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-====== Le Monde.fr: Dans le budget des jeunes couples, l’épineuse question de la répartition des dépenses : « Faire 50/50 est une arnaque absolue » ====== 
- https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/09/10/dans-le-budget-des-jeunes-couples-l-epineuse-question-de-la-repartition-des-depenses-faire-50-50-est-une-arnaque-absolue_6640224_4401467.html 
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-Dans le budget des jeunes couples, l’épineuse question de la répartition des dépenses : « Faire 50/50 est une arnaque absolue » 
-Au moment d’emménager en couple, la question « qui paye quoi ? » est souvent éludée. Pour briser ce tabou, des contenus sur les réseaux sociaux proposent de penser une gestion plus équitable des finances, où les femmes en particulier seraient moins lésées. 
-Par Alice Raybaud 
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-Publié aujourd’hui à 06h00  
-Temps deLecture 5 min. 
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-Un couple dans un supermarché de Toulouse, le 4 septembre 2023. CHARLY TRIBALLEAU/AFP 
-En amour, on ne parle pas d’argent. Pas vraiment glamour, voire carrément indécent, de s’abaisser à ces vénales préoccupations, quand il suffirait de s’en remettre à l’évidence du partage à 50/50 des dépenses communes, sans faire la fine bouche. Aux yeux de Maylis, 28 ans, faire moitié-moitié semblait même la solution « la plus juste » au moment de son emménagement avec son conjoint. En femme moderne, « je voulais n’être redevable de rien et être pleinement indépendante financièrement », explique-t-elle. 
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-Jusqu’à ce qu’elle se projette plus loin dans l’avenir. « Je devais bien me rendre à l’évidence que, le monde étant ce qu’il était, je ne gagnerais jamais autant que mon conjoint au cours de ma vie et que, j’avais beau avoir envie d’égalité, je finirais forcément par me faire avoir si on ne parlait jamais d’argent », tranche cette designer dans le numérique. A l’origine de sa prise de conscience, son écoute du podcast « Rends l’argent », diffusé en 2023 et écrit par l’autrice féministe Titiou Lecoq. Celle-ci y retrace la mécanique implacable de tabous et d’inégalités qui amène, statistiquement, les femmes à ressortir appauvries de la vie en couple, tandis que les hommes se sont enrichis. 
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-Tous les deux expatriés, Maylis et son conjoint, data scientist, accusent peu d’écart de salaire. Mais le retour en France se profile, lui a eu une belle opportunité, elle démissionne pour le suivre. « Et avec nos nouveaux boulots, son salaire pourrait correspondre à deux à trois fois le mien. » C’est elle qui a mis le sujet sur la table, et ils ont décidé de contribuer aux besoins du foyer au prorata de leurs revenus – et de faire attention à ce qu’elle ne soit pas lésée par la mise en commun de leurs impôts. « Cela m’a donné un sentiment de sécurité de prendre le temps d’évoquer tout ça », témoigne-t-elle. 
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-« Madame PQ et monsieur voiture » 
-Quand l’amour est naissant, « on ne veut pas casser l’ambiance avec de vilaines histoires d’argent : qui payera les courses ou comment se répartira le loyer, observe Lucile Quillet, autrice de l’ouvrage Le Prix à payer (Les Liens qui libèrent, 2021). Mais l’impasse sur ces discussions se fait quasi toujours en la défaveur des mêmes : les femmes ». Selon les travaux de l’administratrice de l’Insee Delphine Roy, les femmes sont plus souvent amenées à se concentrer spontanément sur les achats périssables, en lien avec les tâches domestiques, quand les hommes investissent dans des postes de dépense durables, qu’ils pourront emporter en cas de séparation. 
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-« C’est ce que j’appelle grossièrement “madame PQ et monsieur voiture” », résume Lucile Quillet. Depuis que les femmes ont gagné leur indépendance financière, la journaliste note que s’est imposée l’idée que « quand on est féministe, on brandit sa Carte bleue pour défendre son honneur ». « Sauf que quand vous avez en moyenne 40 % d’écart de revenus tous confondus au sein des couples, faire 50/50 est une arnaque absolue et bien loin d’un geste égalitaire : c’est enrichir les uns, qui pourront accumuler plus d’épargne et auront une meilleure capacité d’investissement, au détriment des autres », martèle-t-elle. 
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-Lire aussi l’entretien : Article réservé à nos abonnés Titiou Lecoq : « Avant d’avoir un enfant, faites une soirée comptabilité en couple ! » 
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-Son discours s’inscrit dans une flopée d’autres contenus pédagogiques qui ont émergé en librairie et sur les réseaux sociaux ces dernières années. Du compte Instagram A parts égales au site Mon Budget Bento, en passant par l’application Plan Cash… plusieurs initiatives ont été lancées pour encourager à penser une répartition plus équitable dans la sphère conjugale. Elles bousculent les habitudes dans bien des jeunes couples, qui décident de ne plus laisser cet enjeu sous le tapis. « Il y a un manque criant d’éducation financière, non endossée par l’école, alors c’est très encourageant de voir que le message passe enfin », salue Héloïse Bolle, fondatrice d’Oseille et Compagnie, une société de conseil en gestion financière, et autrice des Bons comptes font les bons amants (Cherche-Midi, 2019). 
