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| - | ====== Le Monde.fr: Dans le budget des jeunes couples, l’épineuse question de la répartition des dépenses : « Faire 50/50 est une arnaque absolue » ====== | ||
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| - | Dans le budget des jeunes couples, l’épineuse question de la répartition des dépenses : | ||
| - | Au moment d’emménager en couple, la question « qui paye quoi ? » est souvent éludée. Pour briser ce tabou, des contenus sur les réseaux sociaux proposent de penser une gestion plus équitable des finances, où les femmes en particulier seraient moins lésées. | ||
| - | Par Alice Raybaud | ||
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| - | Publié aujourd’hui à 06h00 | ||
| - | Temps deLecture 5 min. | ||
| - | Lire dans l’application | ||
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| - | Article réservé aux abonnés | ||
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| - | Un couple dans un supermarché de Toulouse, le 4 septembre 2023. CHARLY TRIBALLEAU/ | ||
| - | En amour, on ne parle pas d’argent. Pas vraiment glamour, voire carrément indécent, de s’abaisser à ces vénales préoccupations, | ||
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| - | Jusqu’à ce qu’elle se projette plus loin dans l’avenir. « Je devais bien me rendre à l’évidence que, le monde étant ce qu’il était, je ne gagnerais jamais autant que mon conjoint au cours de ma vie et que, j’avais beau avoir envie d’égalité, | ||
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| - | Tous les deux expatriés, Maylis et son conjoint, data scientist, accusent peu d’écart de salaire. Mais le retour en France se profile, lui a eu une belle opportunité, | ||
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| - | « Madame PQ et monsieur voiture » | ||
| - | Quand l’amour est naissant, « on ne veut pas casser l’ambiance avec de vilaines histoires d’argent : | ||
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| - | « C’est ce que j’appelle grossièrement “madame PQ et monsieur voiture” », | ||
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| - | Lire aussi l’entretien : Article réservé à nos abonnés Titiou Lecoq : « Avant d’avoir un enfant, faites une soirée comptabilité en couple ! » | ||
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| - | Son discours s’inscrit dans une flopée d’autres contenus pédagogiques qui ont émergé en librairie et sur les réseaux sociaux ces dernières années. Du compte Instagram A parts égales au site Mon Budget Bento, en passant par l’application Plan Cash… plusieurs initiatives ont été lancées pour encourager à penser une répartition plus équitable dans la sphère conjugale. Elles bousculent les habitudes dans bien des jeunes couples, qui décident de ne plus laisser cet enjeu sous le tapis. « Il y a un manque criant d’éducation financière, | ||
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| - | Même si les inégalités de revenus ne paraissent pas toujours de manière évidente quand on démarre sa vie active, cette question doit être prise en main dès le premier emménagement ensemble, prône celle-ci. Car outre le fait que la plus faible rémunération des métiers dits « féminins » creuse forcément déjà l’écart en début de carrière, « commencer à en parler le plus tôt possible permet de rendre la discussion plus naturelle et de ne pas laisser s’installer des habitudes qu’on n’arrivera pas à questionner plus tard », souligne Héloïse Bolle. | ||
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| - | Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Héloïse Bolle, conseillère financière : | ||
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| - | C’est le cas chez Léa (le prénom a été modifié), la trentaine. Son conjoint, avec qui elle est pacsée et a deux enfants, gagne de deux à trois fois plus qu’elle, mais le couple a toujours fonctionné sur un partage à 50 % des dépenses. « Y compris pour l’aide ménagère, alors que la répartition des tâches restantes n’est clairement pas à mon avantage », | ||
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| - | « Je trouve cela très délicat d’amener le sujet quand on est la personne qui gagne le moins », confie la jeune femme, qui constate également tous les « coûts invisibles » en sa défaveur, du côté des impôts ou de la Caisse d’allocations familiales, liés au fait que l’Etat prend en compte leurs revenus de manière fusionnée. Plus flexible sur son emploi du temps, Léa se retrouve par ailleurs à s’occuper bien plus des charges familiales. « Pour ça, je rogne sur mes recherches scientifiques, | ||
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| - | « Aucun droit après » en cas de rupture | ||
| - | « Il faut sortir de l’injonction du “quand on aime, on ne compte pas”, estime Lucile Quillet. Je crois, au contraire, que quand on aime on compte, car on ne veut pas profiter de l’autre, on veut qu’il ou elle soit en sécurité et ne soit pas lésé en cas de disparition ou de rupture. » C’est d’autant plus primordial dans un contexte où les nouvelles générations se marient de moins en moins. « Elles ont plus tendance à rester en union libre, ou à se contenter du pacs, mais cela n’assure aucun droit après », alerte-t-elle. | ||
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| - | Selon Lucile Quillet, choisir le prorata est une bonne solution, à condition de faire attention à ce que cela ne crée pas de système de redevabilité, | ||
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| - | Lire aussi | Inégalités salariales : | ||
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| - | Dentiste âgée de 26 ans, Coline fait partie des exceptions statistiques qui gagnent plus que leur conjoint masculin (en France, trois femmes sur quatre en couple hétéro ont des revenus inférieurs). Consciente de la situation, elle a voulu s’assurer que son mari, fonctionnaire départemental, | ||
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| - | « On garde chacun 1 000 euros de notre salaire, pour notre épargne et nos dépenses perso, puis le reste va sur le compte commun pour toutes les charges communes. Ce qui n’a pas été dépensé à la fin du mois est repartagé à 50/50 », détaille la jeune femme, qui a proposé cette organisation après s’être renseignée sur des comptes Instagram comme A parts égales. Celui-ci aborde, à travers des posts instructifs, | ||
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| - | Ce dernier point ne cesse de faire couler de l’encre sur les réseaux sociaux. Faut-il payer l’équivalent d’un loyer à l’amoureux qui nous héberge et rembourse, lui, un crédit ? Surtout pas, répond Héloïse Bolle. « Quand on n’a pas son nom sur les papiers, c’est complètement inéquitable, | ||
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| - | Alice Raybaud | ||
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