Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:10:lemonde-denigre-succes-trump [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:10:lemonde-denigre-succes-trump

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2025:10:lemonde-denigre-succes-trump [26/12/2025/H13:14:03]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
- {{tag>a1}} 
-  
  
- 
----- 
-====== Le Monde – Donald Trump et la guerre à Gaza : huit mois de recalibrage et le succès d’une approche hors norme de la diplomatie ====== 
- 
-====== Quand on veut dénigrer ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/14/donald-trump-et-la-guerre-a-gaza-huit-mois-de-tatonnement-et-le-succes-sous-conditions-d-une-diplomatie-inedite_6646339_3210.html 
-  
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/14/donald-trump-et-la-guerre-a-gaza-huit-mois-de-tatonnement-et-le-succes-sous-conditions-d-une-diplomatie-inedite_6646339_3210.html 
- 
-INTERNATIONAL 
-Donald Trump et la guerre à Gaza : huit mois de recalibrage et le succès d’une approche hors norme de la diplomatie 
-Le président américain a savouré son triomphe après un échange d’otages et de détenus entre Israël et le Hamas. Sans lever toutes les zones d’ombre autour d’un plan de paix imposé au forceps. 
-Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
-Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
-Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
-Aujourd’hui à 05h39, modifié à 09h59 
-Lecture 4 min Read in English 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, le président américain Donald Trump, et l’émir du Qatar Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani à Charm el-Cheikh (Egypte), le 13 octobre 2025. EVAN VUCCI/AFP 
-« Il a fallu trois mille ans pour en arriver à cet instant, vous imaginez ? » Tel un athlète faisant un tour d’honneur pour saluer la foule avant même la fin de l’épreuve, Donald Trump s’est repu d’applaudissements, lundi 13 octobre. De Jérusalem à Charm El-Cheikh, le président américain avait des motifs légitimes de réjouissance. La libération des 20 derniers otages vivants aux mains du Hamas dans la bande de Gaza représente un succès encore inimaginable il y a peu. Lui seul pouvait l’obtenir. Mais certainement pas sans aide. 
- 
-Lire aussi 
-EN DIRECT, Gaza : l’Iran considère que l’appel à la paix de Donald Trump est « en contradiction » avec les actes des Etats-Unis 
-Ce succès conforte une approche non normée de la diplomatie. Pour Donald Trump, tout est une affaire de relations personnelles et de rapport de force. L’histoire est un encombrement. A aucun moment, Donald Trump n’a prétendu mettre les Israéliens et les Palestiniens sur un pied d’égalité dans le conflit, puisqu’ils ne le sont pas et que cette méthode a échoué depuis des décennies. Il a pris le parti d’ignorer les droits politiques des Palestiniens, comme dans son plan de paix en 2020, en choisissant de se focaliser sur un objectif immédiat – la libération des otages – et des considérations économiques. Le magnat voit les pays du Golfe comme un coffre-fort inépuisable. Il leur promet, avec leur argent et l’appui américain, une « aube nouvelle » pour le Moyen-Orient et la « paix éternelle ». 
- 
-Par son seul verbe, Donald Trump transforme l’acceptation par le Hamas de la première phase de son plan en une résolution totale et définitive. Il estime que la guerre est finie, ce que Benyamin Nétanyahou ne confirme pas aussi clairement, et relègue dans la colonne « logistique et contingences » tous les points encore en suspens. « La reconstruction sera peut-être la partie la plus facile », a prétendu Donald Trump lundi. On en est loin. Depuis des années, l’Egypte échoue à rapprocher les factions palestiniennes. Benyamin Nétanyahou, lui, exclut tout retour de l’Autorité palestinienne à Gaza. Qui va donc assumer la gestion de l’enclave ? Qui va en assurer la sécurité, si le retrait israélien se confirme ? 
- 
-Lire aussi 
-En Israël, la libération des derniers otages vivants fait de Donald Trump un héros 
-Des mois à recalibrer son approche 
-Dans l’avion le conduisant en Israël, Donald Trump a confirmé que Washington avait donné son accord au Hamas « pour une durée limitée » afin qu’il lutte contre la criminalité dans les décombres de Gaza. Un geste transgressif lourd de conséquences, ouvrant la voie à des exécutions sommaires et une traque des collaborateurs avec Israël. La Maison Blanche n’avait pas non plus hésité à négocier directement avec le Hamas, pour la libération de l’otage américain Edan Alexander. Selon le site Axios, pour obtenir la libération des 20 derniers, l’envoyé spécial Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre du président, auraient même eu une rencontre décisive en Egypte, le 8 octobre, avec le chef de la délégation du Hamas, Khalil Al-Hayya. 
