Charlie Kirk a été assassiné mercredi 10 septembre sur le campus d'une université en plein débat. ZUMA/SIPA / © Scott Rausenberger
Charlie Kirk « s’est vidé comme le vilain p’tit goret qu’il était », estime H-Tône, chroniqueur chez Blast, le souffle de l’info, dans une vidéo publiée sur son compte X. Deux jours à peine après le meurtre du militant pro-Trump, celui qui se décrit comme « rappeur, écriveur et diseur de trucs », a pris la parole face à la caméra pour rappeler « qui il était ». « Complotiste, suprémaciste, sexiste », selon lui, Charlie Kirk représentait « à peu près tout ce qui fait du mal aux gens ».
« Il défendait ouvertement les exécutions publiques et le fait de fumer des gens sans le moindre procès au Moyen-Orient. Et il défendait aussi très activement le port d’armes en expliquant que c’était un don de Dieu et que les dommages collatéraux, parce que c’était le prix à payer pour la liberté », a-t-il assuré, avant de conclure : « Il (Charlie Kirk, NDLR) savait peut-être pas qu’il ferait partie du prix, mais il s’est pris une petite exécution publique sans procès, puis il est rentré dans la catégorie “dommages collatéraux”. Bah franchement, j’ai envie de te dire, que demande le peuple ? Ça serait dommage de pas profiter un peu de notre petite liberté d’en avoir rien à foutre, du coup. »
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Désinformation
Ces propos, diffusés quelques jours seulement après la mort de Charlie Kirk, s’ajoutent à une série de réactions hostiles venues de militants, d’influenceurs de gauche, d’élus et parfois même de journalistes. Ce mardi 16 septembre, Ivanne Trippenbach, journaliste au Monde, a dressé un portrait plus qu’approximatif du militant conservateur.
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Qualifiant avant tout le meurtre du père de 31 ans d'« inexcusable », la reporter a ensuite décrit un homme qui « n’avait pas peur des formules ». Selon elle, ce dernier considérait que « l’amour entre deux hommes était une abomination » ou encore que « les femmes noires n’avaient pas les capacités intellectuelles pour être prises au sérieux ». Face à ces déclarations, le politologue Yascha Mounk, présent sur le plateau, est aussitôt intervenu : « Ce n’est pas vrai. Il a dit ça de femmes spécifiques qui ont obtenu leur poste par la discrimination positive, pour critiquer la discrimination positive. Mais il n’a pas dit que les femmes noires n’ont pas ces capacités », l’a-t-il corrigée. Ivanne Trippenbach s'est justifiée par la nécessité d'« aller plus vite et (d')expliquer le fond de son positionnement politique ».
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