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-====== Le Monde – Donald Trump inflige une pénalité de 100 000 dollars pour les visas H-1B prisés par la Silicon Valley ====== 
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/20/donald-trump-inflige-une-penalite-de-100-000-dollars-pour-les-visas-h-1b-prises-par-la-tech_6641933_3234.html 
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-Économie 
-Donald Trump inflige une pénalité de 100 000 dollars pour les visas H-1B prisés par la Silicon Valley 
-Accusant Amazon, Microsoft, Meta ou Google de préférer recruter à l’étranger, l’Inde et la Chine en tête, le président des Etats-Unis souhaite limiter ces visas et donner la priorité aux travailleurs américains. Une décision dont la légalité est incertaine. 
-Par Arnaud Leparmentier (San Francisco, correspondant) 
-Par Arnaud Leparmentier (San Francisco, correspondant) 
-Par Arnaud Leparmentier (San Francisco, correspondant) 
-Article réservé aux abonnés 
-Donald Trump, lors de l’annonce sur les visas, avec le secrétaire au commerce, Howard Lutnick, à Washington, le 19 septembre 2025. 
-Donald Trump, lors de l’annonce sur les visas, avec le secrétaire au commerce, Howard Lutnick, à Washington, le 19 septembre 2025. KEN CEDENO/REUTERS 
-100 000 dollars (85 000 euros) le visa qualifié : c’est le tarif exorbitant fixé par Donald Trump pour l’obtention d’un visa de travail dit H-1B. Ces visas, antichambre pour la carte verte et l’immigration définitive aux Etats-Unis, sont utilisés, notamment, par les géants de la technologie pour recruter. Le salaire minimal exigé d’environ 60 000 dollars par an n’a pas été réévalué. De ce fait, ces visas attirent également les personnes qui, moyennement qualifiées, acceptent des salaires inférieurs aux 100 000 dollars, le plus souvent proposés par la tech. 
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-Dans son décret, Donald Trump accuse les entreprises informatiques d’avoir « manipulé de manière flagrante le système H-1B, portant gravement préjudice aux travailleurs américains » et estime que ce programme « a rendu encore plus difficile pour les diplômés universitaires de trouver un emploi dans le secteur informatique », les firmes américaines préférant recruter à l’étranger. Selon lui, les salariés débutant sous visa ont un salaire inférieur de 36 % par rapport aux travailleurs traditionnels à temps plein. 
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-Il accuse les entreprises d’embaucher des H-1B tout en procédant à de licenciements. « Cela garantira que les personnes recrutées par les entreprises sont réellement très qualifiées et qu’elles ne sont pas remplaçables par des travailleurs américains », a déclaré le secrétaire du cabinet de la Maison Blanche, Will Scharf. « Si vous voulez former quelqu’un, formez un jeune diplômé d’une des grandes universités de notre pays. Formez des Américains. Arrêtez de faire venir des gens qui nous volent nos emplois », a renchéri le secrétaire au commerce, Howard Lutnick. Ce dernier a même introduit une ambiguïté encore plus détonante, expliquant que les 100 000 dollars étaient à payer chaque année, mais cette disposition ne figure pas dans le décret présidentiel. 
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-Victimes de leur succès 
-Créés en 1990, ces visas, d’une durée de trois ans renouvelable et limités à 85 000 par an, ont été victimes de leur succès. Résultat, une loterie a été créée – frais de participation de 215 dollars – mais a été en partie détournée par les candidats inscrits plusieurs fois en présentant plusieurs offres d’emploi. Les gagnants sont sponsorisés par les entreprises, qui doivent avancer quelque 5 000 dollars, sans compter les frais d’avocat, qui doublent ou quadruplent le coût de la procédure. Selon la National Foundation of American Policy, environ 700 000 personnes titulaires d’un tel visa vivent actuellement aux Etats-Unis. 
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-L’Inde a reçu, l’an dernier, plus de 70 % de visas H-1B suivie de loin par la Chine (12 %). Au premier semestre 2025, Amazon était la première entreprise bénéficiaire, avec 10 000 visas H-1B approuvés, suivie par Microsoft, Meta et l’indien Tata avec chacune plus de 5 000 approbations. Viennent ensuite Google et Apple avec environ 4 200 visas. En termes cumulés, les géants de l’informatique (Tata, Cognizant, Infosys, Wypro, Accenture, Microsoft, Deloitte), ont reçu de 50 000 à 100 000 visas depuis 2009. Vendredi 19 septembre, les actions Cognizant et Infosys ont baissé sensiblement en Bourse. Pas de crainte pour les possesseurs de ce visa, qui a l’avantage de ne pas être révoqué au changement d’employeur. Les bénéficiaires sont à 70 % des hommes, avec un âge médian de 33 ans. 
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-Les patrons de la tech, qui ont prêté allégeance à Donald Trump pour son second mandat, sont particulièrement silencieux. Le capital-risqueur, associé de Menlo Ventures, Deedy Das, s’afflige sur X : « Nouvelle catastrophique sur l’immigration. » « Cela décourage l’attraction des talents les plus brillants du monde vers les Etats-Unis », déplore-t-il, notant qu’ils ne pourront plus amortir le coût élevé de leurs études. « Si les Etats-Unis cessent d’attirer les meilleurs talents, sa capacité à innover et à développer son économie s’en trouvera fortement réduite. » 
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-Arbitraire de l’exécutif 
-A l’ère Trump, tout est à l’arbitraire de l’exécutif. Ainsi, le décret précise que les 100 000 dollars ne sont pas dus « si le secrétaire à la sécurité intérieure détermine, à sa discrétion, que l’embauche de ces étrangers pour être employés comme travailleurs spécialisés H-1B est dans l’intérêt national et ne constitue pas une menace pour la sécurité ou le bien-être des Etats-Unis ». La portée de ce paragraphe n’est pas claire. 
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-Selon The Wall Street Journal, la légalité du décret de Donald Trump n’est pas certaine : ces frais doivent être décidés par le Congrès ou faire l’objet de consultations préalables avec le public. Aaron Reichlin-Melnick, directeur à l’American Immigration Council ajoute que « le Congrès a seulement autorisé le gouvernement à fixer des frais pour couvrir les coûts de l’examen d’une demande ». 
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-Toujours vendredi 19 septembre, Donald Trump a créé des visas ouverts à ceux qui souhaitent faire un don de 1 million de dollars au département du commerce. Si une entreprise sponsorise un particulier, il lui en coûtera 2 millions de dollars. 
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-Le plus grand défenseur des visas H-1B était Elon Musk, natif d’Afrique du Sud : « La raison pour laquelle je suis aux Etats-Unis avec tant de personnes décisives qui ont construit SpaceX, Tesla et des centaines d’autres entreprises qui ont fait la force de l’Amérique, c’est à cause du H-1B », twittait-il en décembre 2024. Brouillé avec Donald Trump, l’homme le plus riche du monde n’a plus guère de poids. 
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-Arnaud Leparmentier (San Francisco, correspondant) 
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