe aux Maldives, à Tahiti ou dans la chic station de ski de Megève. 
- 
-Frédéric Merlin fait fi des railleries locales et s’émancipe de Lyon. A partir de 2018, il rachète des centres commerciaux en déclin. Aux élus inquiets de voir leurs centres-villes dépérir, il promet de les revitaliser. Guillaume Delbar, maire (divers droite) de Roubaix (démis de ses fonctions fin novembre pour fraude fiscale), où la SGM est arrivée en 2018, a apprécié « un interlocuteur à l’écoute de nos demandes de relance d’un centre commercial devenu le point noir de notre centre-ville ». 
- 
-Nicolas Sarkozy, son « ami » 
-Le trentenaire parle bien et sait se montrer convaincant. L’ex-socialiste et macroniste François Rebsamen, président de Dijon Métropole, où la SGM a repris les Galeries Lafayette en 2021, se souvient d’avoir rencontré « un garçon sympathique (…) qui ressemble à un cadre américain, un jeune loup qui veut réussir ». 
- 
-Frédéric Merlin se targue de tutoyer de nombreux maires. Dans certaines villes où est implantée la SGM, comme à Grenoble, dirigée par les écologistes, les relations avec la municipalité sont inexistantes, mais il sait étoffer son carnet d’adresses. 
- 
-Il parle de Nicolas Sarkozy comme d’un « ami ». En avril 2024, l’ancien président de la République est venu visiter les locaux du siège de la SGM, à Lyon. Dans quel cadre contractuel ? Mystère. En juin 2025, le même s’est rendu sur le rooftop du BHV, invité en guest-star pour parler devant des banquiers. « Si je ne pensais pas beaucoup de bien de lui, je ne serais pas là », a-t-il alors déclaré au sujet du patron du BHV. Les deux hommes partagent désormais les mêmes communicants de Forward Global pour gérer leur image. 
- 
-A la tête de 2 000 collaborateurs au sein de la SGM, qui gère une vingtaine de centres commerciaux et grands magasins, Frédéric Merlin aime répéter qu’il est un « pragmatique » désireux de « casser les codes ». Il affirme ne pas faire de politique, trop attaché à chérir la liberté d’entreprendre. Avec un leitmotiv : « générer du flux ». 
- 
-Au BHV, en deux ans, il a multiplié les coups, monté des pop-up stores, comme avec l’influenceuse Lena Situations, et fait venir des célébrités, du basketteur Tony Parker à l’animatrice Karine Le Marchand. « Il essaie d’être disruptif dans son approche et est prêt à prendre ses risques », salue Amaury Dumont, qui gère désormais un restaurant de street food sud-américaine sur le toit du BHV. 
- 
-Liste de créanciers 
-Mais le coup de Shein est peut-être celui de trop. « Le jour de l’annonce du partenariat avec Shein, se remémore Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin et farouche adversaire de la plateforme chinoise, il m’a appelé. Il a tenté de me convaincre. Il me disait : “De toute façon, Christophe Béchu trouve ça formidable, Anne Hidalgo trouve ça extraordinaire.” » Le maire d’Angers – où devait également s’installer une boutique Shein, comme dans quatre autres villes de province – et l’édile de Paris ont ensuite exprimé publiquement leur désapprobation. 
- 
-Yann Rivoallan en a tiré une leçon : « Qu’est-ce qui fait que quelqu’un peut mentir effrontément sur des choses aussi facilement vérifiables ? C’est un mythomane, avec un sentiment de surpuissance absolue. » 
- 
-Adjoint au commerce à la Mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj décrit un patron « avec une fibre plus immobilière que commerciale ». Concernant le partenariat avec Shein, l’élu communiste assure que le patron du BHV n’en avait pas informé en amont la Mairie de Paris. « Je n’ai jamais vu un chef d’entreprise se comporter comme ça, cacher à ce point son jeu », dénonce-t-il. Et l’adjoint de se féliciter que la tentative de rebaptiser le stade Jean-Bouin du nom de la marque BHV, lancée par Frédéric Merlin cet été, ait échoué. 
- 
-Le patron du BHV, Frédéric Merlin, au 6ᵉ étage de son magasin parisien, le 5 novembre 2025. 