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-Même si les inégalités de revenus ne paraissent pas toujours de manière évidente quand on démarre sa vie active, cette question doit être prise en main dès le premier emménagement ensemble, prône celle-ci. Car outre le fait que la plus faible rémunération des métiers dits « féminins » creuse forcément déjà l’écart en début de carrière, « commencer à en parler le plus tôt possible permet de rendre la discussion plus naturelle et de ne pas laisser s’installer des habitudes qu’on n’arrivera pas à questionner plus tard », souligne Héloïse Bolle. 
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-Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Héloïse Bolle, conseillère financière : « Il faut éduquer les enfants à ce qu’est un budget » 
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-C’est le cas chez Léa (le prénom a été modifié), la trentaine. Son conjoint, avec qui elle est pacsée et a deux enfants, gagne de deux à trois fois plus qu’elle, mais le couple a toujours fonctionné sur un partage à 50 % des dépenses. « Y compris pour l’aide ménagère, alors que la répartition des tâches restantes n’est clairement pas à mon avantage », souligne cette universitaire. Le sujet est parfois arrivé sur la table, en particulier avec l’achat de leur première maison quand, les travaux prenant du retard, les frais ont commencé à dépasser les capacités de Léa. Mais sans changement drastique d’organisation. 
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-« Je trouve cela très délicat d’amener le sujet quand on est la personne qui gagne le moins », confie la jeune femme, qui constate également tous les « coûts invisibles » en sa défaveur, du côté des impôts ou de la Caisse d’allocations familiales, liés au fait que l’Etat prend en compte leurs revenus de manière fusionnée. Plus flexible sur son emploi du temps, Léa se retrouve par ailleurs à s’occuper bien plus des charges familiales. « Pour ça, je rogne sur mes recherches scientifiques, pourtant cruciales pour la carrière. » Bien que cela la taraude, elle a fini par « lâcher l’affaire », qui créait trop de « prises de tête ». 
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-« Aucun droit après » en cas de rupture 
-« Il faut sortir de l’injonction du “quand on aime, on ne compte pas”, estime Lucile Quillet. Je crois, au contraire, que quand on aime on compte, car on ne veut pas profiter de l’autre, on veut qu’il ou elle soit en sécurité et ne soit pas lésé en cas de disparition ou de rupture. » C’est d’autant plus primordial dans un contexte où les nouvelles générations se marient de moins en moins. « Elles ont plus tendance à rester en union libre, ou à se contenter du pacs, mais cela n’assure aucun droit après », alerte-t-elle. 
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-Selon Lucile Quillet, choisir le prorata est une bonne solution, à condition de faire attention à ce que cela ne crée pas de système de redevabilité, qui pousserait celle qui gagne le moins à compenser en tâches ménagères ou en cadeaux. « Et cela ne règle pas tout, notamment l’effet d’entraînement : le fait que, en se calant sur le niveau de vie du partenaire qui gagne le plus, par exemple pour les vacances, on peut être amené à dépenser bien davantage que ce qu’on aurait décidé seul », met-elle en garde. 
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-Lire aussi | Inégalités salariales : les femmes payées 22,2 % de moins que les hommes dans le secteur privé en 2023 en France 
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-Dentiste âgée de 26 ans, Coline fait partie des exceptions statistiques qui gagnent plus que leur conjoint masculin (en France, trois femmes sur quatre en couple hétéro ont des revenus inférieurs). Consciente de la situation, elle a voulu s’assurer que son mari, fonctionnaire départemental, puisse épargner la même somme qu’elle chaque mois et ne soit pas pénalisé par leur rythme de vie, adapté en partie à ses revenus à elle. 
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-« On garde chacun 1 000 euros de notre salaire, pour notre épargne et nos dépenses perso, puis le reste va sur le compte commun pour toutes les charges communes. Ce qui n’a pas été dépensé à la fin du mois est repartagé à 50/50 », détaille la jeune femme, qui a proposé cette organisation après s’être renseignée sur des comptes Instagram comme A parts égales. Celui-ci aborde, à travers des posts instructifs, des questions comme le choix du régime de biens en cas de mariage, ou encore la position délicate de celui ou celle qui vit chez son conjoint propriétaire. 
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-Ce dernier point ne cesse de faire couler de l’encre sur les réseaux sociaux. Faut-il payer l’équivalent d’un loyer à l’amoureux qui nous héberge et rembourse, lui, un crédit ? Surtout pas, répond Héloïse Bolle. « Quand on n’a pas son nom sur les papiers, c’est complètement inéquitable, explique-t-elle. Participer aux charges, oui. Le conjoint y gagne aussi puisque ce sont autant de frais dont il s’acquittait seul par le passé qui sont désormais partagés. Mais contribuer au paiement du prêt, c’est permettre à l’autre de capitaliser, sans bénéficier soi-même de la sécurité d’être locataire, ni de la possibilité d’épargner pour investir à son tour. » L’amour, c’est aussi préserver l’opportunité de chacun à se projeter dans l’avenir. 
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-Alice Raybaud 
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