- 
-Ancien conseiller diplomatique de la vice-présidente Kamala Harris, Phil Gordon, expert à la Brookings Institution, reconnaît qu’il existe « certains avantages dans la volonté de Trump de faire les choses de façon différente, comme parler directement au Hamas et passer par-dessus la tête de Bibi [Nétanyahou] pour considérer comme un “oui” un accord partiel du Hamas, alors même qu’ils n’ont pas accepté l’intégralité du plan. Trump est aidé en cela par son contrôle total sur son propre parti et la politique intérieure américaine. Il peut s’en tirer en faisant des choses que des leaders démocrates, dont [l’ancien président Joe] Biden, n’auraient pas pu se permettre. » Selon Phil Gordon, l’administration Trump pourrait toutefois surestimer « la volonté du Hamas de désarmer et celle des pays arabes de fournir des forces de sécurité ». 
- 
-Lire aussi 
-Dans les ruines de Gaza, le Hamas célèbre la libération de 2 000 prisonniers palestiniens 
-Ce succès des Etats-Unis, entraînant tous les acteurs du conflit à sa suite, ne peut jeter un voile d’amnésie sur les huit mois précédents, depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Il a couvert les actions militaires israéliennes à Gaza. Il a offert un horizon politique à l’extrême droite suprémaciste juive, en proposant le mirage d’un Gaza transformé en Riviera et d’une évacuation de sa population palestinienne vers les pays arabes voisins, que ces derniers ont refusée. Washington a mis des mois à recalibrer son approche. 
- 
-Deux circonstances nouvelles 
-Les bombardements américains contre trois sites nucléaires iraniens, en juin, ont fait bouger les lignes en faveur d’Israël. Le régime de Téhéran est apparu si affaibli qu’un chapitre se concluait : celui des menaces existentielles pesant sur l’Etat hébreu, après l’anéantissement du Hezbollah libanais. Il restait à mettre enfin un terme à la guerre à Gaza. La Maison Blanche a su exploiter deux circonstances nouvelles : un effort et un échec. L’effort, diplomatique, a été conduit par l’Arabie saoudite et la France, en faveur de la reconnaissance de la Palestine. Si l’administration Trump en a rejeté la conclusion, elle n’en a pas réellement freiné la marche. Cette mobilisation a permis d’illustrer l’isolement d’Israël, que le président américain n’a pas manqué d’invoquer lors de ses échanges avec Benyamin Nétanyahou. Elle a aussi offert à une administration très légère en matière opérationnelle des propositions, des formules, des pistes de travail. 
- 
-Le Monde Application 
-La Matinale du Monde 
-Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer 
-Télécharger l’application 
-L’autre tournant est un échec, celui de la frappe israélienne contre le bâtiment du Hamas à Doha, le 9 septembre. Cette attaque a provoqué un choc profond dans la région, où l’impudence militaire de l’Etat hébreu est apparue comme une marque d’hubris et une source de déstabilisation. Les Etats-Unis ont reçu un message clair : les accords d’Abraham – le processus de normalisation entre les pays arabes et Israël – étaient menacés s’ils ne rappelaient pas à la raison leur partenaire stratégique. 
- 
-Lire aussi la tribune 
-Jean-Paul Chagnollaud : « A Gaza, les contours de la paix dessinée par Trump demeurent très ambigus » 
-Washington a rapidement pris la mesure de cette situation de crise. La priorité a consisté à cajoler le Qatar. Lors de sa visite à la Maison Blanche, Benyamin Nétanyahou a été contraint de présenter des excuses à l’émirat. Mais le premier ministre israélien a été payé en retour, dans un donnant-donnant typique du président américain. Devant la Knesset lundi, Donald Trump a loué son courage et même réclamé une grâce présidentielle, pour l’extraire de ses ennuis judiciaires. Ainsi s’achevait un « sprint final », selon le milliardaire, lancé en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, trois semaines plus tôt. L’adjectif « final » indique une mèche courte, là où tous les acteurs prévoient un nécessaire effort de longue haleine. 
