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Inégalités, santé, niveau : le ministre de l'Education nationale énonce ses priorités pour l'école face à une situation «extrêmement inquiétante [ElseNews]

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Inégalités, santé, niveau : le ministre de l'Education nationale énonce ses priorités pour l'école face à une situation «extrêmement inquiétante

https://www.cnews.fr/france/2025-10-22/inegalites-sante-niveau-le-ministre-de-leducation-nationale-enonce-ses-priorites

Déplorant une situation «extrêmement inquiétante» à l'école, le ministre de l'Education nationale a indiqué ce mercredi vouloir travailler sur trois priorités en particulier.

Le nouveau ministre de l'Education nationale se dit inquiet pour l'école. Ce mercredi 22 octobre, Edouard Geffray a décrit une situation «extrêmement inquiétante» et a identifié trois priorités : les «inégalités sociales et scolaires», le «niveau» des élèves mais aussi leur «santé psychique et physique».

«J'ai une première priorité qui est de travailler sur la qualité pédagogique du service public de l'enseignement», a développé le ministre sur France Inter. Pour cela, il estime qu'il faut agir sur «la formation initiale» et «changer de braquet» sur la formation continue.

Une réforme de la première a justement été annoncée en mars dernier. Elle va ramener les concours enseignants à bac+3 au lieu de bac+5, les étudiants étant ensuite élèves fonctionnaires pendant un an puis fonctionnaires stagiaires un an. Pendant la mise en place de la réforme (en 2026 et 2027), des concours seront ouverts aux niveaux bac+3 et bac+5.

Le 16 octobre dernier, Edouard Geffray a fait valoir la création de ces postes de stagiaires pour compenser les suppressions de postes d'enseignants prévus dans le projet de budget pour 2026. Selon les calculs du Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, il faut s'attendre à une suppression de 4.018 emplois équivalents temps plein d'enseignants : 2.373 dans le premier degré public et privé et 1.645 dans le second degré.

Le ministre a confirmé cet ordre de grandeur mais, selon lui, les postes supprimés correspondent «à l'effondrement démographique». Une étude gouvernementale publiée vendredi dernier indique que les effectifs dans le premier degré ont reculé de 106.900 élèves sur un an à la rentrée et de 14.700 dans le second degré.

En parallèle, Edouard Geffray met en avant les créations de postes de stagiaires, liées «aux concours» et qui bénéficient à «nos futurs professeurs» selon lui. «Le solde des deux fait que le ministère de l'Education nationale continue à créer des emplois cette année», a-t-il assuré, sans convaincre les syndicats qui dénoncent «un abandon» et une hausse des postes «en trompe-l'oeil».

Des contraintes «budgétaires» et «de vivier»
Ce mercredi, le ministre a aussi été interrogé sur le ralentissement des postes d'AESH, les accompagnants d'élèves en situation de handicap, dont 1.200 recrutements sont prévus dans le PLF 2026 contre 2.000 l'an dernier, malgré un manque dans les classes.

Il a admis que le gouvernement «a évidemment des contraintes budgétaires», mais aussi «des contraintes de vivier» et d'«attractivité» pour cette profession peu rémunérée. «Des sujets sur lesquels je vais me pencher au cours des prochains mois», a promis Edouard Geffray.

Parmi ses priorités figure aussi le fait qu'aujourd'hui «15% des collèges concentrent 40% des grandes difficultés scolaires». «Soit on continue à saupoudrer, à vouloir faire la même chose partout, soit on concentre des moyens supplémentaires sur ces 15% de collèges. Moi c’est ce que je veux faire», a déclaré le ministre.

Enfin, au sujet de la santé des élèves, Edouard Geffray a rappelé que, selon une étude de l'Inserm datant de la semaine dernière, 30% de ces jeunes «déclarent des troubles anxio-dépressifs». Ce, sachant que l'Education nationale compte seulement un médecin pour 13.000 élèves et un psychologue pour 1.500 d'entre eux.

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«C’est bien pour ça qu’on a recruté des psychologues, des infirmières et des assistantes sociales, a-t-il fait valoir. On crée des postes supplémentaires dans le PLF, plusieurs centaines». Selon lui la situation est en revanche différente pour les médecins scolaires puisqu'«un poste sur deux est vacant». «J’ai un problème, parce que j’ai les postes mais je n'ai pas les médecins», a regretté le ministre.

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