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«Jamais la France n’était tombée si bas» : la poignée de main entre Macron et le président syrien à l'ONU fait scandale
Emmanuel Macron et le président syrien Ahmed al-Sharaa échangent une poignée de main ce lundi 22 septembre à l'ONU. AFP / © Ludovic MARIN
L’image risque de marquer. Le jour même où Emmanuel Macron a reconnu l'État de Palestine devant l'Assemblée des Nations unies, il a été photographié aux côtés de l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, saluant tout sourire le président syrien Ahmed al-Charaa. Pour rappel, cet homme n'est autre que l'ancien chef du Front al-Nosra, classé organisation terroriste par l’ONU, puis du Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Washington le soupçonne par ailleurs de n’avoir jamais véritablement rompu avec le djihadisme, allant jusqu’à l’accuser de distribuer des passeports syriens à d’anciens combattants étrangers.
La scène, captée par les caméras de l’AFP, a immédiatement enflammé les réseaux sociaux. « Regardez qui félicite Emmanuel Macron à l’ONU après sa reconnaissance d’un État palestinien : le djihadiste Al-Joulani ! », s’est indignée Marion Maréchal, en référence à l'ancien surnom d'Ahmed al-Charaa. « Jamais la France n’était tombée si bas. Recevoir les félicitations du djihadiste Joulani, devenu président de la Syrie, qui menace chaque jour les minorités, est le déshonneur absolu pour notre nation », a renchéri le député RN Frédéric Falcon.
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« L’image de la honte et du déshonneur »
De même, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler a dénoncé une connivence : « Le Qatar, grand financeur du terrorisme international et des Frères musulmans, et la Syrie, nouvel État islamiste, salués chaleureusement par le président français. »
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Ils se disent que Dieu est décidément très grand. Le Qatar grand financeur du terrorisme international et des Frères musulmans, et la Syrie nouvel état islamiste, salués chaleureusement par le président français. (Indice : le sens de la poignée de main.) https://t.co/nWs6hlhPxN — Florence Bergeaud-Blackler 🎓 (@FBBlackler) September 23, 2025
Ce geste n’est pas sans rappeler une première rencontre, le 7 mai dernier, à l’Élysée. La réception d’Ahmed al-Charaa au palais présidentiel avait provoqué un tollé. Nicolas Dupont-Aignan avait fustigé « une image insupportable », accusant Emmanuel Macron d’avoir « mis du sang sur sa main », tandis qu'Éric Ciotti dénonçait « l’image de la honte et du déshonneur ». Pour l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo, Emmanuel Macron avait « insulté le peuple français » en accueillant cet ancien djihadiste.
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