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-====== Le Giec a-t-il surestimé la hausse du niveau de la mer, comme l’indique une étude ? ====== 
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-L'essentiel 
-Un internaute a partagé sur X une étude affirmant que le Giec aurait surestimé ses projections sur la hausse du niveau de la mer. 
-Cette étude présente plusieurs problèmes méthodologiques selon la climatologue Valérie Masson-Delmotte. 
-Les auteurs de cette étude n’ont pas pris en compte les données satellites, amenant « à une sélection très biaisée ». 
-Un commentaire reprenant une étude, accompagné d’un graphique ou d’une carte. Un processus utilisé régulièrement par l’internaute « Marco Nius », sur son compte X, pour remettre en cause le réchauffement climatique. Le 30 août 2025, celui qui se présente comme « ingénieur en génétique microbienne », « musicien » et « enseignant » dans la bio de son compte, a affirmé, étude à l’appui, que le Giec aurait surestimé ses projections sur la hausse du niveau de la mer « dans 95 % des cas ». 
-Celles-ci seraient « en moyenne surestimées de 1 à 5 mm par an », avance cet internaute dans ce post X, qui compte plus de 8.000 vues au moment où sont écrites ces lignes. Il poursuit en certifiant que cela correspond « à une multiplication par 2 par rapport à l’élévation observée » dans les faits. 
-L’étude dont il est question, publiée le 27 août 2025 dans le « Journal of Marine Science and Engineering », a été partagée par l’internaute dans les commentaires. Disponible en accès libre sur internet, nous avons pu la consulter. 
-FAKE OFF 
-Avant même de se pencher plus en détail sur l’étude, regardons les auteurs de cette publication, tous deux néerlandais : Hessel Voortman et Rob de Vos. Le premier se présente comme un « expert indépendant dans le contrôle des inondations » sur son profil LinkedIn. L’une de ses précédentes études était par ailleurs entachée d’erreurs. Le second est présenté comme un chercheur indépendant par le site sur lequel est consultable l’étude. Deux auteurs loin du niveau d’expertise de ceux du Giec. 
-Passons à l’étude désormais. Celle-ci compare les projections données par le Giec en 2021 concernant la hausse du niveau de la mer avec les observations locales. Pour cela, les auteurs utilisent deux jeux de données répertoriant le niveau de la mer dans plusieurs villes du monde. Les données récoltées ont ensuite été « sélectionnées » en fonction de plusieurs critères. Notamment celui d’avoir des « statistiques disponibles sur une période d’au moins soixante ans », via les marégraphes, des vieux outils manuels permettant de mesurer le niveau de la mer depuis le 19e siècle, ce qui exclut les données satellites, disponibles depuis les années 1990 et bien plus précises dans leur étalonnement. Un choix qui « amène à une sélection très biaisée, pas du tout globale », nous explique Valérie Masson-Delmotte, climatologue et ancienne coprésidente d’un groupe de travail du Giec. 
-Pour cause, la quantité de données analysées est minime par rapport au nombre de données disponibles dans chaque « jeu ». Dans l’étude, on peut d’ailleurs lire que seulement « 15 % des données disponibles » correspondaient aux critères établis par les auteurs. « Ce n’est pas une étude sérieuse », tranche Alain Mazaud, climatologue également. 
-Le « rebond isostatique » pour expliquer les variations locales 
-Sur la base de ce calcul biaisé, comment expliquer qu’aucune accélération significative du taux d’élévation du niveau de la mer ne soit observée dans « 95 % » des stations analysées, selon l’étude ? Comme indiqué auparavant par Valérie Masson-Delmotte, la majorité de ces stations se situent « au nord de l’Europe ». Autrement dit des « anciennes régions glaciaires » qui sont affectées « par ce qu’on appelle le rebond isostatique », poursuit-elle. 
-« C’est la réponse de la croûte terrestre à la dernière déglaciation », simplifie Anny Cazenave, climatologue spécialisée en géophysique et océanographie spatiale. « Il y a 20 000 ans, la glace compressait la croûte terrestre, et quand celle-ci a fondu, la croûte terrestre est remontée. » Pour faire simple : parce que le niveau de la terre est légèrement remonté, les chercheurs néerlandais en ont déduit que celui de la mer n’avait pas bougé. 
-Par ailleurs, une étude publiée le 22 août dernier démontre que les prévisions du deuxième rapport d’évaluation du Giec, rédigé en 1996, « étaient remarquablement proches de ce qui s’est produit au cours des trente années suivantes. L’ampleur de l’élévation du niveau de la mer n’ayant été sous-estimée que d’environ 1 cm ». Cette étude fait office de « référence » selon la climatologue. 
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-https://www.20minutes.fr/planete/environnement/4170950-20250906-rechauffement-climatique-giec-surestime-hausse-niveau-mer-comme-indique-etude 
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