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-====== Zucman fait parti de ces contingents partis aux USA pour acquérir et conquérir l'Amerique et sont revenus "la queue basse" pour être au chaud dans la bonne vielle France collectiviste ======
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-====== Gabriel Zucman est-il « un exilé fiscal ======
-La taxe Zucman n’en finit plus de faire parler. Principalement sur la forme que celle-ci prend, mais aussi sur l’économiste à l’origine de cette taxe, Gabriel Zucman. Sur Twitter, le compte « Artemis », reprenant une information partagée par Jean-Marc Morandini, assure que l’économiste qui veut « taxer les plus riches et empêcher l’exil fiscal » est lui-même « un exilé ».
-L’économiste franco-américain paie « ses impôts aux Etats-Unis ». Un pays dans lequel « le taux moyen est inférieur d’un tiers à celui de la France ». En commentaires, ces affirmations n’ont pas manqué de faire réagir certains internautes. Gabriel Zucman est ainsi traité de « petit cachottier », de « triste imposteur », ou encore de « faux-cul ».
-FAKE OFF
-Pour commencer, remontons à l’origine de cette rumeur. La source de cette information n’est pas Jean-Marc Morandini, comme l’indique « Artemis », mais plutôt le quotidien Le Figaro. A noter également que l’internaute, dans son tweet, déforme ce qu’on peut lire dans l’article, où il est avancé qu’il « paie aujourd’hui une partie de ses impôts aux États-Unis, où le taux moyen est inférieur d’un tiers à celui de la France ».
-L’un des arguments avancés par l’internaute est en effet la nationalité américaine de l’économiste, obtenue « durant ses années californiennes ». Autrement dit de 2013 à 2023, lorsqu’il travaillait à l’université de Berkeley, en Californie. Revenu s’installer en France en 2023, il est désormais « résident fiscal français », assure le principal intéressé, contacté par 20 Minutes.
-« Contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre ici ou là, je suis résident fiscal Français, et ce depuis mon retour des Etats-Unis en 2023. A ce titre, je déclare et suis imposable sur l’ensemble de mes revenus, quelle que soit leur source, en France ». Relancé par rapport à ses impôts lorsqu’il travaillait outre-Atlantique, l’économiste précise : « avant 2023, je payais mes impôts aux Etats-Unis, où je vivais ».
-Double nationalité, double imposition
-Par ailleurs, en tant que ressortissant américain, il peut être amené à payer une taxe supplémentaire (la « Citizenship Based Taxation ») même s’il ne réside pas aux Etats-Unis. « Le fait que j’aie la nationalité américaine m’oblige à faire une déclaration d’impôt aux Etats-Unis, en plus de celle que je fais en France », précise l’économiste. « Cette deuxième déclaration peut se traduire par un surcroît d’imposition, en plus de ce que je paie en France ». Gabriel Zucman n’est donc pas « un exilé fiscal », comme l’affirme l’internaute.
-https://www.20minutes.fr/societe/4174486-20250923-gabriel-zucman-exile-fiscal-paie-impots-france-faux
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-====== Le Monde.fr: Faut-il davantage taxer les milliardaires ? Un débat qui monte en France, mais aussi dans beaucoup d’autres pays ======
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/24/taxer-les-milliardaires-un-debat-qui-monte-a-travers-le-monde_6642697_3234.html
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-ÉCONOMIE
-Faut-il davantage taxer les milliardaires ? Un débat qui monte en France, mais aussi dans beaucoup d’autres pays
-Par Eric Albert
-Par Eric Albert
-Par Eric Albert
-Aujourd’hui à 05h00, modifié à 07h09
-Lecture 4 min
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-Lors de la marche pour le climat "Make Billionaires Pay", à New York, le 20 septembre 2025. ANGELINA KATSANIS/AP
-Qui a dit : « Le déficit n’est pas soutenable (…). Et s’il faut que ça saigne, ça doit venir des riches, de la classe des milliardaires. Ça ne peut pas venir des classes moyennes, c’est suffisamment dur de s’en sortir aujourd’hui. » Gabriel Zucman ? Thomas Piketty ? L’économiste américain Joseph Stiglitz ? La bonne réponse est Steve Bannon, l’ancien conseiller du président américain, Donald Trump, qui demeure aujourd’hui une voix influente du mouvement MAGA (Make America Great Again). S’il n’y a pratiquement aucune chance, en l’état actuel des forces politiques, que Donald Trump décide de taxer les milliardaires, l’existence de ce débat au sein même de sa mouvance politique en dit long sur la montée de réflexion et de mobilisation, dans de nombreux pays, pour faire payer plus d’impôts aux grandes fortunes.
-Du Brésil à la Norvège, en passant par le Royaume-Uni et l’Allemagne, les appels à la taxation des grandes fortunes se multiplient. Et, depuis quelques mois, la France est au cœur des controverses avec la proposition vivement débattue de l’économiste Gabriel Zucman de fixer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines au-dessus de 100 millions d’euros.
