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-====== Le Monde.fr: Guerre en Ukraine : le compte à rebours des Européens pour tenter de réécrire le plan Trump ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/23/guerre-en-ukraine-le-compte-a-rebours-des-europeens-pour-tenter-de-reecrire-le-plan-trump_6654498_3210.html 
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-Guerre en Ukraine : le compte à rebours des Européens pour tenter de réécrire le plan Trump 
-Américains, Ukrainiens et représentants de l’Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de l’Union européenne se réunissent à Genève, dimanche 23 novembre, pour discuter du document élaboré par Washington, qui a fixé un ultimatum au 27 novembre. 
-Par Claire Gatinois (Johannesburg, envoyée spéciale) 
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-Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 08h06  
-Temps deLecture 5 min. 
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-Emmanuel Macron arrive au centre d’expositions de Johannesburg, en Afrique du Sud, le 22 novembre 2025, pour participer à une réunion trilatérale avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en marge du sommet du G20. LEON NEAL / AFP 
-Le rendez-vous a été fixé à Genève, en terrain neutre. Depuis la ville suisse, dimanche 23 novembre, le secrétaire d’Etat américain et conseiller à la sécurité nationale, Marco Rubio, accompagné de l’envoyé spécial américain pour l’Ukraine, Steve Witkoff, et du secrétaire américain à l’armée, Daniel Driscoll, devaient s’entretenir avec les représentants de la délégation ukrainienne présidée par Andriy Yermak, chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, et leurs homologues français, britanniques, allemands et européens pour parler du plan de « paix » de Donald Trump. Un représentant italien devrait se joindre à eux. 
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-Lire aussi | Guerre en Ukraine : sans « éléments de dissuasion, les Russes reviendront », affirme Emmanuel Macron à la veille de nouvelles négociations. Retrouvez les informations du 16 au 23 novembre. 
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-Le document en 28 points, soumis l’avant-veille aux dirigeants de Kiev, doit, selon le président américain, mettre un point final au conflit déclenché par l’invasion russe en février 2022. Mais il est présenté par les diplomates européens comme étant, pour l’Ukraine, l’équivalent de ce que le traité de Versailles de 1919 avait été pour l’Allemagne en termes de pertes de territoires, de concessions militaires et de conditions financières. « Même les Français avaient été mieux traités à Rethondes en 1940. Après ça il est difficile de continuer à penser que les Etats-Unis sont encore nos alliés », s’émeut François Heisbourg, conseiller à l’Institut international d’études stratégiques, think tank basé à Londres. 
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-Ce document, assorti d’un ultimatum fixé au 27 novembre, jour de Thanksgiving aux Etats-Unis, et de menaces – la suppression du partage du renseignement américain avec Kiev en cas de refus – est pourtant la « base de travail » des négociations de Genève, ont expliqué les représentants des pays de l’E3 (Allemagne, France et Royaume-Uni), qui se sont réunis la veille à Johannesburg, en marge d’un G20 boycotté par Donald Trump. Aucune proposition alternative n’existe officiellement. Et personne en Europe n’entend braquer les Etats-Unis en refusant ce plan, de peur d’apparaître comme celui qui contrarierait la paix. 
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-L’allié américain a beau épouser la cause russe en reprenant la plupart des revendications de Vladimir Poutine, les Européens ne veulent pas d’un affrontement avec les Etats-Unis. Leur propre sécurité, et tout l’équilibre de l’Organisation de l’Atlantique Nord (OTAN), en serait compromis. « Les Etats-Unis d’Amérique jouent un rôle important dans le soutien à l’Ukraine. Et nous avons besoin de leur soutien dans cette guerre de résistance. Ils ont fait des propositions et je pense que tous ceux qui sont trop critiques ont tort de négliger le rôle que jouent les Etats-Unis aujourd’hui », a admis samedi le président français, Emmanuel Macron. 
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-Le plan Trump entre Israël et le Hamas discuté en octobre pour aboutir à une « paix éternelle » au Moyen-Orient, selon le président américain, avait été rédigé sans les Européens. Le statut d’observateurs passifs qui leur avait été octroyé par Trump n’est pas toléré ici. « Cette guerre ne peut prendre fin qu’avec l’accord de l’Ukraine et avec notre accord, l’accord de l’Europe. Car il s’agit d’une guerre sur le continent européen. Selon l’issue de cette guerre, cela aura des répercussions sur la sécurité de l’Europe », a rappelé samedi dans une déclaration au G20 le chancelier allemand, Friedrich Merz. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’Ukraine sous le coup d’un ultimatum des Etats-Unis pour accepter un « plan de paix » déséquilibré 
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-« Ligne de crête » 
-Les Européens doivent déployer la plus grande finesse diplomatique pour réécrire en profondeur le plan en 28 points sans contrarier leurs interlocuteurs américains. « C’est une sorte de grand écart entre la sécurité de l’Ukraine et ses impacts sur la sécurité en Europe. Et d’autre part, la préservation de la relation transatlantique. On marche sur une ligne de crête », souffle un diplomate français. 