-Le patron du BHV, Frédéric Merlin, au 6ᵉ étage de son magasin parisien, le 5 novembre 2025. DENIS ALLARD/LEEXTRA OPALE PHOTO 
-La polémique Shein a fait resurgir d’autres travers du jeune patron. Adepte des réductions des coûts de fonctionnement – le nombre de salariés au BHV est passé de 1 300 à 1 000 en moins de deux ans –, Frédéric Merlin est accusé par de nombreux fournisseurs d’être un mauvais payeur. 
- 
-Des marques telles que Dior, Guerlain ou Le Slip français ont profité de l’annonce du partenariat avec Shein pour dire qu’elles quittaient le BHV ; de plus petits fournisseurs sont également partis, en raison d’impayés de longue date. L’ardoise se situe autour d’une quinzaine de millions d’euros. Et les créanciers, après avoir saisi des huissiers de justice, se retrouvent face à un mur : les comptes bancaires des sociétés de Frédéric Merlin sont débiteurs ou clos. Impossible, pour le moment, de se faire payer. 
- 
-La liste des mécontents ne cesse de s’allonger : le 28 novembre, Mediapart révélait que l’entrepreneur avait encaissé plusieurs millions d’euros dans le cadre d’une opération immobilière de vente à la découpe bancale, commencée en 2019. Promis pour 2022, les logements, dont plusieurs acquis par le footballeur Hugo Lloris, n’ont pas été livrés et, là encore, le jeune patron se voit accusé d’impayés. 
- 
-« J’assume » 
-A chaque déconvenue – et il y en a eu beaucoup cet automne –, Frédéric Merlin n’a rien renié de son style, tout en confiance affichée. Il a pris acte de la fin du partenariat avec les Galeries Lafayette, toujours propriétaires des murs du BHV, qui désapprouvent l’arrivée de Shein. 
- 
-Il lui faut reporter, sine die, l’ouverture des boutiques Shein en province ? « Ce n’est pas un recul, c’est un ajustement stratégique », assure-t-il sur ses réseaux sociaux. La Banque des territoires s’est retirée de son projet de rachat des murs du BHV, qu’il comptait boucler d’ici à la fin de l’année ? « Aujourd’hui, j’entretiens des discussions extrêmement précises avec non plus des banques, mais des fonds d’investissement », déclare-t-il lors de son audition devant la commission des affaires économiques, mercredi 26 novembre. 
- 
-Ce jour-là, devant les députés, face au feu nourri des critiques venues de tous les bords politiques, il livre un condensé de sa méthode, répétant une quinzaine de fois : « J’assume. » Il rappelle encore et encore qu’il est issu de « la classe moyenne » et travaille au service de la « France normale ». Au sujet des impayés et des délais – « ignobles », reconnaît-il, et qu’il justifie par un changement de logiciel et d’organisation –, il promet, sans donner de date : « Tout le monde sera payé. » 
- 
-Soigneusement, il évite de donner des chiffres. Invoque une fois encore le « secret des affaires », pour ne pas dévoiler le montant du partenariat avec Shein. Puis il dénonce la « complète déconnexion de l’appareil politique » avec « la réalité et la volonté des Français ». Indignation dans la salle. Enfin, dans son veston rayé et face aux élus interloqués, le patron ose, en guise de conclusion : « Je considère qu’il y a une dimension éthique à ce partenariat avec Shein. » 
- 
-Yann Bouchez 
-</ifauth> 
-</hidden> 
- 
- 
----- 
-====== Après une ascension éclair, le patron du BHV Frédéric Merlin dans la tempête Shein ====== 
- 
- Par   AFP   
- Publié le     7 décembre 2025      
- Sous le feu des critiques depuis son alliance avec Shein, Frédéric Merlin, jeune patron du BHV à l'ascension éclair, reconnaît avoir "sous-estimé" le défi associé au grand magasin parisien mais assume sa stratégie, censée "faire vivre le commerce". 
-Frédéric Merlin président de la Société des Grands Magasins (SGM) et propriétaire du BHV, lors d'une session photo à Paris, le 22 octobre 2025 - (AFP - Thibaud MORITZ) 
-"Je fais toujours preuve d'humilité, parce qu'à 34 ans, on ne sait pas tout", assurait récemment le dirigeant lors d'une rencontre avec l'AFP au 6e étage du Bazar de l'hôtel de ville. 
