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Giga-investissements dans l'IA : engagée à 1.400 milliards de dollars, OpenAI voudrait que le gouvernement américain garantisse ses emprunts - 06/11/2025 à 12:11 [ElseNews]

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Giga-investissements dans l'IA : engagée à 1.400 milliards de dollars, OpenAI voudrait que le gouvernement américain garantisse ses emprunts - 06/11/2025 à 12:11

Plongée dans une frénésie d'achats et investissements, l'entreprise de Sam Altman fait voler les milliards par centaines pour consolider sa position dans la course à une hypothétique IA générale, qui aspire à surpasser les capacités humaines. Dans cette optique, le créateur de ChatGPT assume de ne pas viser la rentabilité avant plusieurs années… mais cherche des gages de confiance du côté de l'administration Trump, via une possible garantie publique.
Sam Altman, PDG d'OpenAI, à Washington DC, le 22 juillet 2025 ( AFP / MANDEL NGAN )
“Développer l'IA la plus avancée nécessite des capacités de calcul massives et fiables”. Début novembre, le fondateur d'OpenAI Sam Altman a dressé le panorama des investissements massifs de son entreprise sur le front de l'intelligence artificielle, qui s'élèvent à près de 1.400 milliards de dollars auprès des fournisseurs de cloud et de l'industrie des semi-conducteurs. Désormais, les grandes manoeuvres d'OpenAI pourraient se tourner vers le gouvernement américain, à en croire la directrice financière du groupe, Sarah Friar. La responsable du nouveau géant de l'IA souhaite ainsi que les Etats-Unis garantissent les emprunts qu'OpenAI doit contracter pour avoir accès à davantage de centres de données et de processeurs.
“Nous avons dans l'idée un écosystème composé de banques, de capital-investissement et peut-être même du gouvernement, qui peut avoir une influence” sur les conditions de ces crédits, a expliqué mercredi 5 novembre la dirigeante lors de la conférence WSJ Tech Live en Californie. Une garantie publique “pourrait vraiment réduire les coûts de financement”, mais aussi le taux d'endettement, a insisté l'ancienne cadre de la banque Goldman Sachs.
OpenAI a pris, ces derniers mois, une série d'engagements auprès de fabricants de puces et d'acteurs de l'informatique à distance (cloud), dont Amazon et Nvidia, dont le total se monte aujourd'hui à plus de 1.400 milliards de dollars, étalés sur plusieurs années.
Un nombre croissant d'analystes et d'observateurs du marché s'interrogent sur la capacité du géniteur de ChatGPT à financer ces achats, la start-up visant, cette année, un chiffre d'affaires d'une dizaine de milliards de dollars seulement. En outre, OpenAI ne dégage pas de trésorerie et ne devrait pas être rentable avant 2029, avec des revenus projetés à 13 milliards de dollars environ cette année. “Je ne me focalise pas trop sur le moment où nous atteindrons l'équilibre” entre dépenses et revenus, a assuré Sarah Friar. “Je sais que si je le voulais” rapidement, “je pourrais y parvenir en ralentissant les investissements.”
Face à la bulle, une garantie publique est-elle possible?
Reste que dans la bataille de l'IA générative, tous les grands noms du secteur sont engagés dans un cycle d'investissements colossaux, aucun d'entre eux n'envisageant de lever le pied.
A la différence d'OpenAI, beaucoup d'entre eux, de Google à Amazon en passant par Meta, sont des sociétés qui dégagent des bénéfices considérables. La garantie publique accordée à une entreprise est un phénomène rare aux Etats-Unis pour les grandes entreprises, les deux principaux exemples étant les établissements de crédit immobilier Fannie Mae et Freddie Mac. L'Etat fédéral garantit néanmoins de nombreux crédits à des PME via l'agence publique des petites entreprises (SBA). Lors de la crise financière de 2008, le gouvernement américain est intervenu pour stabiliser des banques et des constructeurs automobiles, mais ces grandes entreprises ne bénéficiaient pas de garantie publique formelle préalablement.
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/giga-investissements-dans-l-ia-engagee-a-1-400-milliards-de-dollars-openai-voudrait-que-le-gouvernement-americain-garantisse-ses-emprunts-e4b8f7e676a86ae104d8e55023fc418f


