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| - | ====== Un loyer sur l’art : le nouvel impôt qui pourrait vider la France de ses tableaux ====== | ||
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| - | Publié le | ||
| - | 9 novembre 2025 | ||
| - | Lecture : 3 min | ||
| - | Un loyer sur l’art : le nouvel impôt qui pourrait vider la France de ses tableaux | journaldeleconomie.fr | ||
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| - | Au nom de la justice fiscale, on risque de pousser les collectionneurs à vendre leurs œuvres. L’impôt sur la fortune improductive, | ||
| - | I. Quand la beauté devient une charge | ||
| - | Le projet d’un impôt sur la fortune improductive bouleverse silencieusement le rapport que les Français entretiennent avec leur patrimoine. Dans sa version actuelle, il viserait les patrimoines supérieurs à 1,3 million d’euros et inclurait les œuvres d’art. L’idée paraît simple : taxer à 1 % les biens qui ne produisent pas de revenus. En réalité, elle revient à instaurer un « loyer sur la beauté ». Car une œuvre d’art, par essence, n’est pas un actif productif : elle ne rapporte rien, elle coûte parfois à entretenir, mais elle relie, elle élève, elle transmet. Et pourtant, dans la nouvelle logique fiscale, contempler deviendrait un luxe taxable. Imaginons un couple de collectionneurs ayant accumulé, au fil d’une vie, une collection estimée à un million d’euros. Leur fortune est essentiellement immobilière, | ||
| - | II. Une fuite silencieuse, | ||
| - | L’art n’est pas seulement une affaire d’esthétique ; c’est un écosystème vivant. Galeries, restaurateurs, | ||
| - | III. L’art, une mémoire à transmettre, | ||
| - | Dans une publicité célèbre, on rappelait qu’on ne possède jamais vraiment une montre de prestige, on la garde pour la génération suivante. Il en va de même pour une œuvre d’art. Personne n’en est propriétaire au sens strict : chacun n’en est que le dépositaire. Une toile, même conservée dans un salon privé, participe du patrimoine collectif. Elle est visible, parfois prêtée, souvent transmise, et toujours susceptible d’un jour revenir vers le public, par donation ou par exposition. Taxer cette fonction de mémoire, c’est méconnaître la nature même de l’art. C’est rendre économiquement incitative la vente à l’étranger, | ||
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