-C'est là que Shein, géant de l'e-commerce asiatique accusé de concurrence déloyale et de pollution environnementale, doit ouvrir mercredi son premier magasin physique pérenne, en vertu d'un accord avec la Société des grands magasins (SGM), la foncière commerciale créée en 2021 par Frédéric Merlin et sa soeur Maryline.Originaire de la région lyonnaise, élevé par un père chef d'une petite entreprise de tuyauterie industrielle et une mère au foyer, le duo voit sa fortune évaluée à 600 millions d'euros, soit la 233e de France, selon Challenges. 
-"Ami" de l'ex-président Nicolas Sarkozy, Frédéric Merlin a bénéficié du soutien financier de l'homme d'affaires Jean-Paul Dufour, actionnaire au côté de la SGM à "hauteur de 42,5% pour la majorité des filiales du groupe", selon son dernier rapport social publié en août 2024, comme l'a rappelé l'Express. 
-- "Paquebot" - 
-Propriétaire du fonds de commerce du BHV depuis 2023, la SGM exploite également une dizaine de centres commerciaux, ainsi que sept Galeries Lafayette de province, dont cinq devant accueillir Shein. 
-En guise de protestation, plusieurs marques ont annoncé quitter le grand magasin parisien, déjà déserté par des fournisseurs mécontents d'une accumulation d'impayés, liés selon Frédéric Merlin à des problèmes d'"outils" en voie de résolution, et non de trésorerie. 
-Lâchée par la Banque des territoires (entité de la Caisse des dépôts et consignations) pour le rachat des murs du BHV, la SGM a aussi été exclue de l'Union du grand commerce de centre-ville (UCV), tandis que le groupe Galeries Lafayette refuse l'installation de Shein dans des établissements à son nom. 
-"Qui aurait envie de travailler avec un menteur pathologique ?" a réagi sur RMC Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin. 
-Frédéric Merlin "n'est pas dans la collaboration", explique à l'AFP Nicolas Bonnet-Oulaldj, l'adjoint au commerce à la mairie de Paris. "Il a dit à tout le monde qu'il avait le soutien" d'Anne Hidalgo concernant Shein ce qui est "totalement faux". Plus généralement, Frédéric Merlin n'avait pas conscience de reprendre "un paquebot", selon l'intersyndicale du grand magasin. 
-"Ce que j'ai sous-estimé, c'est toute l'exposition politico-médiatique qu'il y avait à s'attaquer à ce monument de Paris devant les fenêtres de l'Hôtel de ville", admet Frédéric Merlin, dénonçant "l'hypocrisie environnante" face à Shein et ses nombreux consommateurs. 
--"Chef de famille" - 
-"On aurait pu faire mieux", reconnait celui qui dit avoir rendu le BHV "rentable" et travaille "14 heures par jour". Né à Vénissieux, en banlieue lyonnaise, Frédéric Merlin grandit dans une famille qui lui "donne confiance" en lui et la "rage d'entreprendre". Après un passage en fac de droit, le jeune homme décroche un BTS immobilier, séduit par ce métier au détour d'un stage. 
-Armé d'un "prêt étudiant de 15.000", il fonde, à 20 ans, avec sa soeur, une société de conseil en immobilier d'entreprise (IMEA) avant d'en lancer une autre (ADI), en 2014, spécialisée dans la réhabilitation d'immeubles commerciaux. 
-Les Merlin embauchent leur père, qui apporte sa "rigueur industrielle", jusqu'à son décès en 2018, année où démarre la SGM, qui redresse des centres commerciaux dont plus personne ne voulait dans des villes comme Roubaix ou Mulhouse. 
-"Il fallait avoir un sacré culot", se remémore pour l'AFP Fabrice Fubert, co-dirigeant d'une société de conseil dans l'immobilier commercial, qui lui a notamment proposé de racheter sept Galeries Lafayette en 2021. 
-Pas "issu du sérail", Frédéric Merlin est "un homme audacieux qui prend des risques, fait évoluer les lignes", comme lorsqu'il fait venir les Pokémon ou le youtubeur Squeezie pour des boutiques éphémères au BHV, salue Fabrice Fubert. 
-Père d'un petit garçon, Frédéric Merlin revendique son rôle de "chef de famille" en étant sur le devant de la scène pour "protéger" sa soeur et sa mère Dominique, directrice générale adjointe de la SGM.   
- Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2025 Agence France-Presse Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.  
