Obsèques de Charlie Kirk, au State Farm Stadium de Glendale, en Arizona, le dimanche 21 septembre. Getty Images via AFP / © Joe Raedle
Une prise de position qui a soulevé un tollé sur les réseaux sociaux. Alors que se tenaient aux États-Unis les obsèques de Charlie Kirk, figure de la droite conservatrice assassinée, une invitée de France 5 a comparé l’événement à un rassemblement hitlérien.
Les propos ont été tenus sur le plateau de l’émission C politique, le soir du dimanche 21 septembre. Thomas Snégaroff, journaliste à France Inter, présente à l’écran les images des funérailles de Charlie Kirk, qui ont réuni plus de 60 000 personnes dans le stade de Glendale, en Arizona. « Il y a du monde, je ne sais pas si je dois dire du “beau monde” », introduit l’animateur de l’émission. Ce dernier demande ensuite à Judith Perrignon, journaliste et essayiste ayant écrit un ouvrage sur L’autre Amérique de Franklin Roosevelt, ce que l’ancien président démocrate aurait pensé de ces images.
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Réponse de l’ancienne plume de Libération : « J’ai pensé à ces rassemblements nazis qu’il y avait aux États-Unis dans les années 30. Il y avait de grands rassemblements ». En particulier, les obsèques de Charlie Kirk lui évoquent le rassemblement nazi au Madison Square Garden, en 1939 - sans expliciter le lien entre les deux événements, hormis la présence massive de spectateurs… Au lieu de cela, Judith Perrignon souligne la présence de longue date des idées suprémacistes aux États-Unis : « Franklin Roosevelt était très conscient que le nazisme était aussi aux États-Unis. Il n’arrêtait pas de le dire ». Et d’enfoncer le clou : « Le suprémacisme blanc américain est complètement connecté à la pensée raciale d’Hitler. Et tout ça est très lié. Et ces images-là me renvoient à ces rassemblements des années 30. […] La connexion elle est toujours là. »
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Au même moment aux États-Unis, la foule s’installait afin de rendre un dernier hommage à Charlie Kirk. Ce dernier, militant de droite et ardent défenseur de la liberté d’expression - il était connu pour se rendre sur des campus acquis aux idées de gauche afin d’y débattre - a été assassiné le 10 septembre à l’âge de 31 ans. Son assaillant présumé, Tyler Robinson, est présenté par une large partie de la droite américaine comme un tueur d’« extrême gauche ». Le fusil ayant servi à tuer l’influenceur comportait des munitions gravées d’expressions liées aux idéologies antifasciste et transgenre. Dans la foulée de cet assassinat, le président américain Donald Trump a pointé du doigt la mouvance antifa, la qualifiant de « malade et dangereuse » et la classant comme organisation terroriste.
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