Contrairement à Apple, Google ou Microsoft, OpenAI n’est pas coté en Bourse. De ce fait, celui-ci n’a aucune obligation de présenter ses résultats financiers chaque trimestre. Et la plupart des informations qu’on a sur la situation financière d’OpenAI proviennent d’estimations ou de rumeurs. Mais, cette semaine, Sam Altman a finalement décidé de nous donner une idée plus précise des revenus générés par ChatGPT et par l’API d’OpenAI. “Nous prévoyons de terminer cette année avec un chiffre d’affaires annualisé supérieur à 20 milliards de dollars et atteindre plusieurs centaines de milliards d’ici 2030”, a-t-il déclaré.
L’information a été révélée par le patron d’OpenAI dans une longue publication dans laquelle celui-ci apporte des clarifications sur certains points. Et celui-ci évoque les revenus afin de répondre aux personnes qui se demandent comment OpenAI va payer pour les accords qu’il a signés pour des infrastructures pour l’IA (comme le récent accord à 78 milliards de dollars signé avec Amazon). “Nous prévoyons des engagements d’environ 1 400 milliards de dollars au cours des huit prochaines années. Cela nécessite évidemment une croissance continue des revenus, et chaque doublement représente beaucoup de travail ! Mais nous sommes optimistes quant à nos perspectives dans ce domaine”, a assuré Sam Altman.
I would like to clarify a few things.
First, the obvious one: we do not have or want government guarantees for OpenAI datacenters. We believe that governments should not pick winners or losers, and that taxpayers should not bail out companies that make bad business decisions or…
— Sam Altman (@sama) November 6, 2025
OpenAI est en mesure de lever encore plus d’argent
En d’autres termes, OpenAI est confiant que ses revenus connaîtront une croissance exponentielle, ce qui lui permettra de payer pour les infrastructures. Sam Altman évoque aussi d’autres catégories de produits qui vont arriver, comme une nouvelle offre pour les entreprises, des produits matériels pour l’IA, ainsi que des offres dans la robotique.
Sinon, il est à rappeler qu’OpenAI peut, pour le moment, continuer à lever des fonds. D’ailleurs, celui-ci a adopté une nouvelle structure plus proche de celle d’une entreprise conventionnelle, et plus intéressante pour les investisseurs. Il serait même possible que, plus tard, le créateur de ChatGPT fasse une entrée en bourse.
Sam Altman vient d’indiquer, dans une publication, que le chiffre d’affaires annualisé d’OpenAI devrait dépasser les 20 milliards de dollars avant la fin de l’année
Et celui-ci devrait être de plusieurs centaines de milliards de dollars d’ici 2030
Le patron d’OpenAI a évoqué ce chiffre pour rassurer ceux qui doutent de la capacité de l’entreprise à payer les infrastructures pour lesquelles elle s’est engagée
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Plongée dans une frénésie d'achats et investissements, l'entreprise de Sam Altman fait voler les milliards par centaines pour consolider sa position dans la course à une hypothétique IA générale, qui aspire à surpasser les capacités humaines. Dans cette optique, le créateur de ChatGPT assume de ne pas viser la rentabilité avant plusieurs années… mais cherche des gages de confiance du côté de l'administration Trump, via une possible garantie publique.
Sam Altman, PDG d'OpenAI, à Washington DC, le 22 juillet 2025 ( AFP / MANDEL NGAN )
“Développer l'IA la plus avancée nécessite des capacités de calcul massives et fiables”. Début novembre, le fondateur d'OpenAI Sam Altman a dressé le panorama des investissements massifs de son entreprise sur le front de l'intelligence artificielle, qui s'élèvent à près de 1.400 milliards de dollars auprès des fournisseurs de cloud et de l'industrie des semi-conducteurs. Désormais, les grandes manoeuvres d'OpenAI pourraient se tourner vers le gouvernement américain, à en croire la directrice financière du groupe, Sarah Friar. La responsable du nouveau géant de l'IA souhaite ainsi que les Etats-Unis garantissent les emprunts qu'OpenAI doit contracter pour avoir accès à davantage de centres de données et de processeurs.
“Nous avons dans l'idée un écosystème composé de banques, de capital-investissement et peut-être même du gouvernement, qui peut avoir une influence” sur les conditions de ces crédits, a expliqué mercredi 5 novembre la dirigeante lors de la conférence WSJ Tech Live en Californie. Une garantie publique “pourrait vraiment réduire les coûts de financement”, mais aussi le taux d'endettement, a insisté l'ancienne cadre de la banque Goldman Sachs.
OpenAI a pris, ces derniers mois, une série d'engagements auprès de fabricants de puces et d'acteurs de l'informatique à distance (cloud), dont Amazon et Nvidia, dont le total se monte aujourd'hui à plus de 1.400 milliards de dollars, étalés sur plusieurs années.
Un nombre croissant d'analystes et d'observateurs du marché s'interrogent sur la capacité du géniteur de ChatGPT à financer ces achats, la start-up visant, cette année, un chiffre d'affaires d'une dizaine de milliards de dollars seulement. En outre, OpenAI ne dégage pas de trésorerie et ne devrait pas être rentable avant 2029, avec des revenus projetés à 13 milliards de dollars environ cette année. “Je ne me focalise pas trop sur le moment où nous atteindrons l'équilibre” entre dépenses et revenus, a assuré Sarah Friar. “Je sais que si je le voulais” rapidement, “je pourrais y parvenir en ralentissant les investissements.”
Face à la bulle, une garantie publique est-elle possible?
Reste que dans la bataille de l'IA générative, tous les grands noms du secteur sont engagés dans un cycle d'investissements colossaux, aucun d'entre eux n'envisageant de lever le pied.
A la différence d'OpenAI, beaucoup d'entre eux, de Google à Amazon en passant par Meta, sont des sociétés qui dégagent des bénéfices considérables. La garantie publique accordée à une entreprise est un phénomène rare aux Etats-Unis pour les grandes entreprises, les deux principaux exemples étant les établissements de crédit immobilier Fannie Mae et Freddie Mac. L'Etat fédéral garantit néanmoins de nombreux crédits à des PME via l'agence publique des petites entreprises (SBA). Lors de la crise financière de 2008, le gouvernement américain est intervenu pour stabiliser des banques et des constructeurs automobiles, mais ces grandes entreprises ne bénéficiaient pas de garantie publique formelle préalablement.
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/giga-investissements-dans-l-ia-engagee-a-1-400-milliards-de-dollars-openai-voudrait-que-le-gouvernement-americain-garantisse-ses-emprunts-e4b8f7e676a86ae104d8e55023fc418f
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