- 
-Lire aussi 
-Libération des otages israéliens à Gaza : les premières images 
-Piotr Smolar (Washington, correspondant) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Ces téléphones volés dans les rues de Londres qui atterrissent à Hongkong 
- 
-Aujourd’hui à 03h00 
-Au procès de Cédric Jubillar, l’accusé répète qu’il est « innocent », entre les « je sais pas » et les « je me souviens plus » 
- 
-Hier à 22h07 
-Le premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu reporté à 11 h 15, les motions de censure de LFI et du RN examinées jeudi : les dernières informations en direct 
- 
-Aujourd’hui à 10h04 
-« Quartier VIP » ou isolement : ce que l’on sait des conditions de détention de Nicolas Sarkozy, à partir du 21 octobre 
- 
-Hier à 20h16 
-L’Assemblée et Sénat, au ralenti depuis des semaines, attendent avec impatience la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu 
- 
-Aujourd’hui à 05h15 
-Les séries de la semaine : « La Diplomate », « The Deal », « Hal & Harper » et « The Narrow Road » 
- 
-Aujourd’hui à 05h15 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
- 
- 
----- 
-====== Le Monde – Devant une Knesset enthousiasmée, Donald Trump exalte son rôle de faiseur de paix et promet « espoir, harmonie, opportunité » au Moyen-Orient ====== 
- https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/14/devant-une-knesset-enthousiasmee-donald-trump-exalte-son-role-de-faiseur-de-paix-et-promet-espoir-harmonie-opportunite-au-moyen-orient_6646335_3210.html 
-  
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
-International 
-Devant une Knesset enthousiasmée, Donald Trump exalte son rôle de faiseur de paix et promet « espoir, harmonie, opportunité » au Moyen-Orient 
-Le président américain a été ovationné, lundi, par le Parlement israélien, après la libération des vingt derniers otages encore vivants. S’il a salué le premier ministre Benyamin Nétanyahou, un « homme au courage exceptionnel », il a également souligné la difficulté rencontrée pour le faire sortir de sa stratégie meurtrière. 
-Par Luc Bronner (Jérusalem, correspondant) 
-Par Luc Bronner (Jérusalem, correspondant) 
-Par Luc Bronner (Jérusalem, correspondant) 
-Article réservé aux abonnés 
-Donald Trump devant la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem, le 13 octobre 2025. 
-Donald Trump devant la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem, le 13 octobre 2025. SAUL LOEB / VIA REUTERS 
-Dans la Knesset, le Parlement israélien, les députés israéliens se sont levés une fois, trois fois, vingt fois pour ovationner Donald Trump. Ils ont scandé le nom du président américain, ils l’ont applaudi à tout rompre, d’une joie inhabituelle dans ce lieu de confrontation politique souvent rude. Les parlementaires se sont levés encore chaque fois qu’un hommage était rendu aux militaires, aux blessés et aux morts de la guerre, aux négociateurs de la paix, aux chefs de l’armée et des services secrets, dans cette journée historique, presque heureuse, pour Israël, marquée par l’immense émotion collective du retour des vingt otages vivants, libérés par le Hamas quelques heures plus tôt, lundi 13 octobre. 
- 
-Les discours prononcés par Donald Trump et le premier ministre Benyamin Nétanyahou n’ont pas été empreints de gravité, ni même de la tentation de marquer l’histoire par leurs mots. Plutôt du soulagement, comme si les dernières heures en Israël permettaient soudainement à un pays de se libérer d’un poids immense depuis la faillite sécuritaire du 7 octobre 2023 et le constat, dévastateur, que l’Etat hébreu ne protégeait pas ses citoyens juifs du risque de pogroms commis par le Hamas sur son propre sol. Lundi, alors que les otages retrouvaient leurs familles, la fin de la guerre a semblé réelle, tangible, concrète pour la première fois depuis deux ans. L’idée même du jour d’après a semblé redevenir possible. 
- 
-« Après tant d’années de guerre incessante et de danger permanent, aujourd’hui, le ciel est calme, les armes sont silencieuses, les sirènes se sont tues et le soleil se lève sur une terre sainte enfin en paix », s’est enthousiasmé Donald Trump. Le président américain, qui aime à citer Dieu comme Benyamin Nétanyahou, a parlé plusieurs fois d’un « miracle » pour décrire la situation actuelle. Car l’impasse semblait totale quelques semaines plus tôt. 
