Utilisateur non connecté
elsenews:spot-2025:10:le-monde-sport-genes [ElseNews]

Outils pour utilisateurs

Outils du site


elsenews:spot-2025:10:le-monde-sport-genes

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentes Révision précédente
elsenews:spot-2025:10:le-monde-sport-genes [26/12/2025/H02:48:23]
216.73.216.167 supprimée
— (Version actuelle)
Ligne 1: Ligne 1:
- {{tag>a1}} 
-  
  
- 
----- 
-====== Le Monde – Les tests génétiques exigés par World Athletics et visant à « déterminer le sexe biologique » des participantes se heurtent à la législation française ====== 
- https://www.lemonde.fr/sport/article/2025/08/15/les-tests-genetiques-exiges-par-world-athletics-se-heurtent-a-la-legislation-francaise_6629940_3242.html 
- 
-<hidden Article Complet (utilisateurs connectés)> 
-<ifauth @user> 
- 
-Vous pouvez partager un article en cliquant sur l’icône de partage en bas à droite de celui-ci. 
-La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. 
-Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. 
-Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. 
-En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ». 
- 
-https://www.lemonde.fr/sport/article/2025/08/15/les-tests-genetiques-exiges-par-world-athletics-se-heurtent-a-la-legislation-francaise_6629940_3242.html 
- 
-SPORT 
-Les tests génétiques exigés par World Athletics et visant à « déterminer le sexe biologique » des participantes se heurtent à la législation française 
-L’instance internationale a annoncé, à la fin du mois de juillet, la mise en place à partir du 1ᵉʳ septembre de cette mesure lors des épreuves de niveau mondial. 
-Par Patricia Jolly 
-Par Patricia Jolly 
-Par Patricia Jolly 
-Le 15 août 2025 à 18h58, modifié le 15 août 2025 à 19h47 
-Lecture 3 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
- 
-Lors de la finale du 60 mètres haies féminin des championnats du monde d’athlétisme indoor, à Nanjing (Chine), le 23 mars 2025. WANG ZHAO/AFP 
-Ignorance ou propension d’une instance sportive internationale à se placer au-dessus des législations nationales ? Dans sa hâte d’imposer un test de dépistage du gène SRY (pour sex-determining region on Y, « région déterminant le sexe sur le chromosome Y ») à « tous les athlètes souhaitant concourir dans la catégorie féminine » dès les championnats du monde de Tokyo (du 13 au 21 septembre), World Athletics (WA), la Fédération internationale d’athlétisme, a malencontreusement fait fi de la loi française de 1994 sur la bioéthique. 
- 
-Lire aussi 
-La fédération internationale d’athlétisme impose un test génétique pour prendre part aux compétitions féminines 
-Cette loi encadre notamment le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain, et ne dispose en aucun cas que des instances sportives puissent s’en servir de quelque manière que ce soit. Or, « déterminée à assurer la protection et la promotion de l’intégrité du sport féminin », ainsi qu’elle l’a fait savoir dans un communiqué daté du 30 juillet, WA considère le test SRY comme un « indicateur fiable pour déterminer le sexe biologique ». 
- 
-Selon les informations du Monde, la Fédération française d’athlétisme (FFA) avait tout prévu pour satisfaire à l’exigence de WA que ces tests soient effectués d’ici au 1er septembre, date de clôture des inscriptions aux Mondiaux de Tokyo et d’annonce de la sélection française. Faute de quoi ses athlètes des catégories féminines ne pourront s’aligner. 
- 
- 
-A la fin du mois de juillet, la FFA a organisé un « webinaire d’information et de sensibilisation », en amont du championnat de France Elite organisé à Talence (Gironde), du vendredi 1er au dimanche 3 août. Là, la possibilité devait être offerte aux sportives concernées de faire leur test, grâce au concours d’un médecin et d’un laboratoire local. Afin d’éviter au maximum les risques de contamination, le prélèvement sanguin avait même été préféré au prélèvement salivaire. Cependant, les ministères de la santé et des sports ont signalé l’impossibilité légale de l’opération, qui n’a jamais été menée. 
- 
-« Trouver une solution spécifique » 
-Sollicitée, la FFA a expliqué par écrit au Monde, vendredi 15 août, avoir alors « saisi World Athletics » de cette question. Celle-ci, qui s’est bien gardée de communiquer sur cette difficulté, « s’est engagée à trouver une solution spécifique pour la France afin de permettre aux athlètes de satisfaire aux exigences réglementaires de la Fédération internationale et de la loi française. Par exemple, lors d’événements auxquels [elles] participent en dehors de la France ou lors du stage d’entraînement précédant les championnats du monde », nous a précisé la fédération tricolore. 
- 
-NEWSLETTER 
-« Sport » 
