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le tribunal administratif enjoint au maire d’autoriser la diffusion du film Sacré-Cœur [ElseNews]

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le tribunal administratif enjoint au maire d’autoriser la diffusion du film Sacré-Cœur

INFO LE FIGARO - Le juge des référés a donné raison aux réalisateurs et au sénateur proche du RN Stéphane Ravier contre le maire de Marseille Benoît Payan (PS).

Une décision qui devrait faire sourire la Bonne Mère. La déprogrammation du film Sacré-Cœur, son règne n’a pas de fin, ordonné par le maire de Marseille Benoît Payan, a été levée par la justice administrative dans la cité phocéenne.
Mercredi dernier, la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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de Marseille avait décidé d’annuler la projection du film prévue au château de la Buzine, géré en régie municipale par la villeplugin-autotooltip__blue plugin-autotooltip_bigWikikPedia

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, en invoquant la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Saisie par le sénateur des Bouches-du-Rhône et soutien du RN pour les municipales Stéphane Ravier, ainsi que les réalisateurs du film, la justice a donné raison aux requérants ce samedi matin. Passer la publicité
«Une entorse au principe de neutralité»
«La seule diffusion d’une œuvre cinématographique susceptible de présenter un caractère religieux dans un cinéma municipal exploité en régie ne porte pas, par elle-même, atteinte au principe de laïcité dès lors que cette diffusion n’exprime pas la reconnaissance par la commune d’un culte, ne marque pas une préférence religieuse à l’égard de ce culte par cette commune et n’a pas pour effet d’accorder une subvention directe ou indirecte à une telle œuvre», souligne le juge des référés dans son ordonnance.
«C’est d’abord une injustice qui a été réparée à l’égard des réalisateurs de ce film, qui avait été retenu pour être projeté au château de la Buzine pour sa qualité artistique avant d’être censuré pour un motif religieux», souligne Me Grégoire Belmont, l’avocat des requérants. «Cette décision était en outre une entorse au principe de neutralité : la mairie aurait dû envisager ce film en tant qu’œuvre d’art, sans chercher à juger sa dimension religieuse. La laïcité n’est pas un athéisme d’État, elle ne nie pas qu’il y ait des œuvres d’art inspirées par des religions. Celles-ci doivent pouvoir être exposées dans le cadre de programmations artistiques comme celle-là.»
De son côté, Benoît Payan n’avait pas réagi ce samedi en début d’après-midi. Le premier édile de Marseille est tenu d’autoriser la diffusion du film à compter de ce samedi 25 octobre (jour de la décision) et jusqu’au 28 octobre 2025.
https://www.lefigaro.fr/marseille/marseille-le-tribunal-administratif-enjoint-au-maire-d-autoriser-la-diffusion-du-film-sacre-coeur-20251025

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