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Ecran noir
Devant un panel de lecteurs du groupe de presse Ebra dans les Vosges, le chef de l’Etat a affiché ce vendredi sa volonté d’étendre la mesure déjà existante dans les collèges à tous les établissements du secondaire.
Emmanuel Macron lors d'une rencontre avec des lecteurs du groupe Ebra, à Mirecourt (Vosges), ce vendredi. (Sebastien Bozon/AFP)
Publié aujourd'hui à 13h23, mis à jour le 28/11/2025 à 13h54
Plus d’écran de téléphone allumé dans les lycées dès septembre prochain : telle est la volonté d’Emmanuel Macron, présentée ce jeudi 28 novembre à Mirecourt, dans les Vosges, devant les lecteurs du groupe de presse régional Ebra. Les portables pourraient donc être interdits pour les lycéens dès la rentrée de 2026, a annoncé le Président. «On a sorti le portable du collège, maintenant dans tous les collèges à la rentrée dernière, on va sans doute l’élargir aux lycées à la rentrée prochaine avec le ministre. Il est en train de regarder ça», a-t-il affirmé.
Alors que le gouvernement a fait savoir la veille que la «grande cause nationale» sur la santé mentale serait prolongée en 2026, le chef de l’Etat entend lutter contre les dangers de l’addiction aux écrans. Le téléphone est déjà interdit de la maternelle au collège par une loi de 2018, mais elle peine parfois à être respectée.
Le dispositif «portable en pause» vise à renforcer son application en contraignant les élèves à le laisser pendant les cours dans des casiers, mallettes ou pochettes si nécessaire. Il a progressivement été généralisé cette année après une expérimentation l’an dernier dans une centaine de collèges.
A partir de la rentrée 2026, donc, le gouvernement veut «aller au bout de cette démarche» : le lycée, «c’est le lieu où vous apprenez, et c’est le lieu où vous échangez», a encore insisté Emmanuel Macron. Reste à savoir comment faire appliquer cette mesure.
En pleine tournée des titres de la presse régionale, après Toulouse et Arras, le chef de l’Etat s’est également exprimé sur la régulation des réseaux sociaux et leurs dangers. Il a dit vouloir instaurer la possibilité d’une action judiciaire «en référé» contre les «fausses informations» ou les «informations qui sont attentatoires» à la dignité d’une personne diffusées sur les réseaux sociaux pour pouvoir les bloquer en urgence.
Mise à jour à 13 h 54 avec davantage de détails.
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