Signature d’un contrat pluriannuel garantissant une rémunération des éleveurs prenant en compte leurs coûts de production.
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Les huit éleveurs encadrés par l’équipe de direction d’E.Leclerc Aurillac. ©Patrick SEGERIES.
Par Rédaction Cantal Publié le 28 oct. 2025 à 16h41
Adoptée pour la première fois en 2018, la loi Egalim vise à rétablir un rapport de force plus juste entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs.
Ces contrats, élaborés sous l’égide de la loi EGALIM, imposent désormais aux distributeurs de prendre en compte les coûts réels de production pour fixer le prix d’achat.
Ils prévoient une révision tarifaire semestrielle, un ajustement régulier des prix d’achat en fonction de l’indexation annuelle sur les coûts de production afin de garantir une juste rémunération aux éleveurs dans une logique de transparence totale sur les marges.
Huit éleveurs
Le distributeur E.Leclerc d’Aurillac, annonce ce mardi 28 octobre 2025, la signature d’un nouveau contrat-cadre d’approvisionnement conforme aux dispositions de la loi Egalim 2 en renouvelant ses partenariats avec ses cinq éleveurs historiques (EARL Delouvrier à Sénezergues, les GAEC Irlande à Jou-sous-Monjou, Solignac à Labesserette, Composite à Prunet et Andrieu à Lacapelle-Viescamp) et en accueillant trois nouveaux éleveurs partenaires « tous attachés à la tradition de l’élevage Salers ». À savoir le GAEC de la Vache Rouge (Clément et Guillaume Basset à Vézac) l’EARL de Lacarrière (Jean François Lac à Ytrac) et le GAEC Prax (Baptiste, Laurent, Jérôme et Pierre Prax à Laroquevielle).
Le centre E.Leclerc Aurillac poursuit ainsi son travail main dans la main avec les éleveurs locaux
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« Une étape concrète pour garantir une meilleure rémunération des éleveurs et renforcer les circuits courts à l’heure où on parle beaucoup de taxe carbone. D’autant plus que tous les animaux issus de nos partenaires-éleveurs sont abattus localement et donc un bilan carbone optimal » indique Joseph Chauvet, le patron du magasin E.Leclerc d’Aurillac.
De la viande locale, tracée et d’une qualité irréprochable dans nos rayons
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« On considère que travailler en local, c’est plein de bon sens… comme le bon sens dans le monde agricole, parce que chez nous, on est plusieurs à avoir des racines agricoles locales » explique Joseph Chauvet.
« Les consommateurs peuvent retrouver chaque jour une viande de qualité qui n’est peut-être pas la plus accessible. On pourrait aller chercher des prix, mais quand on travaille avec vous, éleveurs locaux, ce n’est pas ce que l’on recherche… On recherche de la qualité gustative, de la qualité dans l’élevage et dans la méthode d’élevage » souligne ce dernier.
Les alliances locales, un choix de longue date
« On a contractualisé depuis 2022 avec les éleveurs. On a profité du renouvellement de la loi Egalim 2 pour mettre sur papier ce qui était déjà fait historiquement depuis 20 ans dans le magasin. Notre volonté repose avant tout sur un travail de proximité. Nous faisons un suivi chez l’éleveur. On essaye de passer une fois par trimestre pour faire une sélection des animaux et échanger avec eux sur leur quotidien ».
Sur l’année 2024, 120 vaches ont été achetées. En 2025, à ce jour, le rayon boucherie, sous la responsabilité de Steeven Mangin secondé par une équipe de 18 bouchers a acquis 102 vaches. 70 % de vaches Salers, 30 % de génisses croisées Salers/Charolaises.
Patrick SEGERIES
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