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-====== Le Monde – Municipales 2026 : comment le narcotrafic s’invite dans la campagne ====== 
- https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/12/22/municipales-2026-comment-le-narcotrafic-s-invite-dans-la-campagne_6659071_823448.html 
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-https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/12/22/municipales-2026-comment-le-narcotrafic-s-invite-dans-la-campagne_6659071_823448.html 
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-POLITIQUE 
-Municipales 2026 : comment le narcotrafic s’invite dans la campagne 
-L’emprise grandissante du trafic de drogue, aussi bien dans les métropoles régionales que dans les villes moyennes, a rendu cette thématique incontournable, bien que les leviers d’action des édiles soient encore limités. 
-Par Sylvie Gittus (Infographies) et Thomas Saintourens 
-Par Sylvie Gittus (Infographies) et Thomas Saintourens 
-Par Sylvie Gittus (Infographies) et Thomas Saintourens 
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 08h29 
-Lecture 3 min 
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-A Clermont-Ferrand, le le 08 avril 2024 BOILEAU FRANCK / PHOTOPQR/« LA MONTAGNE »/MAXPPP 
-Lorsque Olivier Bianchi a commencé son parcours politique local, dans les années 1990, le terme « narcotrafiquant » était encore exotique, réservé aux criminels sud-américains ayant fait fortune avec la « coca ». Le maire (Parti socialiste) de Clermont-Ferrand se souvient que le « trafic de stups » se limitait alors essentiellement au shit vendu aussi bien dans les quartiers périphériques que sur la place de Jaude, au cœur de la ville. 
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-La sécurité, dans les discours et les programmes, ciblait la petite délinquance, voire la crainte des cambriolages. « Ni en 2014, ni même en 2020, le narcotrafic n’était un sujet de campagne, tout s’est accéléré depuis la crise due au Covid-19, où on est passé d’un trafic artisanal à un niveau industriel, qui touche même les beaux quartiers », raconte Olivier Bianchi. 
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-Ces derniers mois, le maire de ce bastion historique de gauche dénombre dans sa ville cinq homicides liés aux trafics, qui ont attiré l’œil des médias nationaux chroniquant les « narchomicides » qui touchent aussi bien les métropoles régionales que les villes moyennes. « C’est un écosystème de violence urbaine lié aux trafics, face auquel les pouvoirs publics se retrouvent un peu défaits », estime l’édile, qui concède que cette problématique ne pourra être évitée durant la campagne des élections municipales de mars 2026. 
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-Clermont-Ferrand n’est pas un cas isolé, bien au contraire. Lors du dernier Congrès des maires de France, qui s’est tenu à Paris du 18 au 20 novembre, pas moins de trois tables rondes ont abordé la question du narcotrafic. Les affaires de règlements de comptes, de points de deal ou encore les menaces corruptives animaient aussi les discussions dans les allées. 
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-« Outils supplémentaires » 
-« Nous sommes de plus en plus interpellés par les citoyens sur le sujet du narcotrafic, et même ceux qui ne sont pas directement touchés ne veulent pas que cela arrive chez eux – ce qui introduit pour les maires une obligation d’action, explique Frédéric Masquelier, coprésident de la commission sécurité et prévention de la délinquance de l’Association des maires de France, et maire (Les Républicains, LR) de Saint-Raphaël (Var). Face au narcotrafic, la distinction entre régalien et non régalien est de plus en plus poreuse. Il est inutile de jouer aux gros bras en promettant de tout résoudre, mais on ne peut pas non plus décider de ne rien faire du tout. » 
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-Les leviers d’action sont limités. Pour le volet répressif, ils reposent encore essentiellement sur les caméras de vidéoprotection et les investissements dans la police municipale. Des choix qui ont, ces derniers mois, brouillé les grandes lignes partisanes, comme lorsque Pierre Hurmic, maire écologiste de Bordeaux, a décidé, en novembre 2024, d’armer la police municipale de la ville. 
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-« Grâce à la loi narcotrafic [promulguée le 13 juin 2025], les maires disposent d’outils supplémentaires permettant la résiliation des baux, d’agir sur les suspicions de blanchiment et de favoriser l’échange d’informations avec la police et la justice », précise Etienne Blanc, sénateur (LR) du Rhône et rapporteur de la commission d’enquête ayant servi de base à cette loi. La réponse locale au narcotrafic s’orchestrerait ainsi de concert entre maire, procureur et préfet. 
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-Infographie : Le Monde 
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-Les édiles des petites communes rurales apparaissent plus démunis encore. « Les élus font des constats, qu’il s’agisse du trafic, des violences, mais aussi de problématiques d’addiction et de comportement », signale Rachida Laoufi-Saber, référente pour la stratégie de prévention de la délinquance à l’Association des maires ruraux de France. « Dans mon cimetière, ce ne sont pas les morts qui se réveillent la nuit, avec leurs lampes torches… », lui a ainsi confié le maire d’un petit village, qui avait repéré des trafiquants ayant choisi ce coin tranquille pour faire leurs affaires. 
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-Inquiets face aux pressions 
-« Face à ce fléau, on n’est pas sur de l’idéologie mais sur du concret, de l’humain, d’autant que certains élus commencent à nous dire qu’ils ont peur », souffle Mme Laoufi-Saber. Certains hésitent à se présenter, notamment dans le sud-est de la France, inquiets face aux pressions, et craignant de devoir cohabiter, une fois élus, avec les réseaux de trafiquants implantés sur le territoire. Au-delà du temps de l’élection, les questions du contrôle des marchés publics, des chantiers du BTP ou encore de l’usage et de la protection d’installations publiques nécessiteront une surveillance accrue. 
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-Lire aussi 
-Narcotrafic : un rapport alerte sur la violence érigée en « contre-culture » dans une France où l’offre de drogue est désormais « sans zone blanche » 
-Mais l’impact électoral du narcotrafic est encore difficile à saisir. Le politologue et essayiste Brice Soccol, coauteur du livre L’Echarpe et les tempêtes (L’Aube, 192 pages, 17 euros), souligne que « la notion de lutte contre le narcotrafic et contre l’insécurité fait partie des préprogrammes pour les élections du mois de mars mais, du côté des citoyens, ces thèmes sont souvent un amalgame avec la petite délinquance ». 
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-Cette nouvelle donne sécuritaire, marquée par la médiatisation d’homicides et de délits violents et spectaculaires, pourrait, selon M. Soccol, avoir un impact politique dépassant les élections du mois de mars : « Le contexte, avec le thème de la sécurité déjà très haut dans les enquêtes d’opinion, rappelle une autre séquence électorale, celle [des élections municipales] de 2001. » Les élections municipales, à l’aune de questions sécuritaires dopées au narcotrafic, constitueraient ainsi un test politique avant la présidentielle de 2027. 
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-Pour approfondir 
-(1 article) 
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-Article réservé aux abonnés Municipales à Rennes : entre règlements de comptes et manque de moyens, le narcotrafic est devenu un enjeu politique 
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-Sylvie Gittus (Infographies) et Thomas Saintourens 
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