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-====== Le Monde.fr: De Sora à Vibes : à quoi ressemble un réseau social dont le contenu est entièrement généré par IA ? ====== 
- https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/10/11/de-sora-a-vibes-a-quoi-ressemble-un-reseau-social-entierement-genere-par-ia_6645711_4408996.html 
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-https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/10/11/de-sora-a-vibes-a-quoi-ressemble-un-reseau-social-entierement-genere-par-ia_6645711_4408996.html 
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-INTELLIGENCES ARTIFICIELLES GÉNÉRATIVES 
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-De Sora à Vibes : à quoi ressemble un réseau social dont le contenu est entièrement généré par IA ? 
-OpenAI et Meta ont chacun lancé, à quelques jours d’écart, leur réseau social consacré aux vidéos générées par IA. Deux services, encore indisponibles en Europe, dont le principe pose déjà des questions vertigineuses. 
-Par Michaël Szadkowski 
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-Publié aujourd’hui à 05h45, modifié à 11h43  
-Temps deLecture 5 min. 
-Lire dans l’application 
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-En deux jours, ma vie numérique est devenue un champ de bataille. Ma compagne, mes amis et collègues en ont marre de mes envois de vidéos bizarres et inutiles. D’autres génèrent des images absurdes de mon avatar en train de rapper avec Eminem, de vendre un abonnement au Monde ou de sauter en parachute. Ces vidéos existent désormais en ligne, ou sur les serveurs d’entreprises d’intelligence artificielle (IA) aux bilans énergétiques calamiteux, et aux pratiques peu recommandables en matière de données personnelles. 
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-Comment en suis-je arrivé là ? En début de semaine, mes premiers pas se faisaient pourtant sereinement sur Sora et Vibes, les nouveaux réseaux sociaux vidéo lancés par OpenAI (le créateur de ChatGPT) et Meta (la maison mère de Facebook, Instagram, WhatsApp…). Ces deux géants américains comptent parmi les entreprises qui déploient les moyens les plus faramineux pour tenter d’imposer des usages courants de l’IA. Elles ont sorti, quasiment en même temps, leur version d’une application sociale basée sur la vidéo et portée par l’IA générative. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle : comment ChatGPT est entré dans nos vies 
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-Une reconnaissance du « slop » 
-Officiellement, Sora et Vibes ne sont disponibles qu’outre-Atlantique. Leur date d’arrivée en France reste inconnue. Nous avons pu cependant y accéder grâce à des comptes américains, sur un iPhone avec VPN. 
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-Sur Sora et Vibes, les utilisateurs ne voient, ou ne publient, que des vidéos créées par IA. Elles se conçoivent en quelques minutes, grâce à l’envoi d’une consigne (un prompt) plus ou moins détaillée, et en s’appuyant sur une quantité colossale de données (notamment celles disponibles sur YouTube) préalablement absorbées. 
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-Le résultat : des capacités de création qui semblent illimitées. Un utilisateur de Sora peut, pour le moment, générer gratuitement trente vidéos de neuf secondes chaque jour. Elles s’affichent ensuite au sein d’un écosystème qui rappelle TikTok, YouTube ou Instagram, dans lequel se mélangent vidéos d’influenceurs, mèmes et tendances virales. 
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-Des règles ont bien sûr été édictées pour tenter d’éviter les dérapages. Vidéos violentes, sexuelles ou même dénudées, violations du droit à l’image… sont en théorie proscrites sur Sora. Mais les premiers jours, les créations mettant en scène des personnages issus de Pokémon ou South Park étaient pourtant courantes – avant qu’OpenAI ne resserre la vis en matière de respect de la propriété intellectuelle. 
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-Exemple d’images aperçues sur Vibes, le flux social de Meta entièrement composé de vidéos générées par IA, le 7 octobre 2025. CAPTURE D’ÉCRAN « LE MONDE » 
-Le 7 octobre, entouré de collègues curieux, nous découvrons, entre amusement et effarement, la réalité concrète de ces deux applications. Un chat faisant du skateboard. Un lion jouant du djembé. Jésus câlinant un enfant. Une grand-mère en roue arrière sur une Harley. 
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-Défilent sous nos yeux uniquement du brainrot (abrutissement numérique) et du slop (contenus IA de faible qualité et produits à la chaîne) qui prospéraient jusqu’ici à la marge des réseaux. Ici, ces formats sont pleinement assumés, une nouvelle forme de divertissement, d’expérience collective – et de source de revenus, de l’aveu même de Sam Altman, le PDG d’OpenAI. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le business du « brainrot » : quand polluer les réseaux sociaux avec des mini-vidéos absurdes rapporte très gros 
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-Sur Vibes, que nous n’avons pu voir que sur un ordinateur, le flux d’accueil de l’application met en avant des vidéos IA plutôt soignées. Selon le magazine Wired, et d’après nos constats, l’atmosphère y est cependant « terne et sans relief ». Comprenez : ni très drôle ni très active. 
