Thelma SUSBIELLE 17/10/2025, 12:49 Célébrités
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Un pétage de cable en règle dans les studios de France Inter. Ce lundi 13 octobre, Jean-Luc Mélenchon était invité au micro de la matinale la plus écoutée de France. Mais l’entretien a pris un tournant inattendu… L’homme politique n’a visiblement pas apprécié les questions de Benjamin Duhamel, et dès la fin de l’interview, il s’est levé, pointant un doigt vers le jeune journaliste. Polémique : est-ce un doigt d’honneur ou simple mouvement d’humeur ? Quotidien est convaincu : c’est un signe insultant. Les proches du chef de file de La France insoumise assurent le contraire et demandent un rectificatif.
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon était en colère après son passage sur France Inter ?
Une chose est sûre : ce jour-là, Jean-Luc Mélenchon s'est emporté en sortant du studio. « Moi, je pensais qu'on était sur France Inter, pas sur BFMTV. Je ne suis pas venu faire du clash et des petites phrases. Le niveau des questions était lamentable », aurait-il lancé, selon les informations du Nouvel Obs.
« Il était furax, il hurlait dans les couloirs », rapporte un salarié de la radio à nos confrères. Un dérapage d’autant plus remarqué que l’accueil lui avait été particulièrement chaleureux. Après des années de boycott, Jean-Luc Mélenchon semblait enfin réconcilié avec France Inter. Adèle Van Reeth, la directrice de la station, et Philippe Corbé, patron de l’information, avaient même pris soin de venir le saluer avant l’émission.
Jean-Luc Mélenchon : les raisons de son coup de gueule
Pourquoi un tel emballement ? Plusieurs raisons se dessinent d’après Le Nouvel Obs. D’abord, le leader de LFI déteste les matinales, qu’il décrit lui-même comme « un supplice ». Ensuite, il supporte mal la contradiction, surtout lorsqu’elle vient d’un journaliste. Enfin, Benjamin Duhamel incarne tout ce que le tribun de gauche exècre : les héritiers du « système médiatique ».
Après l’incident, les réactions politiques n’ont pas tardé. Sophia Chikirou dénonce une « garde à vue médiatique », estimant que son leader avait été maltraité. Mais du côté de Radio France, la direction a tenu à rappeler les règles du jeu. Sibyle Veil, présidente du groupe, a salué le professionnalisme de ses équipes et publié un message sans équivoque : « Les journalistes en démocratie posent des questions. J'appelle chacun au respect minimum sans lequel aucun débat public n'est possible. » On ne devrait pas revoir Mélenchon à Radio France de sitôt…
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