-https://fr.fashionnetwork.com/news/Apres-une-ascension-eclair-le-patron-du-bhv-frederic-merlin-dans-la-tempete-shein,1789750.html 
- 
- 
----- 
-====== Le Monde.fr: Les drôles de contes de Frédéric Merlin, le patron qui a accueilli Shein au BHV ====== 
- https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/12/06/les-droles-de-contes-de-merlin-l-entrepreneur_6656211_4500055.html 
-  
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.  
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.  
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.  
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.  
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».  
- 
-https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/12/06/les-droles-de-contes-de-merlin-l-entrepreneur_6656211_4500055.html 
- 
-Navigation 
-Retour à la page d’accueil du Monde 
- 
-JM 
- 
-KIRAN RIDLEY /GETTY /AFP 
-M LE MAG 
-ÉCONOMIE FRANÇAISE 
-ÉCONOMIE FRANÇAISE 
-Les drôles de contes de Frédéric Merlin, le patron qui a accueilli Shein au BHV 
-Par Yann Bouchez 
-Publié le 06 décembre 2025 à 06h00, modifié le 06 décembre 2025 à 18h16 
-Temps deLecture 8 min. 
- 
-Article réservé aux abonnés 
- 
-Lire dans l’application 
- 
- 
- 
-PORTRAITDepuis qu’il a accueilli une boutique Shein au BHV, Frédéric Merlin est très critiqué. Le patron de 34 ans, se présentant comme un « self made man » issu de la classe moyenne, est en réalité un homme d’affaires multipliant opérations immobilières juteuses et impayés. 
- 
-L’avertissement est venu de l’une de ses vieilles connaissances : « Si vous avez des interrogations qui fâchent, ou simplement pertinentes, il va vous blacklister. » L’oiseau de mauvais augure a, semble-t-il, vu juste. 
- 
-Frédéric Merlin a décliné toute rencontre avec « M Le magazine du Monde » – « Il est malheureusement indisponible », a fini par lâcher, après trois semaines de relances, l’un des consultants de Forward Global, l’agence qui gère sa communication et celle de son groupe, la Société des grands magasins (SGM). Notre e-mail de questions n’a pas eu plus de succès. « Au regard de leur tonalité, SGM n’entend pas y répondre », a fait savoir le même communicant. 
- 
-A l’approche de Noël, le patron du BHV se fait presque discret. Au cœur de l’automne, pourtant, le jeune homme, 34 ans, avait multiplié les apparitions médiatiques. Sur les plateaux de télévision, costard impeccable, cheveux gominés, teint hâlé et sourire ultra-brillant, il a défendu son « exclusivité mondiale » : un partenariat avec Shein, la plateforme de l’ultra-fast-fashion, critiquée pour ses dérives environnementales, éthiques et sociales. 
- 
- 
-Frédéric Merlin et Donald Tang, le patron de Shein, s’affichent sur la façade du BHV, pour annoncer l’arrivée de l’enseigne chinoise dans le grand magasin parisien. Le 5 novembre 2025. L.URMAN / STARFACE 
-Sur son compte Instagram, le 1er octobre, posant fièrement à côté de Donald Tang, président exécutif de l’entreprise chinoise, Frédéric Merlin a d’abord annoncé un accord qui « aide à rajeunir notre clientèle en reconnectant le BHV – et nos magasins – à de nouvelles générations ». Buzz assuré, mais désapprobation quasi unanime des élus de tous bords. Alors, dès le 2 octobre, il tente d’assurer le délicat service après-vente. Sur BFM-TV, il défend son coup « révolutionnaire ». « Shein, explique-t-il, a la meilleure plateforme qui soit en termes de fashion. Qui suis-je, en tant que commerçant français, pour mépriser un tiers de la population française ? » 
- 
- 
-Le 4 novembre, à la veille de l’ouverture de la boutique Shein au BHV, il monte encore au front pour dégonfler la polémique liée à la découverte de poupées pédopornographiques un temps vendues sur la plateforme chinoise. « Cela ne pourrait pas arriver dans un commerce physique », se défend-il, chez son « ami » Cyril Hanouna, sur W9. 
- 
-Culot et bagou 
-Même dans la tempête, Frédéric Merlin garde son aplomb ostentatoire et ne souhaite pas se défaire de son costume fétiche, celui de sauveur autoproclamé du commerce physique, qui dynamise les centres-villes. Du culot, saupoudré d’un bagou de représentant de commerce, voilà sa marque de fabrique. Avant les vents contraires de l’automne, il s’était confié au podcast « Legend » sur son ascension express. 
- 
-En mai 2025, face à l’animateur Guillaume Pley, star de YouTube aux 3 millions d’abonnés, il déroule, deux heures durant, un itinéraire de self-made-man aux allures de conte de fées. Une enfance de classe moyenne dans la banlieue de Lyon, un père « entrepreneur » dans la tuyauterie industrielle, mort en 2018, et une mère au foyer. Un BTS, un prêt étudiant de 15 000 euros pour se lancer et des débuts tonitruants dans l’immobilier. Avant de racheter, à partir de 2018, avec sa sœur aînée, Maryline, des centres commerciaux sur le déclin, puis de reprendre à la famille Moulin-Houzé sept magasins Galeries Lafayette un peu partout en France et enfin l’emblématique BHV, fin 2023. 
- 
-« C’est génial de voir des gens réussir comme toi », s’enthousiasme Guillaume Pley. L’animateur vedette n’avait aucune raison d’être trop critique : l’interview était en partie financée par le patron du BHV, adepte des réseaux sociaux. Sollicités, ni ce dernier ni « Legend Media » n’ont indiqué à quelle hauteur. 
- 
-« Dans le commerce à fond » 
-Chez ceux qui connaissent Frédéric Merlin depuis longtemps, la fable du gamin parti de rien pour devenir multimillionnaire a fait rire, jaune, parfois. Pur storytelling, raillent les plus critiques, en off. A Sciences U Lyon, où il a suivi, en alternance, un BTS professions immobilières, le jeune homme aux vêtements très chics détonnait parmi les étudiants de cette école privée. Outre un côté jovial et son éloquence, ses copains de classe voient bien qu’il dispose, déjà, de moyens financiers bien au-dessus de la moyenne. 
- 
-« Il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche, mais nous, ses copains, il ne nous a jamais pris de haut. Au contraire, il était curieux de savoir comment, à notre niveau, nous vivions », se souvient une ancienne camarade. « Il était dans le commerce à fond, il avait déjà le sens du business, se remémore, admiratif, Clément Sarrat, un ex-étudiant à Science U. A tel point que l’un de nos profs voulait l’embaucher à sa sortie de l’école. » 
- 
-Frédéric Merlin vient en cours avec sa propre Austin Mini, puis en Audi A1. Il lui arrive parfois d’inviter des copains de classe dans l’une des brasseries de Bocuse, grand chef lyonnais. Avec son père, Pascal, un chef d’entreprise qui a réussi, il est d’ailleurs un habitué des meilleures tables de la ville. Père et fils ont noué des liens avec certains grands chefs locaux, comme Pierre Orsi et sa femme, qui possèdent Cazenove, une adresse très prisée des promoteurs immobiliers lyonnais. 
- 
-« Frédéric, c’est un ami personnel », résume au Monde Christophe Marguin, le président de l’association des Toques blanches lyonnaises. Qui ne souhaite pas en dire plus : « Je ne raconte pas ma vie dans la presse. » 
- 
-Train de vie 
-Frédéric Merlin, après sa formation en alternance, préfère créer, avec sa sœur, sa propre entreprise, Iméa Conseil. Mais comment et avec quels fonds s’est-il lancé, au milieu des années 2010, dans l’immobilier commercial ? Sur le sujet, le trentenaire, attaché au « secret des affaires », est toujours resté très flou. Son père l’a-t-il mis en contact avec Jean-Paul Dufour ? C’est en tout cas avec ce discret homme d’affaires lorrain, résidant en Belgique, que le néoentrepreneur va monter plusieurs de ses premières sociétés, dès 2015. 
- 
-A Lyon, la rapidité de son ascension interpelle le petit milieu de l’immobilier. « Ses affaires, c’est hyper-opaque, je trouve ça curieux », résume un professionnel du secteur, qui le connaît bien depuis des années et loue un jeune homme « drôle, avec de l’autodérision ». Avant d’ajouter, sous couvert d’anonymat : « Dans les affaires, c’est un animal à sang froid, sans foi ni loi. Et je n’arrive pas à m’expliquer sa réussite. » 
- 
-Entre Rhône et Saône, on s’étonne de son train de vie digne d’un patron du CAC 40, alors qu’il multiplie les vacances dans des hôtels de luxe aux Maldives, à Tahiti ou dans la chic station de ski de Megève. 
