Pas de classique de la littérature française, en cette rentrée 2025, pour les 5e de ce collège du Nord. À la place des contes de Perrault, des fables de La Fontaine ou de la Chanson de Roland, les élèves ont dû, dès la première semaine et dans le cadre de leurs cours de français, s’adonner à des exercices portant sur « la découverte des traces de la culture orientale sur notre culture française ». Des éléments dénoncés par un père de famille auprès du réseau des Parents vigilants, affilié au parti d’Éric Zemmour, qui les a révélés à son tour.
Rentrée scolaire 2025 : un collège du Nord apprend, en cours de français, la culture orientale à ses élèves.
Les élèves apprennent à écrire de droite à gauche, comme en arabe, et travaillent sur le langage des banlieues islamisées « wallah, wesh ».
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— Parents Vigilants (@LesParentsVigil) September 8, 2025
« Ça m’a fait de la peine », confie ce père que Boulevard Voltaire a contacté. Lorsque sa fille, en classe de 5e, vient lui demander de l’aide sur un exercice auquel elle ne comprend pas grand-chose, l’homme tombe des nues. Loin de revenir sur la grammaire et l’orthographe — « en 5e, elle fait encore des fautes » —, le premier cours de français porte sur la langue arabe et le « parler jeunes ».
« Wesh », « sheitan » et couscous
Pour expliquer que « 10 % des mots de notre langue française viendraient des mots arabes », les élèves sont invités à relier des définitions à des verbes, adjectifs ou expressions. Si certains mots comme « magasin », « carafe » ou « hasard » appartiennent effectivement au français courant, la présence de termes comme « seum » ou « kiffer », employés vulgairement pour désigner la frustration ou le fait d’aimer, interroge sérieusement sur la pertinence pédagogique de l’exercice.
Les collégiens doivent également retrouver des mots issus de « certains quartiers qui se sont beaucoup inspirés de mots issus de la langue arabe », tels que « wesh », « wallah », « daron », « hess », « miskine », « khalass » ou « sheitan ».
Même la culture culinaire devient vectrice de cette pédagogie. Les élèves doivent identifier des « plats orientaux que l’on retrouve dans la gastronomie française », comme le couscous, le tajine, les falafels ou les cornes de gazelle. Sandrine Rousseau n’aurait pas proposé autre chose, elle qui s’était réjouie d’apprendre qu’un sondage plaçait le couscous dans les plats préférés des Français. Enfin, dans un questionnaire sur les contes des Mille et Une Nuits, une des réponses proposées à la question « Comment les Français accueillent-ils ces histoires à l’époque ? » est encore plus révélatrice de l’idéologie sous-jacente : « Ils détestent car plus de la moitié du pays est raciste. »
Un collège pourtant tranquille
Le père de famille décrit pourtant auprès de BV un « petit collège campagnard », un « établissement calme » avec une « belle équipe pédagogique » et « un directeur à l’écoute ». Selon lui, la population susceptible d’utiliser ce vocabulaire s’y fait rare, presque inexistante. Dans une autre classe de 5e du même établissement, une amie de sa fille a d’ailleurs été épargnée de ces exercices : « probablement une initiative du professeur », conclut-il.
Pourtant, « ces petites activités s’inscrivent dans le cadre du programme de français et dans le respect des valeurs de la République française, qui prônent l’ouverture culturelle et la tolérance », assure un encadré inscrit en haut de la feuille. C’est donc de son plein gré que l’Éducation nationale choisit de se soumettre à l'obsession d'intégrer la culture des quartiers d'immigrés comme faisant partie intégrante de la culture française. Le père ne cache pas son désarroi. Ce langage pourtant « prohibé à la maison » est porté à la connaissance des enfants « par des inconnus censés les éduquer », constate-t-il amèrement. S’il se dit « ouvert à la diversité », il insiste : « pas dans le cadre d’un cours de français », où il attend avant tout que sa fille apprenne à écrire correctement et à maîtriser les bases de la langue.
Face à cette situation, il a adressé un courrier à la direction et au professeur concerné. Resté sans réponse, il y exprimait son « incompréhension et son indignation face à ce choix » : « J’ai du mal à saisir l’intérêt pédagogique d’introduire de tels termes dans un cours de français, matière qui devrait avant tout valoriser la maîtrise d’une langue riche, correcte et porteuse de culture. »
En cette rentrée scolaire, la pédagogie choisie par ce collège donne le ton ou, comme le souligne amèrement le père lui-même, « ça annonce la couleur »…
https://www.bvoltaire.fr/wesh-wallah-en-cours-de-francais-le-parler-jeune-enseigne-aux-5e/
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