-Enquêtes, reportages, analyses : l’actualité du sport dans votre boîte e-mail chaque samedi 
-S’inscrire 
-Aucun test n’est prévu à l’occasion du meeting de la Ligue de diamant de Chorzow (Pologne), vendredi 15 et samedi 16 août, dans lequel sont engagés sept athlètes français, dont quatre femmes. Restent les meetings de Lausanne (Suisse), Bruxelles (Belgique) et Zurich (Suisse), qui se dérouleront respectivement les mercredi 20, vendredi 22 et mercredi 27 août, mais seule une petite poignée de la trentaine d’athlètes français – dont environ la moitié de femmes – présélectionnés pour Tokyo y est engagée. 
- 
-Les tests devraient donc être menés avec le concours de World Athletics – qui contribue à hauteur de 100 dollars (86 euros) au financement de chaque prélèvement individuel – à Wakayama (Japon), où les premiers éléments de la sélection tricolore se retrouveront pour un stage de préparation finale à partir du… 3 septembre. 
- 
-Lire aussi 
-L’ex-championne de tennis Martina Navratilova veut sortir les personnes transgenres du sport féminin 
-Selon WA, le test, « à passer une seule fois dans la vie », permet « de déterminer de façon fiable le sexe biologique ». S’il est négatif, l’athlète est autorisée à concourir dans la catégorie féminine. S’il est positif, elle ne peut s’y aligner que lors de compétitions ne comptant pas pour le classement mondial, ou « dans une autre catégorie ». Les sportives transgenres ayant vécu une puberté masculine sont déjà interdites de participation aux épreuves féminines par WA depuis 2023. 
- 
-Plateforme sécurisée et cryptée 
-Au-delà de la supposée fiabilité du test, et pour se prémunir, WA insiste sur le caractère confidentiel et le secret médical. Sur le plan pratique, les centaines d’engagées dans les épreuves féminines des championnats du monde de Tokyo n’auront pas, en effet, à communiquer les résultats de leur test SRY. 
- 
-Chaque athlète s’y étant soumise devra en conserver les résultats, mais elle sera tenue de les communiquer au seul responsable médical de World Athletics, si celui-ci ou si elle en fait la demande. L’opération sera effectuée par le biais d’une plateforme sécurisée et cryptée, créée par World Athletics, que seul ce responsable pourra consulter. Les critères sur lesquels il s’appuiera pour émettre ses demandes ne sont cependant pas spécifiés. 
- 
-Lire aussi 
-La mise au pas des universités américaines par l’administration Trump sur le statut des athlètes transgenres 
-La FFA se dit « confiante dans la capacité de World Athletics à trouver rapidement une solution et à garantir que les athlètes françaises puissent participer aux compétitions internationales dans les meilleures conditions ». WA pourrait néanmoins devoir relever d’autres défis que celui – logistique – que lui pose à ce jour la loi française. 
- 
-En vigueur dans de nombreux pays européens, la convention internationale d’Oviedo de 1997 « pour la protection des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine » consacre la protection des informations relatives à la santé de la personne. Elle interdit toute forme de discrimination à l’égard d’un individu en raison de son patrimoine génétique et n’autorise les tests génétiques que lorsqu’ils sont justifiés sur le plan médical. 
- 
-Patricia Jolly 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Quatre ans après la prise de Kaboul par les talibans, où en est l’Afghanistan ? Comprendre en trois minutes 
- 
-Le 15 août 2025 à 16h30 
-Fermeture des pharmacies le 16 août : derrière le mouvement, de fortes tensions avec le gouvernement dans le cadre des économies sur la santé 
- 
-Le 15 août 2025 à 18h00 
-« Marthe Robin a été attaquée toute sa vie » : le trouble de Châteauneuf-de-Galaure face aux querelles mémorielles 
- 
-Le 15 août 2025 à 06h00 
-Propos à caractère raciste : visée par une plainte de SOS Racisme, l’ex-ministre Noëlle Lenoir se justifie mais maintient ses dires sur les Algériens 
- 
-Le 13 août 2025 à 14h47 
-Israël-Gaza : « La République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive », répond la France à Benyamin Nétanyahou. Retrouvez les informations du 13 au 19 août 
- 
-Le 19 août 2025 à 20h27 
-Les frais bancaires lors d’une succession ne pourront pas dépasser 850 euros 
- 
-Le 15 août 2025 à 20h11 
-CONTRIBUTIONS 
-Bienvenue dans l’espace des contributions 
-Pour améliorer la qualité des échanges sous nos articles, ainsi que votre expérience de contribution, nous vous invitons à consulter nos règles d’utilisation. 
-Voir les contributions 
-</ifauth> 
-</hidden> 
× iphelper toolbox

you see this when javscript or css is not working correct

Untested
IP Address:
First usable:
Subnet:
Last usable:
CIDR:
Amount of usable:
Network address:
Reverse address:
Broadcast address: