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-====== Le Monde – « Pour l’Amérique de Trump, l’annonce d’un pic de la demande de pétrole en 2030 est une trahison » ====== 
- https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/09/17/pour-l-amerique-de-trump-l-annonce-d-un-pic-de-la-demande-de-petrole-en-2030-est-une-trahison_6641485_3232.html 
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-https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/09/17/pour-l-amerique-de-trump-l-annonce-d-un-pic-de-la-demande-de-petrole-en-2030-est-une-trahison_6641485_3232.html 
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-DÉBATS 
-« Pour l’Amérique de Trump, l’annonce d’un pic de la demande de pétrole en 2030 est une trahison » 
-CHRONIQUE 
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-Jean-Baptiste Fressoz 
-historien, chercheur au CNRS 
-En montrant qu’une même information peut donner lieu à deux interprétations opposées, Jean-Baptiste Fressoz illustre, dans sa chronique, le fossé idéologique et économique entre les défenseurs des politiques climatiques et les tenants du productivisme. 
-Aujourd’hui à 09h00 
-Lecture 2 min 
-Article réservé aux abonnés 
-Offrir 
-L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé, en juin, que la demande mondiale de pétrole atteindrait probablement son maximum avant 2030. Autrement dit, demain ou presque. Pour l’Europe, c’est la confirmation que les politiques climatiques commencent enfin à produire des effets. Pour l’Amérique de Trump, c’est au contraire le signe que l’AIE, dont le siège est à Paris, a trahi sa mission fondatrice. 
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-Lire aussi notre article de 2024 
-Pétrole : les scénarios de la discorde 
-Pourtant, l’AIE est prudente. Elle ne prévoit pas un pic, mais un plateau – et même un haut plateau – à 105,5 millions de barils par jour (Mb/j) à l’horizon 2030. Plusieurs dynamiques expliquent l’inflexion. Les ventes de véhicules électriques, qui dépassent déjà 20 millions par an, devraient permettre d’économiser 5,4 millions de barils de pétrole par jour. En Chine, l’expansion du TGV – trois milliards de passagers annuels, 45 000 kilomètres de lignes, soit les deux tiers du réseau mondial – détourne une partie du trafic routier et aérien. Cela, ajouté au ralentissement économique du pays, explique que la demande pétrolière chinoise en 2030 sera à peine supérieure à celle de 2024. 
- 
-C’est sans doute la plus grande surprise du rapport : une stabilisation précoce de la consommation pétrolière chinoise à un niveau relativement bas (520 litres par an et par habitant contre 1 500 en France et 3 400 aux Etats-Unis). L’Arabie saoudite, qui a beaucoup investi dans le solaire, devrait être le pays dont la consommation de pétrole baissera le plus fortement. 
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-Croissance de la pétrochimie 
-Ces reculs compenseront des croissances. L’Inde devrait consommer 1 Mb/j de plus d’ici à 2030, tandis que l’Afrique verra sa demande augmenter de 0,87 Mb/j. Au Brésil, l’agriculture, dépendante du diesel, explique en partie la hausse prévue. Et, surtout, la pétrochimie devrait jouer un rôle croissant : plastiques, fibres et emballages devraient représenter plus de 18 Mb/j en 2030, soit 17 % de la consommation totale. La dépendance au pétrole se déplace peu à peu de l’énergie vers les matériaux. 
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-Les conservateurs américains considèrent ce tableau en demi-teinte comme une manipulation. En 2024, l’administration Biden s’était appuyée sur les projections de l’AIE pour décréter un moratoire sur les nouveaux permis d’exportation de gaz naturel liquéfié. La droite américaine y avait vu la confirmation du biais idéologique d’une agence « parisienne », rappelant que l’Energy Information Administration, aux Etats-Unis, continuait de projeter une demande de gaz soutenue jusqu’en 2050. 
- 
-Lire aussi 
-Un rapport climatosceptique commandé par l’administration Trump révolte la communauté scientifique américaine 
-Le sénateur républicain John Barrasso, longtemps climatosceptique, publiait alors un rapport accusant l’AIE d’avoir renoncé à sa mission historique – organiser la sécurité énergétique de l’Occident – pour se muer en ONG environnementaliste. Emmanuel Macron décrivait l’AIE comme le « bras armé de l’accord de Paris », une formule que Barrasso retourne maintenant contre l’institution. Dans sa logique, annoncer un pic de la demande revient à dissuader l’investissement dans ce secteur, affaiblir un secteur-clé de l’économie américaine, menacer la sécurité énergétique du monde. 
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-Deux visions du futur 
-Cette divergence illustre deux visions opposées du futur. L’Europe voit dans les scénarios de l’AIE la preuve que les politiques climatiques commencent à infléchir la trajectoire des émissions. Les conservateurs américains les considèrent comme une menace pour leur « domination énergétique » qu’ils pensent fondée sur les énergies fossiles. 
- 
-Lire aussi 
-Comment Donald Trump tente de détruire la science du climat pour mieux faire dérailler la transition écologique 
-La réalité matérielle est plus banale et ne correspond ni à l’optimisme européen ni aux fulminations américaines. Les différences de trajectoires entre les scénarios de l’AIE, ceux de son homologue américain, ou même ceux de la compagnie pétrolière Exxon – quelques millions de barils par jour en plus ou en moins en 2030 – paraissent assez dérisoires face aux objectifs de l’accord de Paris : plusieurs dizaines de millions de barils en moins et tout de suite. L’AIE n’annonce pas la fin du pétrole, mais seulement la fin de son expansion. Passé le pic, les émissions continuent : le CO2 s’accumulera seulement un peu moins vite dans l’atmosphère. 
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-Jean-Baptiste Fressoz (historien, chercheur au CNRS) 
-NOS LECTEURS ONT LU ENSUITE 
-Qui a adopté le vélo de fonction ? 
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-Hier à 19h32 
-L’Union européenne revoit sa stratégie vis-à-vis de l’Inde 
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-La Chine éprise de vitesse ferroviaire 
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-Chez les patrons, le sentiment d’être injustement pris pour cible par les mouvements sociaux 
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