X chat Apathie
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Laurence Bloch et Thomas Legrand se sont donnés rendez-vous le lundi 15 décembre à 14h45 dans une brasserie du XIVème arrondissement de Paris. Une version circule dans les couloirs d’Europe 1 selon laquelle le journaliste @ADelafontaineE1 se serait trouvé au même endroit, au même moment, à côté d’eux. Les ayant reconnus, il les aurait enregistré discrètement avec son portable et aurait relaté le détail de leur conversation, le lendemain, dans la matinale de @dimitripavlenko
On peut dire de cette version qu’elle est uniquement destinée aux enfants qui croient au Père Noël. Pour les adultes, il faudra inventer autre chose. En effet, la probabilité que les choses se soient passées ainsi est à la fois proche de la nullité par sa consistance et au delà de la nullité pour sa crédibilité. Considérons d’une part l’énorme chance d’Alexis Delafontaine. Un rendez-vous, présenté comme professionnel selon la version officieuse, l’amène à une heure précise, à un endroit précis. Mu par une intuition puissante, il s’installe même, dans cette brasserie d’une grande superficie, proche de l’endroit où se tiendront plus tard ses deux proies. Imaginons que la fantaisie soit vraie. Pour pouvoir les enregistrer, il faut supposer que son rendez-vous ne s’est pas présenté, ce qui représente encore une circonstance hasardeuse favorable au journaliste. En effet, si une personne s’était assise à la table de Delafontaine, le journaliste aurait été obligé de parler avec elle, rendant par la même l’enregistrement inaudible puisque que quatre voix se seraient chevauchées.
Tout cela est fantaisiste, bancal, idiot.
Examinons maintenant la situation de l’autre côté. Le 7 juillet dernier, Thomas Legrand a été filmé à son insu, avec Patrick Cohen et deux responsables socialistes, dans un restaurant du 7ème arrondissement. Rebelote six mois plus tard. Il change d’arrondissement, d’établissement, d’interlocuteur, et il est à nouveau piégé. Si l’on applique la loi des probabilités, la chance qu’une telle situation se renouvelle à quelques semaines de distance est de zéro, la note que mérite cette version.
Un autre récit serpente dans la galaxie Bolloré. Ce ne serait pas le journaliste d’Europe 1 qui aurait capté la conversation, mais un auditeur de la radio, ou bien, parce que l’affabulation prend mille visages, un sympathisant de la galaxie Bolloré. Invoquons là encore les probabilités. En juillet, c’était un lecteur du magazine @MagLincorrect qui se trouvait à proximité de Thomas Legrand. Maintenant, c’est un bolloriste. Décidément, il les attire. Demain, on nous dira que c’est @PhdeVilliers qui passait par là et qui a enregistré la conspiration pour sauver la France.
Je ne connais pas la vérité. Mais le constate le silence, je note l’embarras, je perçois le mensonge. Je formule donc une hypothèse. Par des moyens que je ne connais pas, une indigne barbouzerie a été organisée. Filature, piratage de téléphone ? Quelque chose de pas propre qui déshonore le journaliste, Europe 1, @CNEWS @leJDD Pour effacer cette impression, une solution : que la radio fasse un peu de transparence, sans trahir sa source, et qu’elle diffuse l’enregistrement pour que la qualité sonore nous renseigne sur sa captation.
Etonnant, non ?
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