- 
-Fin août, le gouvernement de M. Nétanyahou avait confirmé son choix de la guerre à outrance en annonçant sa volonté d’occuper complètement la ville de Gaza, contre l’avis même de l’état-major israélien et au grand désespoir des familles des otages et des Palestiniens. Et le 9 septembre, l’Etat hébreu avait brisé un tabou diplomatique et militaire en conduisant des frappes aériennes sur un immeuble de Doha, la capitale du Qatar, un autre allié des Etats-Unis, afin d’éliminer une partie des dirigeants du Hamas – une opération ratée. Cet échec militaire a, paradoxalement, précipité le mouvement vers le cessez-le-feu, obligeant les Etats-Unis à mettre un coup d’arrêt à la stratégie guerrière du gouvernement israélien. 
- 
-Devant la Knesset, Donald Trump a fait se lever les députés pour saluer Benyamin Nétanyahou, un « patriote », un « homme au courage exceptionnel ». Plus encore que l’hommage personnel très appuyé, qui semblait sincère, ses mots ont témoigné, en réalité, de la difficulté à sortir le premier ministre de son désir de vengeance, d’écrasement du Hamas et de son incapacité à penser le jour d’après la guerre. 
- 
-Le guerrier Nétanyahou et le faiseur de paix Trump 
-Comme le pensaient beaucoup d’Israéliens, et notamment les familles des otages, le président américain était bien le seul capable d’imposer le silence des armes au premier ministre. « Il n’est pas facile, je tiens à vous le dire. Ce n’est pas quelqu’un de facile à vivre, mais c’est ce qui fait sa grandeur », a-t-il précisé à propos de M. Nétanyahou, en faisant rire la Knesset, avant de s’adresser directement au chef du gouvernement comme pour le convaincre, à nouveau, qu’il avait bien fait de céder à sa pression et de mettre fin au conflit : « Bibi [le surnom du dirigeant israélien], on se souviendra bien plus de toi pour ça que si tu avais continué comme ça, encore et encore, à tuer, tuer, tuer », un constat d’une rare violence derrière la douceur des sourires et des applaudissements. 
- 
-Donald Trump présente Benyamin Nétanyahou comme un guerrier alors qu’il aime à se présenter, lui, comme un faiseur de paix, d’une paix qui passe par la force assumée, celle des bombardiers, des avions ravitailleurs et des armes américaines dont le président américain a vanté longuement le pouvoir de destruction. « Je me souviens qu’Hillary Clinton, lors d’un débat, a dit : “Regardez-le, regardez-le. Il va entrer en guerre avec tout le monde. Il a une personnalité, tout ce qui l’intéresse, c’est la guerre.” Alors que ma personnalité, elle consiste à mettre fin aux guerres. Et cela semble fonctionner », s’est-il amusé en égratignant ses prédécesseurs Joe Biden et Barack Obama – ce dernier a été honoré du prix Nobel de la paix en 2009 sans avoir réellement eu d’impact diplomatique. 
- 
-Les relations entre Donald Trump et Benyamin Nétanyahou sont complexes depuis longtemps. La guerre de douze jours contre l’Iran, en juin, a probablement représenté une étape-clé. La réussite de l’armée de l’air israélienne, capable de prendre le contrôle du ciel iranien puis, avec l’aide des services de renseignement, de tuer une partie de l’état-major et des scientifiques de la République islamique, a marqué le locataire de la Maison Blanche. Lequel avait décidé de recourir aux bombardiers B-2 pour tenter de détruire les capacités nucléaires de Téhéran avant d’intimer brutalement l’ordre d’appliquer le cessez-le-feu qu’il venait de négocier. « Cela a changé l’équilibre des pouvoirs dans le monde », a noté M. Nétanyahou. 
- 
-Le dirigeant israélien se place sans complexe sous l’aile de son parrain américain. « Nous sommes un partenaire junior », avait-il expliqué, il y a quelques jours. Devant les députés, lundi, il s’est mis, sans hésitation, sous la protection et même l’autorité de son allié, pourvoyeur d’armes depuis le début de la riposte à l’attaque meurtrière du 7 octobre 2023, où plus de 1 200 personnes avaient été tuées et 251 prises en otage. « Je n’ai jamais vu personne changer le monde aussi rapidement, aussi résolument et avec autant de détermination que notre ami le président Donald J. Trump », a flatté M. Nétanyahou. 