- 
-Frédéric Merlin fait fi des railleries locales et s’émancipe de Lyon. A partir de 2018, il rachète des centres commerciaux en déclin. Aux élus inquiets de voir leurs centres-villes dépérir, il promet de les revitaliser. Guillaume Delbar, maire (divers droite) de Roubaix (démis de ses fonctions fin novembre pour fraude fiscale), où la SGM est arrivée en 2018, a apprécié « un interlocuteur à l’écoute de nos demandes de relance d’un centre commercial devenu le point noir de notre centre-ville ». 
- 
-Nicolas Sarkozy, son « ami » 
-Le trentenaire parle bien et sait se montrer convaincant. L’ex-socialiste et macroniste François Rebsamen, président de Dijon Métropole, où la SGM a repris les Galeries Lafayette en 2021, se souvient d’avoir rencontré « un garçon sympathique (…) qui ressemble à un cadre américain, un jeune loup qui veut réussir ». 
- 
-Frédéric Merlin se targue de tutoyer de nombreux maires. Dans certaines villes où est implantée la SGM, comme à Grenoble, dirigée par les écologistes, les relations avec la municipalité sont inexistantes, mais il sait étoffer son carnet d’adresses. 
- 
-Il parle de Nicolas Sarkozy comme d’un « ami ». En avril 2024, l’ancien président de la République est venu visiter les locaux du siège de la SGM, à Lyon. Dans quel cadre contractuel ? Mystère. En juin 2025, le même s’est rendu sur le rooftop du BHV, invité en guest-star pour parler devant des banquiers. « Si je ne pensais pas beaucoup de bien de lui, je ne serais pas là », a-t-il alors déclaré au sujet du patron du BHV. Les deux hommes partagent désormais les mêmes communicants de Forward Global pour gérer leur image. 
- 
-A la tête de 2 000 collaborateurs au sein de la SGM, qui gère une vingtaine de centres commerciaux et grands magasins, Frédéric Merlin aime répéter qu’il est un « pragmatique » désireux de « casser les codes ». Il affirme ne pas faire de politique, trop attaché à chérir la liberté d’entreprendre. Avec un leitmotiv : « générer du flux ». 
- 
-Au BHV, en deux ans, il a multiplié les coups, monté des pop-up stores, comme avec l’influenceuse Lena Situations, et fait venir des célébrités, du basketteur Tony Parker à l’animatrice Karine Le Marchand. « Il essaie d’être disruptif dans son approche et est prêt à prendre ses risques », salue Amaury Dumont, qui gère désormais un restaurant de street food sud-américaine sur le toit du BHV. 
- 
-Liste de créanciers 
-Mais le coup de Shein est peut-être celui de trop. « Le jour de l’annonce du partenariat avec Shein, se remémore Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin et farouche adversaire de la plateforme chinoise, il m’a appelé. Il a tenté de me convaincre. Il me disait : “De toute façon, Christophe Béchu trouve ça formidable, Anne Hidalgo trouve ça extraordinaire.” » Le maire d’Angers – où devait également s’installer une boutique Shein, comme dans quatre autres villes de province – et l’édile de Paris ont ensuite exprimé publiquement leur désapprobation. 
- 
-Yann Rivoallan en a tiré une leçon : « Qu’est-ce qui fait que quelqu’un peut mentir effrontément sur des choses aussi facilement vérifiables ? C’est un mythomane, avec un sentiment de surpuissance absolue. » 
- 
-Adjoint au commerce à la Mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj décrit un patron « avec une fibre plus immobilière que commerciale ». Concernant le partenariat avec Shein, l’élu communiste assure que le patron du BHV n’en avait pas informé en amont la Mairie de Paris. « Je n’ai jamais vu un chef d’entreprise se comporter comme ça, cacher à ce point son jeu », dénonce-t-il. Et l’adjoint de se féliciter que la tentative de rebaptiser le stade Jean-Bouin du nom de la marque BHV, lancée par Frédéric Merlin cet été, ait échoué. 
- 
- 
-Le patron du BHV, Frédéric Merlin, au 6ᵉ étage de son magasin parisien, le 5 novembre 2025. DENIS ALLARD/LEEXTRA OPALE PHOTO 
-La polémique Shein a fait resurgir d’autres travers du jeune patron. Adepte des réductions des coûts de fonctionnement – le nombre de salariés au BHV est passé de 1 300 à 1 000 en moins de deux ans –, Frédéric Merlin est accusé par de nombreux fournisseurs d’être un mauvais payeur. 