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-Pour préparer ces discussions, les Européens et leurs alliés ont taché, au gré de multiples réunions organisées dans les coulisses du G20, de se concerter pour identifier les points acceptables, inacceptables ou amendables du plan, tout en écoutant les lignes rouges fixées par l’Ukraine. La première, évidente, concerne les concessions territoriales imposées à Kiev. Le plan stipule que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk « seront reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis. Kherson et Zaporijia seront gelées le long de la ligne de contact, ce qui signifiera une reconnaissance de facto le long de la ligne de contact ». 
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-Le texte évoque aussi la création d’une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l’oblast de Donetsk contrôlée par l’Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie » mais où les forces russes n’entreraient pas. Une atteinte claire à la souveraineté de l’Ukraine et un dangereux précédent récompensant la logique impériale russe. « Imaginons une seconde les images désastreuses de l’exode des Ukrainiens de ces zones, les soldats qui reviennent et les Russes qui avancent, c’est inacceptable ! », s’enflamme un diplomate longtemps basé en Ukraine. 
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-L’amnistie « totale » proposée à toutes les parties au conflit et donc à Vladimir Poutine, qui, selon le plan, pourrait quitter son statut de paria et réintégrer le G8, le club des grandes puissances, est une autre aberration pour les Ukrainiens, durablement traumatisés par les crimes de guerre commis par le chef du Kremlin, objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Interrogé, samedi, sur la perspective de transformer le G7 que la France présidera en 2026 en un G8, Emmanuel Macron a opposé une fin de non-recevoir : « Je ne m’y connais pas beaucoup en fiction. Mais aujourd’hui, les conditions ne sont pas réunies. » 
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-Lire aussi l’entretien | Article réservé à nos abonnés Fiona Hill, spécialiste de la Russie : « Les Etats-Unis accordent une énorme influence à la Russie sur l’Europe » 
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-Trump laisse espérer une marge de négociation 
-Le président français, qui a pris soin de décrire le plan Trump comme « bon dans le sens où il propose la paix », n’entend pas laisser les Etats-Unis dicter leurs choix et imposer une limitation de l’armée ukrainienne à 600 000 hommes, comme l’écrit le texte. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, qui a téléphoné à Donald Trump vendredi en fin de journée, a, lui, selon diverses sources, manqué de s’étrangler en lisant les propositions américaines sur l’utilisation des avoirs russes gelés, transformés en outil de spéculation au profit des Etats-Unis. « Cent milliards de dollars [86,8 milliards d’euros] provenant des actifs russes gelés seront investis dans les efforts menés par les Etats-Unis pour reconstruire et investir en Ukraine. Les Etats-Unis recevront 50 % des bénéfices de cette opération. L’Europe ajoutera 100 milliards de dollars afin d’augmenter le montant des investissements disponibles pour la reconstruction de l’Ukraine », est-il écrit dans le plan qui propose d’investir le reste des fonds russes gelés « dans un véhicule d’investissement américano-russe distinct qui mettra en œuvre des projets communs dans des domaines spécifiques ». 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’inquiétude du chef d’état-major des armées français partagée par ses homologues européens 
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-La partie la plus centrale du document, aux yeux des E3 et des Ukrainiens, est aussi l’une des plus imprécise du texte : « L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité fiables », indique le plan Trump sans plus de détails, tout en excluant toute adhésion de Kiev à l’OTAN et toute présence de troupes de l’Alliance atlantique sur son sol. Pour prémunir l’Ukraine d’agression future, les Américains s’en remettent à la promesse que Moscou n’envahira plus l’Ukraine. « La Russie est un pays qui ne respecte pas ses accords », prévient, sur X, le président polonais, Karol Nawrocki, qui revendique une proximité idéologique avec Donald Trump. Vendredi, lors de son coup de fil avec Trump, Friedrich Merz a illustré cette méfiance en rappelant la trahison de la Russie après la signature du mémorandum de Budapest : en 1994, Kiev avait renoncé à ses armes nucléaires en échange du respect de son intégrité territoriale par Moscou. La suite est connue. 
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-Mardi, la « coalition des volontaires », groupe de pays essentiellement européens soutenant l’Ukraine, dont plus d’une vingtaine se sont dits prêts à envoyer des troupes en Ukraine pour garantir un éventuel cessez-le-feu, sous condition de bénéficier en dernier recours de l’appui militaire des Etats-Unis, devrait se réunir par visioconférence pour mettre à jour ses engagements. 
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-Un compte à rebours est lancé. Faute de parvenir à remodeler ces points critiques, et à lever les ambiguïtés potentiellement dangereuses nichées dans le reste du texte, qu’adviendra-t-il pour l’Ukraine et les Européens ? Quelle sera l’attitude de la Russie qui, pour l’heure, semble guetter la rupture de l’alliance transatlantique ? Après avoir semé la sidération dans les capitales européennes, Donald Trump a laissé espérer, samedi soir, une marge de négociation. A une journaliste qui lui demandait si ce plan était son offre définitive pour l’Ukraine, l’ancien magnat de l’immobilier a répondu : « Non. Pas du tout. » 
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