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-Sur Sora, autre ambiance. Sur iPhone, l’application a été conçue comme un clone de TikTok, avec, en page d’accueil, une page personnalisée « For You ». Un flux de vidéos bien plus fourni, aux tonalités absurdes ou humoristiques, rappelant Vine, s’affiche. On peut aussi choisir de ne voir que les dernières vidéos publiées par les autres utilisateurs, ou le « top » des plus vues. Les stars en sont souvent Sam Altman ou des personnages historiques. Souvent, ils disent et font n’importe quoi. D’autres fois, les vidéos sont plus crédibles. 
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-Ces vidéos 100 % IA sont « likées » et commentées par des dizaines, centaines, parfois des milliers de personnes, même si les fonctions sociales de Sora ou de Vibe restent encore limitées (pas de messages privés ni de longues discussions en commentaires à l’horizon) : pour l’heure, les deux plateformes servent avant tout de bac à sable, de portail pour générer des vidéos IA et les envoyer ailleurs. La radio NPR signale que les vidéos siglées Sora envahissent, aux Etats-Unis, TikTok et Instagram. 
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-Un usage déraisonnable ? 
-Nos premiers essais sur Sora n’ont rien eu de spectaculaire. Les choses ont dérapé grâce à une option-clé ajoutée par OpenAI dans Sora : le « caméo ». Sur l’application iPhone, un utilisateur de Sora peut ainsi générer un avatar à son image. Il suffit, pour cela, de se filmer quelques secondes en tournant la tête, et de prononcer trois nombres apparaissant à l’écran. 
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-Une fois son caméo créé, la tentation de s’en servir pour créer des deepfakes devient un levier très puissant, incitant à s’inspirer des vidéos d’autres utilisateurs pour se mettre en scène à son tour. Tout principe de précaution propre à ce genre de montage disparaît peu à peu, sur un réseau social où de toute façon, tout est faux, et où la drôlerie et l’incongruité des situations générées l’emportent très vite sur le raisonnable. 
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-Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés « Deepfake », un terme imparfait pour une réalité appelée à durer 
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-Il est heureusement possible de se réserver le droit d’user de son caméo, ou de ne le partager qu’avec des utilisateurs choisis. On découvre, de la sorte, la véritable fonction sociale de Sora, qui permet de réunir plusieurs personnages issus de caméos d’utilisateurs dans une même vidéo. 
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-Décidant de jouer le jeu jusqu’au bout pour les besoins de cet article, nous le rendons accessible à tous. Si un utilisateur de Sora utilise mon image dans une vidéo IA, je suis prévenu par une notification. C’est comme ça que je découvre les essais d’un collègue qui fait virevolter mon caméo dans les airs. Un autre collègue s’évertue à me faire ressembler à un oiseau, ou à me faire voyager dans le temps. J’ai, heureusement, la possibilité de supprimer chacune de ces vidéos, même si ce n’est pas moi qui l’ai créée. Une vigilance de tous les instants s’impose désormais. 
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-Rapidement, sans même parler de la culpabilité liée au bilan carbone de nos expériences, les problèmes s’accumulent. Générer une version obèse, plus maigre ou plus musclée de mon caméo a été un jeu d’enfant. De même que de me faire tenir des propos ou des gestes condamnés par la loi, de faire de la pub de services douteux ou de danser avec une célébrité sulfureuse. On devine aussi les immenses problèmes à venir en matière de détournements. D’autant plus que la plupart des vidéos générées dans les brouillons d’un utilisateur peuvent être téléchargées, sauf quand elles contiennent un caméo de quelqu’un d’autre. 
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-Des questions plus vertigineuses encore sont venues plus tard, quand j’ai tenté de me faire dire des choses… normales, dans des cadres réalistes. En quelques recherches, j’ai trouvé des inconnus ayant, eux aussi, utilisé Sora pour créer des vidéos très premier degré – à l’image de cet utilisateur russophone (ils sont nombreux sur Sora), ayant recréé son couple dans une vidéo romantique : 
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-Exemple de vidéo trouvée sur Sora, le 10 octobre 2025. CAPTURE D’ÉCRAN « LE MONDE » 
-Préférera-t-on, à l’avenir, générer et poster une courte vidéo de soi générée par IA dans un cadre idéal, plutôt que de la tourner avec son smartphone ? Selon le New York Times et NPR, l’arrivée de Sora ne signe rien de moins que « la fin d’une ère » d’Internet, celle où on pouvait faire, a priori, confiance à la véracité des images vidéo. 
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-Après nos premiers tests, nous pouvons ajouter à ces enjeux des risques évidents en matière de modération, de maîtrise de son image, ou encore d’effets psychologiques face aux distorsions du rapport au réel. Partageant l’« effroi » d’un journaliste du Washington Post s’étant, lui aussi, plongé dans la machine, une seule question nous anime désormais : pourquoi n’y a-t-il pas de bouton, sur Sora, pour supprimer toutes nos vidéos d’un coup ? 
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-Michaël Szadkowski 
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