-« C’est assez logique : les Etats ont besoin de recettes fiscales pour faire face à la transition climatique, à la transition démographique, à la hausse des dépenses dans la défense », explique Quentin Parrinello, le directeur des politiques publiques de l’Observatoire européen de la fiscalité (OEF), qui est dirigé par M. Zucman. Or, avec la hausse des inégalités depuis quarante ans, alimentée par l’envolée des marchés financiers – surtout dans le monde anglo-saxon –, les milliardaires se sont enrichis plus vite que le reste de la population et que les Etats.
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-Des discussions à l’ONU et à l’OCDE
-L’idée de la taxe Zucman a connu un premier grand succès au Brésil, qui présidait le G20 en 2024. « Pour l’occasion, le ministre [de l’économie] m’avait demandé de faire des propositions fortes », se rappelle Guilherme Mello, un haut fonctionnaire brésilien, qui témoignait, en avril, lors d’une conférence de l’OEF. Or, rappelle-t-il, le système fiscal brésilien est « très inégal, basé largement sur la consommation ».
-Le Brésil a donc porté l’idée d’une taxe Zucman à l’échelle mondiale, avec un certain succès. Le communiqué final du G20 de novembre 2024 en a approuvé l’idée de base : « Nous allons essayer de coopérer pour s’assurer que les individus les plus riches soient imposés de façon effective. »
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-Depuis, l’équipe autour de M. Zucman est régulièrement appelée à témoigner à travers le monde. La Commission européenne lui a demandé de lui exposer ses idées. La présidence polonaise de l’Union Européenne, au premier semestre, a fait de même. Des discussions, certes peu avancées, sont aussi en cours aux Nations unies (ONU) et à l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). « Il y a dix ans, quand j’ai commencé à travailler sur la fiscalité, tout ça paraissait inimaginable, poursuit M. Parrinello. Le débat était alors entre militants, il est maintenant dans un cadre institutionnel. »
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-Mark Bou Mansour, de l’association britannique Tax Justice Network, se montre aussi optimiste : « Quand l’argument contre la taxe Zucman devient “c’est une bonne idée, mais elle est difficile à mettre en place”, c’est que la bataille est à moitié gagnée. » Reste que, pour l’instant, cet impôt n’a été mis en œuvre nulle part. Et que les coups de boutoir de Donald Trump contre les institutions multilatérales risquent de freiner les avancées sur le sujet.
-Cette montée du débat est en partie la conséquence d’une déroute fiscale. Dans les années 1990, dix pays européens avaient un impôt sur la fortune ; il n’en reste que trois (Suisse, Espagne, Norvège). « Dans l’ensemble, [ces impôts] ont été un échec », reconnaissait M. Zucman en avril. Ils rapportaient peu, à cause de l’évasion ou de l’optimisation fiscale. C’est justement pour cette raison que l’économiste français propose une solution radicalement différente, avec un plancher de 2 % sans aucune exonération.
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-Fin du statut de « non-dom » au Royaume-Uni
-Le débat sur la taxation des milliardaires ne s’arrête cependant pas à la taxe Zucman. En Norvège, les élections législatives du 8 septembre ont provoqué un vif débat sur le formuesskatt, un impôt sur la fortune en place de longue date, contre lequel souffle un vent de fronde patronale. En Allemagne, l’exemption de l’impôt sur les successions des entreprises familiales fait de plus en plus débat : l’exonération était censée aider les fameuses PME du pays à se développer, mais de plus en plus d’héritiers préfèrent investir à l’étranger, loin du tissu économique local.
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-Quant au Royaume-Uni, autre pays au déficit budgétaire béant et à la croissance atone, il vient de mettre fin à plus d’un siècle d’exemption fiscale pour les riches étrangers. Jusqu’à présent, le régime des « non-domiciliés » (« non-dom », dans le jargon) permettait à des étrangers de s’installer au Royaume-Uni et d’être exemptés d’impôts sur l’ensemble de leur fortune conservée hors de ce pays. Ce rêve de milliardaire avait attiré en particulier de nombreux oligarques russes. Progressivement, le régime a été durci depuis une décennie, et la (presque) dernière pierre a été enlevée en avril, avec la fin de l’exemption sur les successions de ces privilégiés.
-Depuis, le débat fait rage : le Royaume-Uni subit-il un exode de riches étrangers ? Un rapport du cabinet de conseil Henley & Partners prédit une fuite « sidérante » de 16 500 millionnaires cette année. « Un mythe », réplique M. Bou Mansour. D’abord, les données pour cette année ne sont pas connues. Ensuite, en 2024, alors que la réforme se préparait, le pays a enregistré 9 100 arrivées de « non-dom » et 9 500 départs, un solde négatif, mais loin de tout exode. Enfin, Henley & Partners, en tant que cabinet spécialisé dans le conseil aux grandes fortunes, comporte un conflit d’intérêts évident. Mais peu importe, il a réussi son coup : en 2024, 10 900 articles ou reportages mentionnant un « exode de millionnaires » et/ou le rapport du cabinet ont été publiés. Le débat n’est pas près de retomber…
-Eric Albert
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