Le patron d'OpenAI suggère aux Etats de bâtir leur propre infrastructure pour l'intelligence artificielle

OpenAI fait marcher arrière. Son patron, Sam Altman, a appelé, jeudi 6 novembre, les gouvernements du monde entier à bâtir leur “propre infrastructure” pour l'intelligence artificielle (IA) et assuré qu'il ne cherchait pas lui-même de “garanties publiques” pour les investissements en centaines de milliards de dollars de son entreprise, créatrice de ChatGPT. Dans un long message posté sur X, il a ainsi tenté d'éteindre la polémique au lendemain des propos de sa directrice financière.
Mercredi, lors d'une conférence organisée en Californie par le Wall Street Journal, Sarah Friar, avait employé les termes de “filet de sécurité” et de “garantie” pour décrire le rôle qu'elle voyait l'Etat fédéral jouer dans le financement d'OpenAI. Après une première vague de critiques, elle s'était rétractée dans un message publié sur LinkedIn, disant vouloir vouloir “clarifier” que l'entreprise ne “cherchait pas à obtenir une garantie du gouvernement” pour ses emprunts.
Mais la polémique ne s'est pas éteinte, alors que des inquiétudes grandissent sur la capacité des géants de la tech à absorber les coûts colossaux de la course à l'IA. “Il n'y aura pas de plan de sauvetage fédéral pour l'IA. Les Etats-Unis comptent au moins cinq grandes entreprises pionnières dans ce domaine. Si l'une d'entre elles fait faillite, d'autres prendront sa place”, avait réagi sur X David Sacks, conseiller de Donald Trump sur l'IA. “Les gouvernements ne devraient pas choisir les gagnants et les perdants, et les contribuables ne devraient pas renflouer les entreprises qui prennent de mauvaises décisions commerciales”, a abondé Sam Altman quelques heures plus tard.
OpenAI a conclu, ces derniers mois, une série d'accords qui l'engagent à acquérir, sur huit ans, pour 1 400 milliards de dollars de capacités informatiques supplémentaires auprès de fabricants de puces et d'acteurs du “cloud” (informatique à distance). Ce montant total préoccupe un nombre croissant d'analystes et d'observateurs du marché, qui le comparent aux revenus annuels d'OpenAI, jusqu'ici annoncés à 13 milliards de dollars pour 2025.
Le créateur de ChatGPT perd toutefois des milliards de dollars chaque année et ne prévoit pas d'être rentable avant 2029, ce qui implique qu'outre des augmentations de capital, OpenAI va devoir emprunter massivement sur les marchés, directement ou indirectement. “Le risque pour OpenAI de ne pas disposer d'une puissance de calcul suffisante est plus important et plus probable que le risque d'en avoir trop”, a encore déclaré l'entrepreneur de 40 ans, disant vouloir “un monde où l'IA est abondante et bon marché”.
Sam Altman a évoqué, à ce sujet, la possibilité pour OpenAI de “louer des capacités de calcul à d'autres sociétés [et personnes]”, un projet dont il n'avait encore jamais fait état, son entreprise ne parvenant pas, jusqu'ici, à faire face à ses propres besoins en la matière. Si l'idée se concrétisait, la start-up se poserait ainsi, de fait, en concurrente des fournisseurs de cloud, d'Amazon à Oracle, en passant par son partenaire privilégié et actionnaire de référence, Microsoft.
https://www.franceinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/le-patron-d-openai-suggere-aux-etats-de-batir-leur-propre-infrastructure-pour-l-intelligence-artificielle_7599893.html

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