- 
-La Cisjordanie, la grande absente 
-Dans la vision de Donald Trump d’un Moyen-Orient en paix, la guerre contre l’Iran a constitué un tournant majeur. Il a salué le rôle d’Israël, indiquant que le cessez-le-feu avec le Hamas et la perspective d’un plan de paix durable n’auraient pas été soutenus de la même façon par les pays arabes si l’Iran avait continué d’apparaître comme une menace imminente. « Nous avons dissipé un gros nuage qui planait sur le Moyen-Orient et Israël », a-t-il résumé. 
- 
-De fait, dans le « miracle » du cessez-le-feu et de la libération des otages, Donald Trump a réussi à emporter l’adhésion des principaux dirigeants du Moyen-Orient et de la Turquie, en un temps record, pour mettre une pression maximale sur le Hamas et donner une chance à son plan de paix en vingt points, présenté le 29 septembre. « Toute la région a approuvé le plan prévoyant la démilitarisation immédiate de Gaza et le désarmement du Hamas », s’est-il autofélicité – même si tout reste à faire sur ce volet du plan. 
- 
-Le président n’a eu qu’une phrase rapide pour les Palestiniens, l’autre peuple qui vient de traverser deux années de guerre, à propos duquel il avait envisagé, en février, un plan massif d’émigration avec l’idée de construire une « Riviera du Moyen-Orient » dans la bande de Gaza. 
- 
-« Les Gazaouis doivent concentrer tous leurs efforts sur le rétablissement des fondements de la stabilité, de la sécurité, de la dignité et du développement économique afin de pouvoir enfin offrir à leurs enfants la vie meilleure qu’ils méritent après toutes ces décennies d’horreur », a déclaré Donald Trump, lundi, en insistant sur l’argent que les pays du Golfe étaient prêts à investir pour reconstruire une enclave dont près de 80 % des bâtiments ont été sérieusement endommagés ou détruits. « C’est leur occasion de se détourner définitivement de la voie de la terreur et de la violence extrême pour envoyer en exil les forces maléfiques de la haine qui se trouvent parmi eux », a-t-il prévenu sans citer la Cisjordanie, la grande absente des négociations et du plan de paix. 
- 
-Israël, plus isolé que jamais sur la scène diplomatique 
-L’examen de conscience comme l’examen des responsabilités viendront plus tard. Le fardeau des otages déposé, l’Etat hébreu a, pour l’heure, envie d’oublier les causes de la guerre, la défaite du 7-Octobre, les déchirures qui ont suivi, les accusations de génocide portées devant la justice internationale, l’isolement diplomatique du pays du fait de l’anéantissement de Gaza avec plus de 67 000 morts – dont une majorité de civils – et 160 000 blessés, selon le ministère de la santé de Gaza, dont les chiffres sont jugés fiables par les organisations internationales. 
- 
-Donald Trump a tendu aux Israéliens un miroir pour se voir tels qu’ils ont envie de se représenter en insistant sur leur histoire, leur force et leur résilience. « Du 7-Octobre jusqu’à cette semaine, Israël a été une nation en guerre, endurant des épreuves que seul un peuple fier et fidèle pouvait supporter », a souligné le dirigeant américain. « Vous êtes aujourd’hui plus en sécurité, plus forts et plus respectés qu’à aucun autre moment de l’histoire d’Israël. Pensez-y », a-t-il ajouté, bien que le pays n’ait jamais été aussi isolé sur la scène diplomatique. 
- 
-Dans un pays en guerre depuis des décennies, le président des Etats-Unis vante le modèle du marché et des échanges économiques, sur le modèle des accords d’Abraham, signés en 2020, au cours de son premier mandat, qui ont permis la reconnaissance conjointe entre l’Etat hébreu et quatre pays arabes. 
- 
-« Israël, avec notre aide, a gagné tout ce qu’il pouvait gagner par la force des armes. Il est maintenant temps de traduire ces victoires contre les terroristes sur le champ de bataille en paix et en prospérité pour tout le Moyen-Orient », a-t-il expliqué. « Ainsi, au lieu de construire des forteresses pour tenir les ennemis à distance, les nations de cette région devraient construire des infrastructures pour rapprocher leurs commerces », s’est-il exclamé. Avant de promettre, allègrement, « espoir, harmonie, opportunité » de « Tel-Aviv à Dubaï, de Haïfa à Beyrouth, de Jérusalem à Damas » et même entre l’Inde et le Pakistan ou entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. 
- 
-Luc Bronner (Jérusalem, correspondant) 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: