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"Ça permet de ne pas payer un loyer" : ces commerces éphémères qui luttent à leur manière contre la vacance dans le Cantal [ElseNews]

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"Ça permet de ne pas payer un loyer" : ces commerces éphémères qui luttent à leur manière contre la vacance dans le Cantal

“Ça permet de ne pas payer un loyer” : ces commerces éphémères qui luttent à leur manière contre la vacance dans le Cantal - La Montagne
Economie
Commerce - Artisanat
Dans le Cantal comme ailleurs, les pop-up stores, ou commerces éphémères, permettent aux jeunes entreprises d’ouvrir un fonds de commerce sur une durée limitée, par exemple l’été ou pendant les fêtes, sans s’encombrer de charges à payer toute l’année. Côté rue, elles permettent de combler provisoirement une vacance commerciale grandissante.
Par Anna Modolo et Yann Bayssat
Publié le 01 décembre 2025 à 06h06
Ces ouvertures sont symptomatiques d’une tendance plus générale vers le pop-up store. Lieu de vie installé pour une durée limitée (souvent quelques mois, parfois même quelques jours, comme ce sera le cas pour Yolète début décembre), sa fonction première est d’attirer le consommateur pour faire parler d’une marque ou d’une démarche. © Jérémie FULLERINGER
Le 17 octobre, l’Adepei du Cantal ouvrait, en plein centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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d’Aurillac, une boutique « éphémère et solidaire ». C’est la deuxième expérience de l’association cantalienne qui y voit l’opportunité de vendre, pendant les fêtes de fin d’année « des produits du terroir issus de 25 établissements » du réseau Unapei, décrit Franck Le Page, commercial pour l’Adapei.
Un peu plus loin, Arverne Family a ouvert ses portes pour les fêtes. Isabelle Desplanches, créatrice de cette marque de goodies auvergnats, avait déjà testé le modèle rue des Frères, cet été.
Pour moi, c’est une façon de donner rendez-vous aux clients, il y a un côté “c’est maintenant que ça se joue, après ce sera trop tard”. Et puis, ça permet de ne pas payer un loyer à l’année sachant que mon activité est plutôt saisonnière.
Isabelle Desplanches (Créatrice d'Arverne Family)
Ces ouvertures sont symptomatiques d’une tendance plus générale vers le pop-up store. Lieu de vie installé pour une durée limitée (souvent quelques mois, parfois même quelques jours, comme ce sera le cas pour Yolète début décembre), sa fonction première est d’attirer le consommateur pour faire parler d’une marque ou d’une démarche. « La mairie n’a pas la main là-dessus, précise Nicole Soulenq-Coussain, adjointe au commerce et au stationnement, à la mairie d’Aurillac. Cela se passe entre propriétaire et porteur de projet. » Même si les pop-up stores peuvent être une réponse à la vacance commerciale, « il faut juste veiller à ce que ce soit équitable », ajoute-t-elle, consciente qu’il ne s’agit pas là d’une réponse pérenne aux commerces vides. En revanche, la mairie porte une démarche inverse : boutique à l’essai.
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« Il s’agit d’accompagner le porteur de projet qui a envie de se lancer pour que son loyer soit progressif. Nous conventionnons avec le propriétaire, sur trois ans. » La mairie et la Région accompagnent aussi, à hauteur de 30 %, les travaux de rénovation. Un coup de pouce pour les commerçants émergents intéressés pour avoir pignon sur rue qui évaluent les risques. Une mission que le pop-up store remplit aussi. Karine De Backer, bijoutière chez Hashka Fusion, a ouvert, en 2023, avec trois autres artisans dont Hubert Laplace, une boutique éphémère pour les fêtes de fin d’année rue du Crucifix, à Aurillac. Le bilan les a poussés, alors que ce n’était pas prévu, à rendre la chose pérenne.
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dynamique, il y a du passage et la boutique était bien placée. Nous l’avons regretté, alors nous nous sommes positionnés un an avant pour la rouvrir toute l’année.
L’expérience s’étend au delà d’Aurillac. Ces deux derniers étés, la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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de Saint-Flour s’est alliée avec le Groupement artisanal des métiers d’art du Cantal pour ouvrir un magasin partagé de créateurs. « C’est une expérience concluante », estime le maire de la sous-préfecture, Philippe Delort. « Évidemment, ce n’était qu’éphémère, mais cela a permis de faire une proposition qui a trouvé son public, sur l’été et les ailes de saisons, et les artisans présents étaient satisfaits. C’est un concept qui marche bien, puisque des privés ont aussi monté ce genre de magasin. » Mais cette solution n’est qu’estivale. Face à la crise du commerce de centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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, une municipalité a-t-elle d’autres armes ? Oui, pense Philippe Delort, qui avance « la baisse de la taxe foncière sur les locaux commerciaux, entamée pendant le mandat précédent et qui a atteint 30 à 40 %. On a aussi augmenté nos animations, pour faire venir les gens en centre-villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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. » Et tenté le concept « ma boutique à l’essai », sorte d’incubateur, qui n’a pas été concluant « car les dossiers que nous avons reçus n’étaient pas viables. »
https://www.lamontagne.fr/aurillac-15000/economie/ca-permet-de-ne-pas-payer-un-loyer-ces-commerces-ephemeres-qui-luttent-a-leur-maniere-contre-la-vacance-dans-le-cantal_14791018/

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