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-====== Les Echos: La révolution du « vibe coding », l'IA pour les codeurs, se heurte déjà à ses premières limites ====== 
- https://www.lesechos.fr/tech-medias/intelligence-artificielle/la-revolution-du-vibe-coding-lia-pour-les-codeurs-se-heurte-deja-a-ses-premieres-limites-2196418 
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-Intelligence artificielle 
-Décryptage 
-La révolution du « vibe coding », l'IA pour les codeurs, se heurte déjà à ses premières limites 
-Les outils de « vibe coding » ont rencontré un incroyable succès ces derniers mois, faisant bondir la valorisation des start-up comme Lovable et Cursor. Mais certaines barrières restent bloquantes pour une adoption massive en entreprise. 
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-Microsoft 
-Intelligence artificielle 
-Certains outils de « vibe coding » ont perdu plus de 30 % de leur trafic ces trois derniers mois. 
-Certains outils de « vibe coding » ont perdu plus de 30 % de leur trafic ces trois derniers mois. (Photo Shutterstock) 
-Par Joséphine Boone 
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-Publié le 4 nov. 2025 à 07:35Mis à jour le 4 nov. 2025 à 08:06 
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-Le « vibe coding » va-t-il disparaître aussi vite qu'il est arrivé ? Cette nouvelle pratique, qui consiste à décrire en langage naturel une requête à un modèle d'intelligence artificielle (IA) pour qu'il crée le code adéquat en quelques minutes, est apparue tout récemment. Un petit lot de start-up ont vu la demande décoller, multipliant leurs revenus en quelques semaines grâce à des modèles aux performances impressionnantes. 
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-Pourtant, l'usage de certaines des solutions parmi les plus plébiscitées semble déjà s'essouffler, si l'on en croit les chiffres du site spécialiste du trafic sur Internet Similarweb. De quoi s'interroger sur la durée de vie réelle de ces outils révolutionnaires pour créer de nouvelles applications ou sites Internet en quelques heures. 
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-Explosion des valorisations 
-De fait, Lovable, Cursor ou Replit ont vu leur nombre d'utilisateurs baisser drastiquement ces trois derniers mois par rapport au printemps. Lovable, leader du marché, est par exemple passé de 35 millions de visiteurs à 19 millions en septembre, soit une chute de près de moitié. L'entreprise suédoise avait pourtant beaucoup fait parler d'elle l'hiver dernier, affirmant qu'elle était passée de 0 à 17 millions de dollars de revenus annuels récurrents (ARR) en seulement trois mois. 
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-Lire aussi : 
-ZOOM - De 0 à 15 millions de dollars de revenus en trois mois : qui est Emergent, nouvelle pépite de l'IA ? 
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-Dans la Silicon Valley, les fonds se sont précipités pour investir dans ces jeunes pousses très prometteuses. Cursor est aujourd'hui valorisé 10 milliards de dollars, de même que Cognition AI, qui a avalé son concurrent Windsurf cet été. Lovable a quant à lui atteint une valorisation de 4 milliards de dollars. Mais gare à ne pas se brûler les ailes.  
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-Si ces modèles sont bluffants, notamment pour les personnes n'ayant aucune base de code, c'est une tout autre histoire pour ce qui est de généraliser l'usage de ces outils en entreprise et de les faire adopter par les développeurs. 
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-Petits projets et prototypage 
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-« Ces solutions ne sont pas encore suffisamment performantes quand il s'agit de projets complexes de code et d'ingénierie informatique, explique Jean-François Deldon, développeur et fondateur de Yakadata, un cabinet de conseil en transformation IA pour les PME. Elles sont très utiles pour de petits projets et des prototypes pour les clients, mais dès qu'on entre dans le vif du sujet, ce n'est pas la même histoire. » 
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-Lire aussi : 
-DECRYPTAGE - « 90 % du code sera bientôt écrit par l'IA » : les prédictions de GitHub, la plateforme star des développeurs 
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-« Ne laissez pas les vulnérabilités tuer l'ambiance » : les start-up du « vibe coding » face aux risques cyber 
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-Un sentiment partagé par Pauline de Lavallade, ingénieure en IA et directrice de la recherche au sein du cabinet AI Builders. « Je n'ai jamais vu aucun projet entièrement réalisé en 'vibe coding' être vraiment industrialisé », reconnaît-elle. 
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-En revanche, certains modèles sont particulièrement performants à ses yeux, notamment ceux de très grandes entreprises tels que Github Copilot de Microsoft ou Claude Code d'Anthropic. 
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-Défauts de sécurité 
-Pour les outils ouverts au grand public, d'importantes barrières à l'adoption demeurent. A commencer par celle de la sécurité et de l'alignement. Cet été, l'exemple de Replit a défrayé la chronique : un développeur utilisant cet outil de « vibe coding » a vu du jour au lendemain toutes ses données se volatiliser, sans raison, et surtout sans son autorisation. Soit des mois de travail partis en fumée à cause d'un défaut lié au modèle d'IA. 
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-Lire aussi : 
-DECRYPTAGE - « Ça va faire mal pour les développeurs juniors » : les progrès fulgurants des start-up d'IA pour coder 
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-« Il y a un biais évident dans ces outils : ils permettent certes d'aller très vite, mais ils ne posent souvent pas la question du cadre et des contraintes », souligne Jean-François Deldon. Il existe également un certain nombre de défauts quand il s'agit d'interconnecter les logiciels créés avec d'autres sources (CRM, données internes, messageries). Un vrai frein à l'adoption en entreprise. 
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-Néanmoins, « je ne connais pas un développeur qui n'utilise pas l'IA aujourd'hui », relativise Pauline de Lavallade, qui constate une vraie progression dans les capacités des différents modèles. Le métier a encore de belles années devant lui. 
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-Joséphine Boone 
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-Microsoft 
-OpenAI signe un méga contrat avec Amazon pour étancher sa soif de puissance informatique 
-La pépite IA a signé un contrat de 38 milliards de dollars avec Amazon Web Services. Cet accord sur sept ans permettra à la start-up d'utiliser la puissance de calcul d'AWS pour développer ses modèles d'intelligence artificielle, marquant de fait la fin de son exclusivité avec Microsoft. 
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