- 
-Des marques telles que Dior, Guerlain ou Le Slip français ont profité de l’annonce du partenariat avec Shein pour dire qu’elles quittaient le BHV ; de plus petits fournisseurs sont également partis, en raison d’impayés de longue date. L’ardoise se situe autour d’une quinzaine de millions d’euros. Et les créanciers, après avoir saisi des huissiers de justice, se retrouvent face à un mur : les comptes bancaires des sociétés de Frédéric Merlin sont débiteurs ou clos. Impossible, pour le moment, de se faire payer. 
- 
-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’arrivée de Shein au BHV provoque la bronca des fournisseurs du grand magasin 
- 
-La liste des mécontents ne cesse de s’allonger : le 28 novembre, Mediapart révélait que l’entrepreneur avait encaissé plusieurs millions d’euros dans le cadre d’une opération immobilière de vente à la découpe bancale, commencée en 2019. Promis pour 2022, les logements, dont plusieurs acquis par le footballeur Hugo Lloris, n’ont pas été livrés et, là encore, le jeune patron se voit accusé d’impayés. 
- 
-« J’assume » 
-A chaque déconvenue – et il y en a eu beaucoup cet automne –, Frédéric Merlin n’a rien renié de son style, tout en confiance affichée. Il a pris acte de la fin du partenariat avec les Galeries Lafayette, toujours propriétaires des murs du BHV, qui désapprouvent l’arrivée de Shein. 
- 
-Il lui faut reporter, sine die, l’ouverture des boutiques Shein en province ? « Ce n’est pas un recul, c’est un ajustement stratégique », assure-t-il sur ses réseaux sociaux. La Banque des territoires s’est retirée de son projet de rachat des murs du BHV, qu’il comptait boucler d’ici à la fin de l’année ? « Aujourd’hui, j’entretiens des discussions extrêmement précises avec non plus des banques, mais des fonds d’investissement », déclare-t-il lors de son audition devant la commission des affaires économiques, mercredi 26 novembre. 
- 
-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Derrière le scandale des poupées sur Shein, la modération approximative des autres « marketplaces » 
- 
-Ce jour-là, devant les députés, face au feu nourri des critiques venues de tous les bords politiques, il livre un condensé de sa méthode, répétant une quinzaine de fois : « J’assume. » Il rappelle encore et encore qu’il est issu de « la classe moyenne » et travaille au service de la « France normale ». Au sujet des impayés et des délais – « ignobles », reconnaît-il, et qu’il justifie par un changement de logiciel et d’organisation –, il promet, sans donner de date : « Tout le monde sera payé. » 
- 
-Soigneusement, il évite de donner des chiffres. Invoque une fois encore le « secret des affaires », pour ne pas dévoiler le montant du partenariat avec Shein. Puis il dénonce la « complète déconnexion de l’appareil politique » avec « la réalité et la volonté des Français ». Indignation dans la salle. Enfin, dans son veston rayé et face aux élus interloqués, le patron ose, en guise de conclusion : « Je considère qu’il y a une dimension éthique à ce partenariat avec Shein. » 
- 
-Yann Bouchez 
- 
-Voir les commentaires 
-SERVICES LE MONDE 
-GUIDES D'ACHAT LE MONDE 
-LE MONDE À L'INTERNATIONAL 
-SERVICES PARTENAIRES 
-SITES DU GROUPE 
-NEWSLETTERS DU MONDE 
- 
-Recevoir les newsletters du Monde 
-APPLICATIONS MOBILES 
- 
-Sur iPhone 
-Sur Android 
-ABONNEMENT 
- 
-Archives du Monde  
-S’abonner / Se désabonner  
-Se connecter  
-Consulter le Journal du jour Évenements abonnés Jeux-concours abonnés Contacter Le Monde 
-INFORMATIONS LÉGALES LE MONDE 
-Mentions légales 
-Charte du Groupe 
-Politique de confidentialité 
-Gestion des cookies 
-Conditions générales 
-Aide (FAQ) 
-Votre avis sur le site 
-SUIVEZ LE MONDE 
- 
-Facebook 
-Youtube 
-Instagram 
-Snapchat 
-TikTok 
-Fils RSS 
- 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address:

elsenews/spot-2025/12/frederic-merlin.1765182565.txt · Dernière modification: 08/12/2025/H09:29:25 de 127.0.0.1